Qui aurait pu le croire ? L'exclusivité Xbox Fable aurait pu être complètement différente si son co-créateur Dene Carter n'avait pas eu une source d'inspiration improbable pour développer son jeu. À savoir le jeu culte de chez Capcom : Devil May Cry.

Un peu de Devil May Cry pour le développement de Fable

Aussi improbable que cela puisse paraitre le développeur s'est confié sur tout ceci directement sur Twitter. L'homme parle sans langue de bois de Fable et de son inspiration pour son développement.

Je suis sûr que tout le monde connaît déjà ce hack, mais je vais quand même en parler, au cas où cela éviterait à quelqu'un d'être complètement à côté de la plaque pendant son développement. Il s'agit d'un indice sur la portée, lorsque vous vous sentez perdu : volez-la. Arrachez-le à 100% à un autre jeu.

Comment le monde de Fable a-t-il pris cette taille ? Parce que j'avais joué à Devil-May-Cry, et j'avais remarqué que le monde comptait quelque chose comme 82 zones. Cela ne semblait pas excessif. Il réutilisait et re-contextualisait les zones. Cela a fonctionné pour un jeu relativement court, mais de grande qualité.

J'ai littéralement compté le nombre de zones, la taille de ces zones, et le temps moyen passé dans ces zones, et j'ai utilisé cela pour bloquer le monde entier d'Albion. À l'époque, nous étions dans une spirale incontrôlable, convaincus que nous devions faire quelque chose de "grand" (quoi que cela veuille dire).

En copiant littéralement l'envergure de DMC, la densité d'interaction de Silent Hill et le style de rencontre du premier Way of the Samurai, Fable est passé d'une marche de la mort indéfinie et sans fin à quelque chose que nous pouvions vraiment terminer sans avoir jamais travaillé sur un jeu en 3D.

Est-ce que je me suis sentie mal à l'aise ? Non ! Je n'utilisais pas les thèmes, les idées ou la créativité des autres jeux, juste leur portée. C'était comme voir que la plupart des films durent 90 minutes et dire : "Oh. Je suppose que ça marche. On peut faire ça !"

Voilà un aveu et une franchise qui font du bien dans un monde fait de faux semblants et de mensonges.