En 2007, EA SPORTS sortait son itération footballistique sur console next-gen. Après des années d'orientation axée plus arcade que simulation, FIFA rectifiait enfin le tir. Accusant un retard non négligeable sur PES à l'époque de la PlayStation 2,la franchise s'est enfin remise sur le bon chemin avec l'avènement de la PlayStation 3. Depuis maintenant quatre ans, les FIFA sont le meilleur moyen pour un amateur de ballon rond de vivre des rencontres se rapprochant de plus en plus de la réalité.

Après deux ans d'une certaine stagnation graphique, dont un FIFA 11 en deçà de nos espérances, EA révolutionne totalement le football virtuel. Aidée par une réalisation à couper le souffle et par un moteur de collisions très réussi, la simulation nous offre cette année un jeu ultra-complet, avec tous les défauts rectifiés par rapport aux précédents jeux.

 Avec FIFA 12, EA Sports nous prouve d'une manière simple et irréfutable que, dans le foot, ce sont les détails qui comptent.

Oubliés toutes les améliorations qui ne faisaient, entre nous, qu'ajouter de l'iréel au jeu. Revenir aux fondamentaux, réviser en profondeur le gameplay, corriger tous les petits bugs... Commencer par les défauts permettrait de terminer ce test en beauté. Le plus gros étant bien sûr l'arbitre. Complètement, foncièrement raté, celui-ci est sans doute le détail empêchant FIFA de prétendre à la perfection. Oui, le jeu s'en approche.

Il la frôle, la titille, la souhaite, la jalouse... Mais ce n'est pas encore cela, pas tout à fait. Pour en revenir à l'arbitre, nous pouvons tout d'abord dire que celui-ci ne siffle que le quart des fautes qu'il devrait normalement siffler. Obstructions, coups d'épaules, tacles par l'arrière... Même Mr Bussaca ne pourrait en faire mieux. Au risque de me faire piétiner par une horde déchaînée de hardcore gamers assoifés de sang me reprochant d'écorcher la licence, je dis que oui, l'arbitre est sans aucune équivoque l'un des plus gros ratages de toute l'histoire des simulations footballistiques. Tout en espérant avec ferveur que ce défaut sera corrigé dès l'année prochaine, je ne peux m'empêcher de demander si PES existerait encore  devant FIFA si l'arbitre ne venait pas ternir le tableau déjà sublime et bien rempli de la franchise d'EA Sports.

Autre défaut, plus insignifant, les tirs. Quelques-uns sont vachement trop forts, d'autres presques doux, ce contraste entre deux catégories différentes nous ramène aux tous premiers FIFA, ceux des années 90. Comment, ô grand dieu comment avoir pu passer à côté de ceci ? Au final, ce sont les tirs qui amènent les buts, et non autre chose. Nous pouvons alors légitimement nous poser la question quant à ce manquement impardonnable à ce niveau de la concurrence. Bon, PES est à des années lumière de ce que fait FIFA à ce jour. C'est sans doute ce qui permet à la licence d'EA Sports de rester dans la vague. Re-bon, les tirs ne sont pas si ratés que cela, ils sont, dirons-nous, à la moyenne, c'est à dire acceptables. On ne va pas s'étaler sur cela, mais quand  même, la perfection n'est pas si loin, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? L'année prochaine, seuls ces deux défauts auront de l'importance à nos yeux. Seront-ils rectifiés ? Réponse à voir. Maintenant, les qualités, beaucoup plus nombreuses. Tout d'abord, l'Impact Engine ! Ce fameux moteur de collisions... Par rapport à FIFA 11, ce moteur change tout en sa qualité de correcteur de bugs, dirons-nous. Finis les attaquants passant au travers des défenseurs, finis les buts fantômes, finis les blessures non comptabilisées... Que du beau jeu, seulement du beau jeu. 

Ecrit par Yacine Ouali et site crée par bankai14.

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