Alien Vs Predator

Genre :

Triolisme-FPS
Editeur : Atari
Année de sortie : 1994
Support : Jaguar

Alien Vs Predator est une comédie musicale brutale basée sur un triolisme anxiogène qui traite de la dangerosité des cloisonnements dans les genres musicaux. Dans le fioutcheur, le défunt chanteur de Reggae Bob Marley est devenu le maître à penser d'une nation entière d'extra-terrestres (les Predators) qui, pour lui rendre hommage, a décidé d'ostenter les Dreadlocks en guise de signe de ralliement capillaire et culturel. Les humains de la planète Terre, quant à eux, ont migré vers un environnement musical plus électronique et ne supportent plus les velléités Peace & Love du Raggae axées sur la défonce. Pour mettre fin à cela, le gouvernement terrestre rassemblé sous Le Nouvel Ordre Mondial, envoie des Marines surentraînés pour évincer du cosmos toutes traces de la culture Rasta, en déployant ses meilleurs soldats dans le vaisseau mère des Predators. De leur côté, les Aliens belliqueux exècrent toute forme de musicalité. Normal me direz-vous : ils ne disposent pas d'organes auditifs. Mais férus de nouveaux hôtes propices à leur reproduction, ils comptent bien profiter de tout ce boxon ambiant pour se multiplier et asseoir l'éradication de la musique en général dans l'univers. La guerre des races et des cloisonnements musicaux peut alors commencer...

Chaque engeance incarnée bénéficiera de ses propres aptitudes et capacités chosiques. Par exemple, le Predator, grand consommateur invétéré de Ganja, pourra fumer des cigarettes stupéfiantes et ainsi partir en total trip spirituel Rastafari pour visualiser uniquement les auras de chaleurs dégagées par les corps de ses belligérants. Les humains, plutôt adeptes du Sound System Electro, profiteront d'un arsenal plus conventionnel, dont la métronomie rythmique des détonations des munitions fera l'apologie de la Techno Hardcore  et de ses fameux 145 BPM minimums syndicaux. L'Alien, complètement décomplexé musicalement, constituera la classe de perso la plus agile et la plus rapide, en plus de jouir de la faculté de régénération roborative. Bref, au travers de ce FPS qui a l'air banal, se dissimule un message profond et puissant qui dénonce l'édification des carcans musicaux et leurs dérives d'un point de vue micro-social. Le véritable message macro-social d'Atari  étant de faire éclater au grand jour les nuisances futures dues au Rastafarisme, ainsi que l'impact pas si pacifique des œuvres sonores de cet escroc de Bob Marley. Pour conclure, je ne dirai qu'une chose : soyons plus ouverts d'esprits, plus tolérants que diable !!! Oh puis non finalement. À bien y réfléchir, le Reggae c'est vraiment trop pourri.

Ces deux fumeurs de Ganja anxiogènes gavés au Reggae, vont goûter à la puissance du Sound System Electro !