Développé par Gearbox, BiArms : Hell's Highway fait dans la continuité... Les adeptes ne verront pas leurs habitudes chamboulées. Hell Highway se veut toujours un FPS dans lequel les conditions de combat sont ultra réalistes et le contexte reste également le même, à savoir la Seconde Guerre Mondiale. Ce coup-ci, la destination est la Hollande, le 17 septembre 1944 très exactement, date à laquelle a eu lieu la plus grande invasion aéroportée de toute l'histoire. Vous dirigez le Sergent Joe Hartsock et prenez les commandes de ce qui reste de la 101ème division.

Un consultant de premier choix

Pour s'assurer du réalisme et de l'authenticité historique du titre, Gearbox s'est une fois de plus payé les services du colonel John Antal, un ancien militaire dont les services au sein de l'armée américaine sont impressionnants. Présent lors de cette présentation, il faut avouer qu'il parle du jeu et des situations de combat de manière très "passionnée" et convaincante. Ainsi, dans ce nouveau volet, on a mis l'accent sur deux choses en plus de l'habituel réalisme historique... La première : un aspect tactique renforcé qui permet, à l'aide d'une simple pression de bouton, de donner des ordres au reste de votre compagnie en un clin d'œil. De cette manière, on peut organiser des embuscades, des défenses de position, etc., en temps réel et sans passer par aucun menu. Plus brutal, vous pourrez aussi donner l'ordre à un artificier de mettre un coup de bazooka bien placé dans une position adverse trop bien gardée, ce qui permet de faire le ménage rapidement. Deuxième chose mise en avant : une destruction du décor ultra poussée, qui oblige à revoir toute sa technique d'attaque et de défense. Il va falloir faire très attention à l'endroit qu'on choisit pour se mettre à couvert. Pendant la démonstration, les développeurs nous ont ainsi montré une brigade ennemie se faire rapidement éliminer, tout simplement parce que, comme des idiots, ils s'étaient planqués derrière une palissade en bois. Palissade qui a volé en éclat après quelques rafales de mitrailleuse bien sûr. Il en va de même pour à peu près tout le reste du décor. A ce niveau là, l'Unreal Engine 3 montre se qu'il a dans le bidon et c'est assez impressionnant.

Une sale guerre bien propre

En revanche, le jeu est graphiquement assez propre sans pour autant être impressionnant. La modélisation des soldats est très détaillée, tout comme celle des décors, mais à moteur graphique égal, on n'atteint pas encore l'excellence d'un Gears of War. En fait, Brothers in Arms Hell's Highway mise clairement sur l'ambiance. Pour cela, en plus des combats ultra dynamiques et tactiques, les développeurs ont inclus des cinématiques qui arrivent ponctuellement pendant la campagne. Ces dernières sont généralement des flash-back qui permettent de développer le background de chacun des soldats engagés avec vous au combat. En terme de multiplayer, Gearbox assure que les parties pourront accueillir plus de joueurs simultanément que jamais, sans pour autant dévoiler un nombre exact... Les modes de jeu, bien que classiques, promettent déjà pour leur part d'être intéressants, notamment grâce à cette fameuse destruction des décors, qui apportera un gros plus, on n'en doute pas. Enfin, sans vouloir mettre un peu d'huile sur le feu, sachez que si le développement sur PC et Xbox 360 se déroule comme sur des roulettes, selon Antal, il n'en va pas de même pour la PS3, machine avec laquelle les développeurs ont du mal à travailler avec l'Unreal Engine 3... ce qui ajoute une charge de travail supplémentaire et retardera probablement la sortie du jeu sur cette plate-forme.