Parler
de Just Cause revient à manger des pâtes aux œufs. C'est simple,
efficace, mais ça reste parfois sur l'estomac. Voilà, après une
transition digne de Lionel Jospin, je m'en vais vous tester Just
Cause en long en large et en travers (de porcs).

 

Rico
Rodriguezzzzz (père, et fils).

C'est
le nom du héros, pas moi qui l'invente (j'ai plus d'imagination
que ça quand même...). Notre bon Rico est donc un Agent d'une
quelconque organisation visant à aider les guérillas un peu partout
dans le monde. Et ce coup-ci c'est à San Esperanto que ça se
passe. Hum, niveau scénario on repasseras, c'est pas la giga
originalité, voyez plutôt : Rico donc, accompagné d'un
collègue petit gros et d'une blonde à forte poitrine (qui ne
branlent strictement rien dans l'histoire mis à part donner les
infos et dire ce qu'il faut faire), devras renverser le
gouvernement local et foutre la tôle au clan Mafieux du coin, les
Montanos. A ce titre, on se retrouve avec deux jauges de recherche,
une pour les flics, l'autre pour les Montanos. C'est génial
hein, on se croirait dans un film de Uwe Boll tellement c'est
palpitant. Heureusement, l'ambiance de l'île en générale et de
certaine musique (notamment les musiques des Planques qui font
parfois penser à des musiques d'Ennio Morriconne) nous font
oublier ces quelques errements scénaristique. Mais je vous en
réparlerais plus tard. Quand aux cinématiques...eh bien elles sont
indignes d'une PSOne (dernière année quand même), c'est vous dire le niveau.



mec, elle est ou ma caisse ?

Bah
ouais, avant d'être un jeu, Just Cause est avant tout un
GTA-Like...euh, à moins que ce soir l'inverse, faut voir. Enfin
bref, qui dit GTA-Like dit forcément...Bagnole, tuture, titine,
caisse, tire, voiture et j'en passe. Et alors là, dans Just Cause
on est...moyennement servis, voir très moyennement servis. Les
voitures sont certes nombreuses, mais pas autant que dans un GTA San
Andreas, par exemple. Et puis il faut le reconnaître, elles sont la
plupart du temps vraiment moche. Couleurs fades et modélisations
hasardeuses, on a connus nettement mieux dans le passé. Enfin
passons, tant que la conduite est irréprochables nous ne nous en
plaindrons pas. Seul problème, la conduite n'est pas
irréprochable... Pas irréprochable, mais pas catastrophique
non plus, malgré quelques difficultés pour effecteur un virage sur
certain bolide, la jouabilité Automobile de Just Cause s'en sort
relativement bien, voir plutôt bien. Mais il n'y a pas que des
tutures dans Just Cause, loin de là ! Les sacro-saintes deux
roues sont également de la partie. Bon c'est vrai qu'on tombe
plus souvent sur des Vespa que sur des 500 CC, mais au moins elles
sont présentes et ça c'est bien pour la diversité, si si. Bon,
c'est pas tout ça mais au rythme ou j'énumère les moyens de
locomotions présent dans Just Cause, on en est encore à la Saint
Glinglin. Outre les voitures et les deux roues, nous avons donc droit
également aux Hélicos, Avions (et même des Jets, trop la classe)
et bien sûr bateaux en tout genre (petit bateau de pêche, hors-bord
über sophistiqué et tout le tintouin). Petit point non négligeable,
vous pourrez vous faire livrer l'un des 4 véhicule de l'Agence
(à condition de l'avoir débloqué et de ne pas être recherché)
là ou vous vous trouverez ainsi que demander une évacuation pour
une planque débloquée ou pour la prochaine mission. Sympathique
pour ceux qui ont la flemme de marcher. Bref, pour parcourir les 1024
Km² de l'île, vous aurez largement de quoi faire.

 

Au
nord, c'était l'Horizon

Justement
parlons en de ces 1024 Km². Je dirais même que c'est là le
principal atout de ce titre. En effet 1024 Km² ça correspond
environ à (selon mes propres estimations) 3 fois GTA San Andreas.
Autant dire que le terrain de jeu est tout simplement énorme. Mais
pas seulement énorme, il est aussi très beau, sauf les villes qui
font plus penser à du Driver premier du nom (en exagérant bien)qu'a
du Sim City 4. Et comme décor, nous avons droit à une île (plus ou
moins) paradisiaque. Enfin bon, personnellement je la qualifierais
plutôt de Jungle Cubaine leur île Paradisiaque. En tout cas, les
arbres sont là, ils sont beau, verts et lumineux, la végétation en
elle même est luxuriante et les effets de lumière, d'ombre et
d'éclairage sont particulièrement réussi. Se balader en
parachute et regarder tout cela d'en haut est vraiment très
plaisant. Surtout avec la petite musique calme et mélancolique qui
accompagne ces phases en parachutes, à condition d'être en haute
altitude. Vraiment impressionnant d'ailleurs, de voir jusqu'à
quelle altitude on peut monter, si je pouvais faire mes propres
photos je vous montrerais bien mais va falloir que je me contente de
celle que je trouverais sur Da Web, snif. De plus, l'alternance
Jour/Nuit est des plus réussies. Assisté au lever de soleil sur le
plus haut sommet de San Esperito n'as pas de prix. A noté que les
changement de climat sont à l'ordre du jour, pluie et orage
seulement. Bah ouais, fallait pas vous attendre à voir neiger sur
une île paradisiaque. En tout cas niveau ambiance, Just Cause assure
grave. Grâce à tout ces petits éléments ma foi fort réaliste
(notamment les bruitages de la nature et autre bruits d'arthropode
et d'insecte en tout genre),  Just Cause parvient à nous
enchanter de par son ambiance, visiblement très soignée par les
développeurs qui ont tout misés la dessus et sur la taille de
l'île. Parce que s'ils comptaient se servir des missions
proposées par ce titre pour vendre le plus de Just Cause possible,
c'est foiré.

 

Da
King of the transition

Eh
bien non, ce n'est plus Lionel Jospin ce coup-ci, c'est moi. Je
finis mon précédent paragraphe en parlant des missions, et
j'attaque celui-ci en parlant des missions. C'est la classe
internationale ou je m'y connais pas. En tout cas mon professeur
d'Histoire Géographie m'as bien éduqué, c'est déjà ça.
Allez, terminé le 3615 My Life, passons donc à ces fameuses
missions ! Tout d'abord sachez qu'il y a les missions dîtes
principales, celles qui concerne bien évidemment le scénario (même
s'il est bancal, c'est comme ça) de Just Cause. Rien
d'ahurissants la dedans, à la manière d'un GTA il suffiras
d'aller d'un point A à un point B, de buter quelques méchants
et de détruire quelques trucs par-ci par-là pour boucler la
mission. Le problème c'est que ces missions se répètent assez
souvent. Difficile me direz vous de se renouveler dans ce genre de
jeu. Quoiqu'il en soit, les missions sont bouclées assez
rapidement. Vous buterez bien de temps en temps sur une ou deux
missions, dûes entre autres à une jouabilité qui peut vous jouer
parfois jouer des tours, mais surtout à cause de cette connerie
d'intelligence artificielles de mes deux...Rarement dans l'histoire
des GTA-Like les ennemis n'auront été si peu dangereux...ou
terriblement mortel ! Pas de bol, quand on meurt, on comprends
pas bien pourquoi. Des trucs explosent sans qu'on sache trop d'ou
ça vient exactement. A l'inverse, on peut se balader avec un taux
de recherche de 5/5 pour les deux jauges, avec hélicoptères de
police qui vous canardent et autres camions de SWAT qui viennent vous
foutre la pression...sans que ni l'un ni l'autre ne réussissent
à vous toucher ! Déconcertant. Entre deux missions
principales, vous aurez l'occasion et même le devoir de libérer
les villes et villages de l'oppression gouvernementale et du joug
des Montano. Ces petites missions qui consiste à buter tout ce qui
gêne le passage dans la ville en question, sont bien sympathique,
rompant avec le train-train des missions principales et offrant une
fois finis un accès à des missions secondaires. Ces missions
secondaires parlons en, elles sont lamentable ! Ou presque.
Encore plus banal et affligeantes que les missions principales, il
suffiras pour celle ci de livrer un paquet ou d'aller prendre
quelque chose à quelqu'un (donc d'aller à un endroit, descendre
de la bagnole et remonter dedans après avoir appuyer sur « A »
devant le mec censé intéragir avec vous) et d'aller à un autre
endroit. C'est tout ! C'est peu, mais ça fait toujours du
contenu. Et grâce aux Gscores, on a envie de toutes les faires pour
pouvoir se la péter royalement et rendre tout le monde vert de
jalousie sur le Xbox Live (dont Just Cause est exempté, pas de
coopération ou autres joyeusetés multijoueurs ici).

 

 

Si
vous aimez les GTA-Like pur et dur, peut-être n'aimerez vous pas
Just Cause. De par son énormité, Just Cause peut lasser. Mais aussi
passionner, l'ambiance « Jungle » étant vraiment bien
retranscrite, c'est véritablement sympa de se rincer l'œil sur
San Esperito. Reste des missions peu prenantes et souvent répétitive,
une jouabilités sympa mais sans plus et un design des personnages
tout simplement moche, Just Cause reste un petit jeu sympa en occaz',
histoire d'attendre sereinement le prochain Killer App.