Quelques heures après son annonce, Assassin's Creed Red était déjà dans la tourmente. En cause, le nom de Jonathan Dumont, accusé d’avoir créé un environnement toxique au sein d’Ubisoft Québec. L’éditeur n’a pas réagi à la controverse, mais travaillerait en interne pour en éviter une d’un autre genre. Celle autour de l’appropriation culturelle. 

Assassin's Creed Red à la recherche de l'authenticité

Après des années à le réclamer, les fans vont avoir leur Assassin's Creed au Japon. Les contours autour de projet très attendu sont encore flous, si ce n’est qu’on incarnera un ninja. Cela n’empêche pas les joueurs de déjà le comparer à Ghost of Tsushima. Les deux jeux auront vraisemblablement un point commun autre que leur setting : des consultants japonais pour s’assurer de représenter avec respect cette culture. 

D’après Axios, citant deux sources proches du développement d’Assassin's Creed Red, les développeurs vont en effet faire appel à des consultants locaux spécialisés. Ils travailleront également en étroite collaboration avec Ubisoft Japon. Le but serait alors d’éviter « le tourisme culturel » tant décrié dans certaines œuvres et protéger « l’intérêt de l’authenticité et la sensibilité culturelle ». Le média américain n’a cependant pas fourni plus de détails quant à l’ampleur de cette collaboration.

Une excellente nouvelle donc, d’autant que le procédé avait permis à Suck Punch de créer un monde et une histoire crédibles et de traiter fidèlement certains sujets dans Ghost of Tsushima. Résultat, le jeu a reçu un accueil très positif et a même été salué pour sa représentation au Pays du Soleil-Levant. On souhaite la même chose à Ubisoft avec Assassin's Creed Red. On rappelle cependant que le jeu n'est pas attendu avant au moins 2024.