Grâce au succès du mythique Duke Nukem 3D, le personnage phare de 3D Realms a eu le droit à une pléthore de suites plus ou moins bonnes sur divers supports en l'espace de six ans. En 1998, le héros le plus machiste au monde vient botter quelques culs et draguer quelques gonzesses dans Duke Nukem : Time To Kill, sur Playstation.

« It's time to kick ass and chew bubble-gum, and I'm all out of gum ! »

Premier constat quand on lance le jeu : il vole bien ! Blague à deux balles à part, l'introduction est tout bonnement excellente. Profitant d'un repos bien mérité, notre ami Duke part rendre visite à quelques poulettes dans une boite de strip-tease. Tout semble aller pour le mieux avant que ces en***** d'aliens viennent casser les Balls of Steel de notre héros. En effet, ils ont osé transformer sa Harley Davidson en bicyclette pour gamine ! En moins de temps qu'il faut pour le dire, Duke élimine la troupe d'aliens à l'aide de diverses armes avant de partir exterminer leurs copains jusqu'au dernier. Et tout ca sur une musique Heavy Metal. L'ambiance et l'univers de la série est bien là.

« Duke Raider ou Tomb Nukem ? »

Second constat, le jeu est énormément inspiré de Lara Croft : Tomb Raider sorti deux ans plus tôt. Duke Nukem : Time To Kill emprunte la caméra et une partie du gameplay au hit d'Eidos Interactive. La taille des niveaux, les nombreuses zones secrètes et le peu d'ennemis à l'écran (tout est relatif) offre à ce Doom-Like un grand côté exploration. Heureusement, notre héros a une palette d'actions et de mouvements impressionnante, nécessaire à tout bon jeu de ce genre. Duke peut marcher, courir, faire des roulades, s'accroupir, se retourner, se pencher sur un côté, sauter en avant, en arrière, sur les côtés, s'accrocher aux bords des décors, nager... Mais la qualité du titre ne s'arrête pas là. Il possède de bons graphismes malgré quelques bugs d'affichage, une bande son efficace grâce aux répliques savoureuses de Duke, une excellente durée de vie (comptez environ 20-30 minutes pour terminer chacun des 12 niveaux si vous arrivez à les finir) et d'ambiances remarquables. En effet, pour contrecarrer les plans des aliens, le héros machiste devra voyager à travers les époques offrant au joueur des atmosphères variées : le Los Angeles d'aujourd'hui et ses quartiers mal famés, le Far West et ses mines d'or, le Moyen Age et ses magnifiques châteaux et enfin la Rome Antique et ses jeux du cirque. Et comme si tout cela ne suffisait pas, Duke Nukem : Time to Kill est jouable à 2 en écran splitté. Préparez vous à massacrer vos amis dans 6 arènes seulement disponibles dans ce multi.

« Hey ! Get your ass out ! I make this look good. »

Les seuls petits points noirs sont la rigidité de Duke, la difficulté et paradoxalement, la taille des niveaux. Le jeu est vraiment difficile, même en Pas Mal, qui représente le mode normal. Les fans de jeux hardcore apprécieront le mode Instinct Suicidaire et la possibilité de désactiver la visée automatique élevant ainsi DukeNukem : Time To Kill au rang de Doom-Like infaisable. Quant à la taille des niveaux, certains sont tellement grands que le joueur peut s'y perdre ou ne pas trouver l'objet à récolter/ l'interrupteur à actionner pour continuer l'aventure.

En bref, Duke Nukem : Time To Kill est un bon jeu qui aurait gagné à avoir des niveaux un peu plus petits, à être plus facile et un peu plus souple. À noter que le jeu est entièrement en français et est truffé de références à la culture populaire.

Encore plus de tests sur le site TimeToTest.net