Au royaume des personnages de jeux vidéo dont on ne sait pas s'ils rêvent, si on doit les aider à se réveiller, ou pas, on a récemment eu Alan Wake. Malgré les louanges émanant de sources sures, je n'y ai toujours pas joué... mais sur les conseils de JoZozo (reconnaissance éternelle) j'ai rencontré Pete.

Dans Coma, « petit » jeu flash d'une vingtaine de minutes, on dirige Pete dans un univers onirique truffé de références à des jeux connus, de Portal à Silent Hill.

Il s'agit pour Pete de délivrer sa soeur, enfermée dans les sous-sols de la maison, condamnée à mourir de faim par son père. Pete parcourt les alentours de la maison à la recherche d'un moyen pour délivrer sa soeur, dans un monde magnifique où un humour absurde mime le genre d'incohérences qui truffent nos rêves.

Ce genre de petit jeu connait une exposition grandissante depuis le phénomène Braid, et on peut lui reprocher tout un tas de défauts, de sa faible durée de vie au relatif manque de challenge, en passant par la critique en bonne et due forme d'un scénario qui cherche peut-être trop à être mystérieux, au point d'être franchement ininterprétable, selon certains joueurs.

Sauf que voilà, même si on peut facilement plomber Coma de tous ces défauts-là, il n'en reste pas moins que son jeune auteur, Thomas Brush, a mis un talent indéniable dans l'exécution des graphismes, de la bande son et de la programmation. Et si certains joueurs attachés à l'idée de vouloir trouver un sens à l'ensemble de l'aventure risquent de rester sur leur faim, certains tableaux sont tellement pertinents et vertigineux dans les significations qu'ils superposent que l'expérience vaut d'être tentée.

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