C'est l'heure d'un nouvel épisode du feuilleton Activision Blizzard X Microsoft avec une riposte de Sony.

La fin de Call of Duty sur PlayStation, Sony ne l'envisage pas

Actuellement, trois territoires ont décidé de poursuivre leur étude du rachat d'Activision Blizzard. C'est le cas des États-Unis, de l'Union Européenne et de la Grande-Bretagne. Une deuxième phase qui n'est pas anormale pour une acquisition de cette envergure.

Dans un document long de 22 pages, Sony continue donc de plaider sa cause auprès de l'autorité de régulation britannique. Selon la société, en privant les consoles PS5 et PS4 de Call of Duty, Microsoft chercherait à amoindrir la puissance de PlayStation afin que ce ne soit plus un concurrent direct, comme Nintendo. Pour rappel, Xbox avait en effet dit que le business de Big N se portait très bien sans CoD.

L'argumentaire de Sony

Microsoft affirme que le modèle différencié de Nintendo prouve que PlayStation n'a pas besoin de Call of Duty pour être réellement compétitif. Mais cela est révélateur de la véritable stratégie de Microsoft qui veut que PlayStation devienne comme Nintendo, pour ne plus être un concurrent direct de Xbox.

Après la validation du rachat, Xbox deviendrait le seul endroit pour jouer à toutes les franchises de jeux de tir les plus vendues sur consoles (Call of Duty, Halo, Gears of War, Doom, Overwatch). L'entreprise serait alors libérée de toute pression concurrentielle. La franchise est fermement ancré dans l'esprit des joueurs : depuis la sortie de Call of Duty en 2003, tous les épisodes ont été en tête des classements.

Ignorant ces faits, Microsoft affirme que Nintendo a réussi sans avoir accès à Call of Duty. Une affirmation qui passe à côté de l'essentiel. Un grand nombre de preuves montre que Nintendo offre une expérience différente de celle proposée sur Xbox et PlayStation, parce qu'elle se concentre sur des jeux destinés à la famille qui sont très différents des FPS PEGI 18 comme Call of Duty.