Alors que la digestion d'Eidos est officiellement entamée pour Square Enix, Yoichi Wada, son Président, a confié à Gamesindustry.biz certains de ses vœux concernant l'industrie, côté consoles. Si cela faisait longtemps que nous n'avions plus entendu parler de l'utopie de la console unique, M. Wada la réévoque aujourd'hui, pour abonder dans le sens de précédentes déclarations sur le sujet, notamment de Denis Dyack (Silicon Knights), ce qui paraît effectivement logique :
La situation idéale pour les développeurs serait d'avoir une seule plate-forme mondiale - mais c'est impossible, et avec le multi-support, tant qu'il est possible d'étendre le vivier d'utilisateurs, je crois qu'il faut savoir accepter cette situation.
Du point de vue des développeurs, c'est évident, mais c'est aussi une situation qui serait profitable aux joueurs, dans la mesure ou la concurrence directe entre tous les développeurs, autant que l'échange d'informations permettrait sans doute d'élever plus rapidement la qualité globale de la production... tout en permettant à tous les joueurs d'avoir accès à tous les jeux. Mais, en tout cas, il semble bien que nous ne serons pas témoins de si tôt d'une telle situation, et à défaut, Wada, une fois encore comme d'autres avant lui, appelle de ses vœux des cycles de vie plus longs pour les consoles :
Pour la génération actuelle, l'idéal serait pour nous un cycle long avec des prix baissant graduellement, pour que nous puissions étendre notre base d'utilisateurs.
Et avoir plus de temps pour mieux maîtriser les hardwares actuels au passage, puisque Wada reconnaît lui-même que ça leur a pris "un temps colossal pour développer le software pour cette génération". Si le résultat semble, pour ce que nous en avons vu, à la hauteur sur le très attendu Final Fantasy XIII, dont les finitions de la version Européenne avancent à grand pas (l'annonce de Vendredi devrait d'ailleurs y être liée), révèle-t-il, Wada avoue également que si le jeu est le plus gros développement jamais entrepris par Square Enix, ce n'est pas "nécessairement une bonne chose".
Eh oui : il va falloir en vendre des caisses, de cet FF XIII, pour rentrer dans ses frais... 6 millions minimum.