J'avoue avoir été attiré par enslaved dès les premiers visuels parus sur la toile. Le nouveau soft de la team Ninja théory  a clairement su me faire les yeux doux pendant toute sa période de promotion. Je me suis donc jeté sur le titre le jour de sa sortie tel un consommateur affamé et éclairé que je suis. Enfin éclairé, rien n'est moins sur ...

L'histoire d'enslaved se déroule dans un futur ou l'homme a été décimé par les robots. C'est donc dans un New York dévasté et envahi par la végétation que nous faisons connaissance avec Monkey, le héros que nous allons incarner dans enslaved. Celui ci  va d'ailleurs croiser sur son chemin une jeune fille répondant au nom de Trip. Cette dernière va alors aposer sur la tête de Monkey une couronne d'esclave, obligeant ainsi notre héros a obéir au moindre désir de la belle. Notre duo va donc s'unir contraint et forcé, avec pour seul objectif de retourner au village de Trip situé a 500 km d'ici.

Cette histoire écrite par Alex Garland (la plage, 28 jours plus tard) va donc servir de base à un gameplay axé sur 3 points essentiels: la baston,  la plateforme et  l'exploration. Ces 3 différentes phases de jeux sont d'en l'ensemble plutôt équilibré. Monkey est équipé d'un baton un peu spécial, qui va lui permettre de dézinguer des hordes de robots. Le système est vraiment dynamique même si l'éventail de coup disponible est lui assez faible. Monkey dispose aussi dans son arsenal d'un nuage magique, qu'il pourra chevaucher a quelques moments de l'aventure. Ce dernier est assez maniable et plutôt agréable à diriger. Comme son nom l'indique, notre héros est un as de la grimpette. Les phases de plateforme sont très assisté, complètement dénué de challenge puisqu'il est ici impossible de tomber. Elle sont néanmoins belles a regarder et assez jouissives a enchainer. Quid de Trip qui vous accompagne tout au long de l'aventure ? Elle pourra aider Monkey en créant des diversions (et vice et versa), elle sera necessaire pour atteindre certains points à priori inaccessible et elle mettra ses compétences informatique poussées au service de Monkey.

Cette apparente diversité dans le gameplay fonctionne dans la 1ere moitié du jeu (jusqu'au village de trip). On est de plus emerveillé par des environnements superbes. Malheureusement, ses décors aussi beaux soient ils sont gachés par une technique défaillante. Les textures peinent à s'afficher et on note quelques ralentissements ici et là. Mais là ou le bat blesse, c'est lors de la 2e moitié du jeu, beaucoup moins inspiré. Les environnements sont plus ternes, les mécaniques de gameplay tournent en rond et l'ennui n'est alors plus très loin. Seule l'histoire et la relation entre les 2 protagonistes poussent le joueur à venir à bout d'Enslaved. En effet, si au début ils sont contraint et forcé de coopérer, leur relation va évoluer dans le bon sens pour en devenir  vraiment touchante. Notons aussi l'apparition d'un 3e personnages répondant au nom de Pigsy. Celuis ci s'avère très drole et vraiment réussi.

Au final, Enslaved est loin d'être un mauvais jeu. Néanmoins il s'essoufle dans sa 2e partie et laisse  un gout d'inachiver une fois fini. Il vaut cependant la peine d'être essayer, rien que pour la qualité de son écriture et le charisme de ses personnages.