C'est en parlant à USA Today, un quotidien américain, que Pete Hines, qui gère un peu la licence Fallout depuis sa reprise chez Bethesda, a lâché un peu d'infos sur le prochain volet développé par Obisidian Entertainment, le fameux New Vegas. Et il attaque avec du lourd pour les fêlés de RPG bien longs :

C'est un monde de jeu massif qui vous prendra des centaines d'heures pour être exploré dans ses moindres recoins.

Intéressant ? À condition bien sûr qu'il ne soit pas tout vide, ce monde, et si l'on en croit le reste de ce qu'il a lâché, là où la tradition du post-apocalyptique à la  Fallout nous avait habitué au désert, ce volet devrait être assez différent :

À la différence des Fallout précédents, dans lesquels vous commenciez dans la peau d'un habitant d'Abri, celui-ci s'ouvre de manière inattendue. Votre personnage se fait tirer dessus puis laisser pour mort dans une tombe de fortune en plein désert. Vous étiez un coursier, et apparemment en train de transporter quelque chose que quelqu'un voulait. Une partie de l'histoire consiste à découvrir ce que vous tranportiez et qu'on vous a pris. Il offre une nouvelle expérience, fraîche, qui garde l'esprit familier de Fallout, mais dans un tout nouveau jeu avec un look différent, avec des arbres de Josué, des balots d'herbe sèche et un ciel bleu. Vegas fonctionne normalement. Ce n'est pas une ville fantôme. Elle existe toujours et prospère. Il y a des casinos, vous pouvez arpenter le Strip. Il offrira un feeling très différent de ce point de vue.

Prévu pour la fin de l'année sur PC, Xbox 360 et PS3, Fallout : New Vegas sera donc un épisode à part entière, sans lien direct avec le troisième opus. Aucun personnage de ce dernier ne fera son apparition cette fois, mais on devrait néanmoins entendre parler des événements dépeints dans Fallout 3 au travers d'une "histoire autonome".

En termes de superficie, le jeu devrait normalement faire la même taille que Washington DC dans F3. De nouvelles informations devraient filtrer une fois le numéro d'avril de Game Informer sorti, puisque le mensuel américain lui consacre un article exclusif.