Donkey Kong

Genre :

Jeu de cabrioles
Editeur : Nintendo
Année de sortie : 1981
Support : Arcade et consoles préhistoriques

Donkey Kong est le premier jeu vidéo dont l'intrigue interlope repose sur des tensions sexuelles de types zoophiles. En effet, Kong est un gorille dont la motivation nietzschéenne  est de transcender la barrière des espèces en tentant de forniquer avec une jeune femme bien urbaine dans le but d'amener la race simiesque à sa version 1.1. Après avoir bâti une plateforme surélevée pour s'isoler et accroître ses chances d'insémination peinarde, Kong est enfin prêt à en découdre avec le génome humain. Malheureusement, c'était sans compter sur le très fouineur Mario, un rital moustachu bedonnant dont la spécialité repose également sur la cabriole, mais au sens strict du terme (ndlr : il est le digne héritier d'un certain Rocco S.). A partir de là, va commencer un pugilat féroce entre l'homme et l'animal, dont la conclusion sera des plus surprenantes.

Sans le savoir, Kong va passer par différents stades bien humains. Sous la pression de l'urgence, il va expérimenter le concept de pragmatisme constructiviste de Jean Piaget  en se servant de tonneaux en guise de projectiles roulants sur son adversaire. Il va également manifester des émotions purement sapiens en éprouvant successivement de la frustration, de la colère et enfin de la peur. Et l'objet de tout cela : une friction des plus virulentes avec Mario, animé lui aussi par le désir de pulsion sexuelle freudienne. Le plombard moustachu espère par son acte héroïque obtenir une récompense sexuelle à la hauteur de ses sauts de cabri. Finalement, le gros singe se prendra une raclée phénoménale par l'homo sapiens, mais en sortira paradoxalement totalement grandi. En effet, grâce à cette expérience anxiogène, Kong a pu transcender ses limites animales et atteindre un état de conscience supérieure. Sans avoir eu à taper dans le darwinisme sauvage, il aura tout de même réussi à faire évoluer son espèce par le phénomène de clash (avec Mario) et son système typiquement hégélien , qui se résume à la thèse-antithèse-synthèse. D'ailleurs, cette amélioration radicale de son atavisme se traduira par des rôles plus anthropomorphiques dans ses prochains jeux : Donkey Kong Country où il se verra doté de la dialectique, ou encore  Mario Kart, où il prouvera que le chimpanzé sera désormais capable de concurrencer un certain Ayrton Senna (NDTraz : narco !). Bref, ZE titre phare qui corrobore la théorie qui veut que pour arriver à ses fins, ce n'est pas le bout du chemin qui compte mais son cheminement. Enfin je crois...


Quelle idée à la "Kong" que de s'attaquer à la barrière interlope des espèces pour évoluer...