Suite du premier épisode emblématique du Live Arcade à l'origine présent en tant que mini-jeu dans PGR 3 puis porté en tant que véritable titre sur la plateforme Arcade du Live, ce Geometry Wars 2 emmène le joueur dans un espace psychédélique anxiogène à l'allure de shoot spatial ambiance dancefloor.

 

    Le jeu est doté d'un gameplay à toute épreuve correspondant parfaitement à l'intuitivité que l'on peut attendre d'un titre arcade : un stick pour se déplacer et le second pour diriger les tirs. Enfin les gachettes font offices de déclenchement de bombe intersidérale exterminant tout énergumène présent dans son rayon, mais ne rasant qu'une partie de la carte. Contrairement au premier opus, l'armement reste le même dans chaque mode de jeu - voir carrément absent pour certains- , notre petit vaisseau est donc doté d'un propulseur de missiles à champ large permettant d'occire n'importe quel ennemi sans trop de précision.

    Et des ennemis, il y en a foule et chacun ayant son propre caractère : du petit shuriken violet allant où bon lui semble, au losange bleu vous poursuivant à la vitesse d'un escargot, en passant par les cubes verts pervers évitant vos tirs, ou encore des carrés roses se scindant en deux plus petits une fois touché, vous en verrez de la faune cosmique. Sans oublier les plus design : les fameux serpents qui ne peuvent être détruits qu'en touchant leur tête bleu tout en faisant attention à ne pas entrer en contact avec leur corps chainé orange. Deux petits éléments bien pratique enfin sont présents pour aider le joueur à se dépêtrer de ses poursuivants, on note ainsi un portail qui renvoie nos tirs et explose une fois passé au travers - attention au bords ! - et le célébrissime trou noir spectral qui aspire tout autour de lui une fois activé, à utiliser avec précaution, car s'il absorbe trop d'ennemis, il implose et en lâche plein de petits bleus téléguidés à la vitesse hypersonique !

    Techniquement, le jeu ferait décoler la rétine d'un aveugle avec ce déchainement de couleurs flashy qu'un tecktonik ne pourrait renier, donnant toute cette saveur éléctro-pop-techno-dance au titre. Chaque explosion est un festival de particules colorées sur fond d'une sublime toile étoilée. Tout ça en accord avec une musique éléctro des plus agréables.

    Mais le coeur du jeu est bien évidemment le scoring, et l'élément de gameplay notable par rapport à son prédécesseur est bien sûr le multiplicateur de points. Chaque ennemi détruits lâchant plus ou moins de débris gémesques verdâtres permettent de faire encore plus s'envoler de façon célésto-cosmique son score. Si la variété des modes est bienvenue, au nombre de six, il faut reconnaitre que l'on retournera toujours vers les mêmes, à savoir le limite, faire un max de points en 3min avec vies illimités, et l'évolué, un genre de mode survie à la difficulté croissante - le mode séquence étant d'une difficulté astronomique et réservé aux astronautes.

    Un petit mot pour terminer avec le multi uniquement local malheureusement mais forcément irrésistible avec trois potes. La présence de statistiques - total de victimes à chaque partie par exemple - auraient également été appréciable. Pour un troisième épisode ?

 

    Fun, agréable mais tendu, coloré et pétillant, accessible, Geometry Wars 2 est un petit bijou du shoot'em up auquel on revient souvent et que tout amateur d'arcade se doit d'essayer sinon d'adopter - ou pas, sous peine de rapidement devenir accro !