Initiée par l'éditeur Panic, la PlayDate est enfin arrivée entre nos mains ! Nous avons ainsi pu tourner la manivelle pendant près de deux semaines, et faire l'expérience (en accéléré) du concept de saison de jeux. En effet, ici, pas de bibliothèque traditionnelle, mais 24 jeux dont on ne sait pas grand-chose (et cela fait partie du concept) et qui seront livrés au rythme de 2 par semaine, sans qu'on sache lesquels arrivent. Dans notre cas, ce fut 2 jeux tous les 2 jours, et on avoue que l'expérience a été assez plaisante.

Avec une telle machine, et sa proposition inédite, on a donc décidé de vous concocter un petit test vidéo, plutôt que de vous faire un long texte. On a donc invité le sieur Pillon Thomas qui avait été particulièrement hypé par la machine, afin de vous offrir un échange constructif entre plusieurs points de vue.

Et moi pendant ce temps là, j'tournais la manivelle

On va profiter de ce petit texte pour vous rappeler les détails technique de la machine.

Dans son châssis minimaliste (76 x 74 x 9mm), la PlayDate embarque donc une puce Cortex M7 cadencée à 180Mhz. Le stockage est confié à 4Go de mémoire flash, tandis que la machine profite de 16Mo de RAM et 32Ko de Cache L1 (oui, c'est totalement ridicule en comparaison de n'importe quelle machine moderne, y compris un smartphone bas de gamme). Niveau connectique on a droit à un port USB-C utile pour recharger la machine et la connecter à son ordinateur (pour gérer les jeux sur le stockage, ou s'en servir comme devkit). Le sans-fil n'a pas été oublié avec du Wi-Fi 802.11bgn 2.4Ghz ainsi qu'un module Bluetooth (qui pour l'instant sert à connecter la machine à l'enceinte portable / dock, vendu séparément).

Un écran noir et blanc de 400x240 pixel nous gratifie d'images très contrastées, tandis que la machine embarque aussi un haut-parleur mono, un jack 3.5mm et un micro. Enfin, les inputs seront confiés à plusieurs boutons (A, B, Veille, Menu, et un D-pad), à une manivelle, et à un accéléromètre à 3 axes.