Avec Burnout : Dominator, on revient aux sources de la licence. En effet, après Burnout 3 : Takedown, qui mettait l'accent sur les accidents, ce nouveau volet se concentre à nouveau sur la vitesse pure et la conduite sous acide. Le turbo reprend ses droits et redevient la pièce essentielle du gameplay. Ainsi, après avoir rempli une première jauge en conduisant de manière spectaculaire - ou dangereuse selon le point de vue (à contre-sens, en frôlant les autres voitures, etc.), une deuxième (de couleur bleue) s'allume : le Super Burnout. Grâce à lui, il est possible d'enchaîner les turbos tels des combos, mais pour les maintenir, il faut avaler les kilomètres à toute berzingue sans commettre d'erreur. Et plus on les accumule, plus on marque de point, étant donné qu'ils ont un effet multiplicateur à la manière d'un Tony Hawk.

What else ?

Au chapitre des nouveautés, on a droit à un nouveau mode de jeu, le "Maniac" (ou "Déjanté" en VF), où l'on doit remplir un objectif dans le temps imparti. Par exemple parcourir une certaine distance en drift, faire tant de Takedowns en tant de seconde, frôler le plus de voitures possible, et ainsi de suite. Le tout avec un choix de 36 voitures différentes, réparties en sept catégories et qui pourront rouler dans 8 environnements (le Japon, l'Allemagne, la bonne campagne des familles... bref, que de l'accueillant). A noter que la BO est très éclectique mais reste de bon goût. Graphiquement, si la version PS2 ne surprend pas (Mamie a déjà atteint ses limites depuis belle lurette), sur PSP, Dominator fait mieux que le précédent volet en tout point, avec en sus deux circuits supplémentaires par rapport à sa cousine, qui seront proposés à l'oeil sur le net en téléchargement. Bref, en attendant le Burnout 5 sur X360 et PS3 déjà annoncé, voilà a priori de quoi patienter sereinement... Mais on verra ça dans le détail lors du Test.