Gauntlet : Slayer Edition est la réédition du jeu sortie en 1986 avec quelques améliorations le mettant un peu au "goût du jour" ainsi que de nouveaux modes de jeu.

Alors bien sûr avec un principe de jeu et des mécanismes vieux de 30 ans la tâche n'était pas évidente, pourtant Arrowhead ne s'en sort pas trop mal avec un mode survie appelé "Infini" et un mode "Colisée" qui est une arène change tous les jours où il faut survivre sur 6 vagues. 

La refonte graphique à été faite pour un minimum de rendu et les "sprites" sont trop petits rendent les combats brouillons où l'on perd de vue notre combattant et le retrouvant souvent bloqué contre le décor !
Quand aux pièges de niveaux et bien forcément on a du mal à les voir, ce qui n'aide pas non plus le joueur a se sortir de certaines situations.
De plus avec la maniabilité approximative, le jeu devient vite difficile.
Heureusement le bestiaire étant pauvre, on apprend vite le comportement des ennemis ce qui nous permet d'anticiper leurs comportements.

La trame principale étant sympathique mais très courte, Gauntlet s'appui sur la rejouabilité.
Et c'est surtout là "que le bât blesse" car l'évolution des personnages est limitée et ça n'apporte rien de plus.
Passé la dizaine d'heures il deviens très ennuyant et seul la possibilité de choisir un autre personnage créera la différence, mais pour un court instant.
Le jeu trouvera tout son intérêt en coopération mais encore une fois ce sera assez limité parce que même si on peut jouer à 4, à plus de 2 joueurs ça devient trop difficile voir impossible. Oui plus il y a de joueurs, plus la difficulté augmente.
Pour finir on constatera quelques bugs de plantage.

Pour les trophées, hors mis atteindre le niveau 50 du mode "Infini" et finir le jeu et battre avec boss de fin en difficile, la plus part ne concerneront que du "Farming" donc facile mais quel "Farming" !!! En plus d'être redondant il est long... mais long !
Le Platine appelé : Quel Courage Incroyable porte bien son nom.

Bref cette réédition reste très moyenne, sympa quelques heures, sans plus !