La suite des aventures de Ezio Auditore da Firenze aura fini par trouver le chemin de ma console, et c'est avec un grand plaisir que je contrôle à nouveau le noble florentin devenu assassin. Désormais à Rome, son combat contre Rodrigo Borgia et ses néo-templiers se veut plus faste que jamais, et c'est un véritable GTA-like qui nous est proposé avec encore plus de quêtes à remplir dont énormément d'optionnelles. La capitale italienne se présente avec ses sept collines peuplées de petits bourgs, et l'aire de jeu ne souffre d'aucun chargement alors que notre héros la parcours à pied ou à cheval, celui-ci n'étant plus interdit dans les rues de la cité. Rome est vivante, et Ezio va devoir connaître chaque recoin de ce nouveau terrain de jeu.

L'assassin n'a rien perdu de sa superbe, et tous les coups appris précédemment sont bien sûr disponible... mais pas au début de ce Brotherhood. Sa retrouvant sans arme dans la première heure de cette aventure (et je m'arrêterai là), le voila obligé de se les acheter à nouveau, ou attendre de recroiser son ami Leo pour en reconstruire certaines. Les missions sont toujours aussi variées que dans le 2, mais se trouvent désormais notées en fonction du respect de certaines clauses telles "ne tuer personne", "ne pas perdre plus de cinq carrés de vie" ou encore "restez discret tout au long de la séquence". Voila de quoi titiller le hardcore gamer qui veut tout finir à 100% alors que l'occasionnel se satisfera du succès de sa mission. Il est donc désormais possible de recommencer une mémoire à tout moment, dans le simple but de la jouer à la perfection.

Du côté du bac à sable, nous trouvons des tours à détruire dans le but de libérer Rome du joug des Borgia. 10 tours pour 10 secteurs, lesquels une fois libres sont propres à être réaménagés par Ezio et ses florins: réouverture des boutiques (tailleurs, banques, forgerons...), acquisition de monuments, hébergement des factions amies (voleurs, mercenaires et courtisanes), rénovation de l'aqueduc et j'en passe. Les missions assassinat marquent également leur retour avec les pigeonniers, mais désormais Ezio se dote d'une confrérie qu'il recrute et envoie en mission de par le monde. Ses assassins peuvent aussi bien l'aider lors de ses propres traques, à condition d'être disponibles. Les autres missions qui nous sont affichées sur la carte concernent les voleurs, mercenaires et courtisanes, les souvenirs d'avec Christina et les inventions de Leonardo à détruire. C'est clair, il a de quoi s'occuper, notre natif de Florence!

Pour se déplacer dans la ville de Rome et sa proche campagne, le cheval est un excellent moyen de locomotion, mais des téléporteurs sous formes de fontaines (Ezio utilise les catacombes) permettent des voyages encore plus rapides, à condition d'avoir débloqué les points d'entrée et de sortie désirés. Si vous avez aimé les tombeaux de Assassin's Creed 2 (perso j'ai adoré ces séquences Tomb Raider), alors soyez heureux d'apprendre qu'ils font leur retour sous un nouveau nom: les adeptes de Romulus. Le principe est le même, mêlant recherche, plate-forme et combats; un bonheur de gameplay. Je passe sur la chasse aux coffres, plumes et drapeaux, et ne peux oublier de vous avertir que vos méninges vont surchauffer dans la résolution des glyphes, encore plus ardues que par le passé (mais quand on réussi, on se trouve trop génial).

Assassin's Creed Brotherhood, c'est à nouveau une sacrée flopée d'heures à passer en compagnie de l'ami Ezio, et encore je n'ai pas mentionné un mode multi super addictif avec son principe très simple d'avoir une cible tout en étant la proie d'un ou plusieurs autres joueurs. Ne pas se faire repérer (par ex. les PNJ ne courent pas, eux), sauter sur sa victime avant un autre, être aux aguets quant à nos chasseurs, et celui qui a le plus de points aux bout de 10 mn gagne la partie. Et là aussi, e temps défile bien vite.

Dernier point: Project Legacy, le jeu sur Facebook, est une extension gratuite mais surtout liée à Brotherhood et qui y débloque des capes pour Ezio, améliore nos assassins en plus de proposer des scénarios intéressants. A ne pas négliger, donc.