Toujours à la pointe dans le domaine de la lutte contre le piratage, la société Nintendo vient d'être déboutée, le 3 décembre dernier, par le Tribunal de Grande Instance de Paris, concernant l'affaire des linkers (R4 entre autres), sur DS, comme l'assure un communiqué de la société Assentek, sur son site internet.

La société nippone a été déboutée "de l'ensemble de son argumentaire et ne peut pas, en l'état actuel des choses, interdire la vente des linkers en France", selon les termes précis avancés par la société contre laquelle le constructeur japonais est en procès. Pour Assentek, le discours est le même depuis le départ, nous assure-t-elle : "les linkers, permettant l'utilisation d'applications
tierces (homebrews, libres et légaux) ainsi que l'extension des
fonctionnalités de la console en lecteur mp3, divx etc... n'avaient rien
d'illéga
l".

Nintendo et le procureur ont jusqu'au 13 décembre pour faire appel, sachant que plusieurs autres actions, concernant ces mêmes affaires sont toujours en cours, visant notamment Divineo, l'un des cinq prévenus figurant dans le jugement rendu par le TGI.