La plus célèbre des productions AAA de ces 5 dernières années sera de retour le 8 Novembre. S' il est quasiment certain que le Blockbuster de l'éditeur Activision battra son propre record en terme de vente, l'attention principal se tourne plutôt sur le duel qualitatif entre BF3 et MW3.

Au final une comparaison entre ces deux titres me semble désuète, car il ressort des mes impressions sur ces deux titres qu'ils ne visent pas le même public, public qui saura par avance vers laquelle de ces licences il devra se tourner. Activision a mit les petits plats dans les grands quant au développement de sa super-production James Cameronienne avec pas moins de 3 studios de développement sur le coup qui signe le retour d'Infinity Ward, le studio qui a donné ses lettres de noblesse à la licence. Du succès de Call of duty ressort un paradoxe : dans une période où la guerre est moins marqué du coté occidental, les jeux de tirs subjectifs évoluant dans un futur de 3ème guerre mondial sont légions chez le grand public. Ce paradoxe n'est à mon avis absolument pas dû à une catharsis du consommateur, mais plutôt à la recette même de Call of Duty qui reste le modèle économique type du jeu Grand public.

Tout d'abord l'aventure Solo est fidèle à ce à quoi Activision nous a habitué : une action pêchu à la pyrotechnie Hollywoodienne, doublé de situations à haute dose d'adrénaline et qui sentent bon la surcharge de testostérone. L'histoire nous fait faire le tour du globe avec une satisfaction supplémentaire pour les européens et tout particulièrement pour nous français, tant la mission de Paris restera un classique du genre. Si on pourra regretter le manque d'évolution du gameplay (toujours typé arcade), il vient se perfectionner : Les chargeurs se vident plus vite, on ressent moins les scriptes et les couloirs même si l'on nous prend toujours par la main. Le scénario quant à lui vient joliment clort la trilogie, elle ne décevra pas les fans de la série à n'en pas douter. Le solo de Call of Duty Modern Warfare 3 partage en somme les même qualités et défauts que ses aînés, un jeu Pop-corn où l'on suit l'histoire avec plaisir mais un plaisir malheureusement toujours aussi court.

Si le solo reste l'un des principaux arguments de la série, il faut quand même reconnaitre que la partie la plus importante du jeu pour la plupart des joueurs reste son mode multi-joueur. C'est d'ailleurs l'une des séries qui à démocratiser le Online sur console, et plus fort encore le FPS sur console, un genre à l'accoutumé reserver au PC.

Commençons par les nouveautés. La plus importante à mon sens reste le Call of Duty Elite, sur le papier tout du moins car lors de mon test il n'était pas encore disponible. Sorte de Facebook du frageur, COD elite permet gratuitement d'avoir accès a toute sorte de statistiques, conseils, informations sur sa façon de jouer permettant ainsi de pointer du doigt les qualités et les défauts du joueur afin d'accroitre sa marge de progression. A noté qu'une version payante existe également avec un contenu plus fourni et qui inclut les futurs DLC du titre ce qui le rend particulièrement attractif pour ceux qui sont assurés de se les acheter, mais beaucoup plus dispensable pour les autres.
Sinon, mis à part un nouvel agencement des kills streaks, l'apparition des death streaks et de nouveaux équipements il faut quand même avoué qu'on est plutôt face à un MW2 2.5 au niveau du gameplay. Pis encore il m'est venu de regretter celui de Black Ops que je considère maintenant comme meilleur à celui de MW3. Les maps sont en damiers privilégiant les attaques par derrières plutôt que frontales, le nombre nécessaire de tir pour causé la mort me parait trop faible (un comble !). 

Il n'en reste pas moins que son Gameplay typé Arcade plaira la grande majorité des joueurs et particulièrement au "Grand public" qui y reviendra régulièrement par petite dose et t et qui pourra se délecter d'un solo qui semblera (trop) court pour le core gamer, mais qui suffira amplement au joueur occasionnel. 

Force est de constaté que la force de Call Of Duty réside dans sa faculté a réunir tous les types de joueur. En adoptant les codes et le modèle des Blockbusters Hollywoodien, il en est devenu le porte étandard, surclassant même les plus grosses productions du cinéma américain en terme de bénéfice (Avatar). Mais la voie que semble avoir pris la licence m'effraie et j'ai bien peur qu'on se dirige vers des jeux façons Michael Bay.