Après le passage en revue des six épisodes canoniques (dans cet article), il est plus que temps d’aborder le septième, que je découvrais totalement au cours de cette rétrospective vidéoludique. Je n’étais pas très enthousiaste pour me lancer dans ce renouveau residentevilien, peu attiré par cette ambiance qui se dégageait des rares vidéos que je regardai, à savoir du Slasher très typé année 80 saupoudré de Blair Witch pour la mise en scène (pas du tout mes genres cinématographique). C’est donc avec circonspection que je me lançai avec Ethan à la recherche de sa femme au sein de la très peu avenante résidence Baker. Et le moins que l’on puisse dire c’est que je ne m’attendais pas à ce que j’y ai trouvé…

UNE BIEN BELLE FAMILLE

Ethan Winters ne mettra finalement pas bien longtemps à retrouver Mia, son épouse portée disparue depuis 3 ans. Mais ces retrouvailles ne seront que le prélude à un calvaire autant physique que psychologique. Le début, dans la résidence secondaire, instaure une ambiance extrêmement lourde, poisseuse à l’extrême et qui pour le coup ramène l’horreur au cœur du jeu, après les errements dans l’action décomplexé des deux précédents épisodes. On nage même en plein fantastique - ce qui n’est pas très habituel pour la série - avec un être possédé qui nous en fait vraiment voir des vertes et des pas mûres. On parcourt cette partie qui fait office de prologue avec un sentiment d’impuissance absolu, ne comprenant rien à ce qui nous arrive. Nous subissons littéralement les événements.

Ethan débarque à Dulvey en Louisiane pour y retrouver sa femme disparue

Suite à cette mise en bouche qui nous laisse complètement abasourdi, nous n’avons pas le temps de retrouver nos esprits que nous faisons connaissance avec la famille Baker. Très vite on comprend qu’ils sont totalement cinglés et qu’il vaudra mieux les éviter au maximum. Ce sera l’un des objectifs au cours de l’exploration de la résidence, qui se révélera bien plus agréable et ludique qu’escomptai. Énorme partie de cache-cache avec les différents membres, chacun se réservant une partie de l’immense habitation. Le lieu de vie principal pour Jack le père, les dépendances et la serre pour Marguerite la mère et l’annexe agricole pour Lucas le fiston, que ce dernier à transformé en bastion quasi-imprenable. D’autres rencontres se feront au cours de cette tragique aventure, notamment avec Zoe, la fille Baker qui étrangement ne semble pas aussi atteinte que le reste de son cercle familial ainsi qu’avec une petite fille mystérieuse entraperçue ici et là. N’omettons pas la grand-mère en fauteuil roulant, qui saura vous surprendre par ces apparitions inattendues et qui je l’avoue m’a apporté le sourire tant elle se pointe toujours dans des endroits improbables.

La grand-mère se pointe toujours aux moments où on s'y attends le moins...

Au-delà de ce noyau dur vous serez amené à rencontrer des créatures plus anodines, connues sous l’appellation de Mycomorphe, et qui vous mettront quelques bâtons dans les roues. Mais elles se révèleront assez peu nombreuses quand on compare aux hordes qui nous assiégeaient dans les opus antérieurs. Il ne faudra cependant pas les prendre à la légère et bien appréhender chaque confrontation car les monstres champignons s’avèrent encore plus coriaces que les zombies ou les infectés. Différentes variétés de ces mycoses sur pattes se présenterons à vous - rampantes, colosses, avec piques etc… - mais il ne s’agira là que du seul type d’ennemis que vous croiserez tout au long de ce putrescent périple. On pourrait craindre une faible variété dans le catalogue des antagonistes mais croyez moi entre les Baker qui ne vous lâcheront pas la grappe et les immondices aux dents longues qui vous pourchasseront partout, vous estimerez en avoir largement pour votre compte !

Jack Baker est increvable...mais du genre vraiment!

RETOUR AUX ORIGINES

Ma grande crainte envers ce septième épisode était de ne pas retrouver l’essence de ce qui faisait Resident Evil, que la saga ne s’égare encore plus que les (plus ou moins mais plutôt plus) calamiteux cinquième et sixième opus. Mes appréhensions furent vite balayé, du moins une fois l’épilogue passé car celui-ci est tout de même assez particulier. Mais une fois rendu au cœur du jeu, dans la résidence elle-même, que de bonnes surprises qui s’enchaînèrent. Quel plaisir que de retrouver les salles de sauvegardes, les coffres, la carte, les magnétophones en remplacement des machines à écrire…et même les ‘portes à thèmes’ avec leur clés affiliées ! Le cheminement même nous ramène au premier épisode, avec le lieu principal, la cour, la résidence secondaire, quelques sous-sols peu rassurants…et même un laboratoire en fin d’aventure si on compte le ‘vrai’ épilogue qu’est ‘Not a Hero’ avec ce bon vieux Chris (j’y reviens plus bas). Non vraiment on retrouve là avec une certaine joie ce qui a fait de Resident Evil une licence culte.

Exemple de Mycomorphe, ici issu du DLC 'End of Zoe' mais dans l'ensemble ils sont tous semblable à çà.

Bien que ce retour aux sources fasse le plus grand bien, ce nouvel épisode amène tout de même son lot de nouveautés, à commencer bien sur par la vue à la première personne. Après la trilogie classique en caméra fixe, après la seconde trilogie en TPS, nous voilà donc rendu à la troisième phase de la série avec donc cette vue qui nous place dans la tête du protagoniste principal. Modernité qui fait écho à la vague dites des ‘Found Footage’ (on en revient à Blair Witch), inspiration encore plus accentuée avec les cassettes VHS que l’on découvre et qu’on peut ‘lire’ là aussi en FPS. Ce changement apporte des sensations rafraîchissantes et une nouvelle manière de découvrir un Resident Evil dit ‘principal’ (car les Chronicles et les Gun Survivor étaient eux aussi des jeux de tir à la première personne, même si pour le coup on se retrouve là plus proche des Survivor que des Chronicles qui eux était sur rails) et permet de relancer la machine Resident qui était un peu grippée auparavant (certains diront  même complètement perdue).

Une ambiance très festive en cette demeure, n'est ce pas?

L’autre grosse innovation, c’est la base technique du jeu avec ce tout nouveau moteur habilement baptisé RE engine. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il fait bien son boulot. D’une richesse graphique éblouissante et garnie de performances parfaitement calibrées pour la licence, il offre tout le potentiel qu’il faut pour se plonger dans cette nuit de cauchemar. J’ai noté cependant quelques micro-chargements impromptus lors de changement de zone, surtout quand je passai de la serre à la cour ; un écran noir de deux-trois secondes histoire que le jeu s’affiche correctement (je précise que je suis sur PS4 Fat). Il deviendra le moteur phare pour Capcom sur les Remakes du 2 et du 3…ainsi que du 4 à venir (grosse réticence de ma part quand à ce futur remake que je juge inutile. Et qu’on ne me parle pas d’une nouvelle version de Veronica si on ne veut pas me mettre en colère !)

Un peu d'air frais histoire de se changer les idées. Mais on vous poursuivra aussi dehors alors bon...

Un point qui m’a surpris – et là on entre un peu en zone spoilers – c’est le niveau du paquebot échoué que l‘on parcourt dans la peau de Mia. Je ne m’attendais pas à ce que l’on incarne d’autres personnages qu’Ethan – et encore moins sa femme qui dans le prologue nous fait montre de quelques capacités bien étranges. Néanmoins j’ai effectué ce très bon chapitre avec une Mia guérie, et donc sans ‘pouvoirs’. Je reste curieux de voir ce même niveau avec une Mia toujours contrôlée par les forces démoniaques. Je sais que cela amène à la mauvaise fin mais je me réserve ce scénario bis pour une prochaine partie.

La découverte du paquebot fut un  bon passage, très bien mis en scène avec ses flashbacks, ses apparitions, son parcours...une vraie bonne séquence qui fait quasiment office de mini-jeu dans le jeu

UN PETIT TOUR AUX ALENTOURS

Évoquons à présent les DLC et autres ‘sous-intrigues’. Déjà je n’ai pas fait une grande partie des VHS, aussi bien celles présentes dans le jeu que celles en bonus connues sous le nom de Banned Footage (je possède le jeu en version boite dites ‘Gold’ c'est-à-dire avec les différents contenus additionnels inclus, excepté ‘Not a Hero’, qui reste gratuit sur le PS Store à quiconque possède le jeu). Pourquoi ? Tout simplement car ses petites histoires annexes ne m’intéresse pas. Je ne peux donc pas juger de leur qualité. Je n’ai parcouru que la première avec l’équipe de tournage - obligatoire -  et une qui met en scène Mia si je ne m’abuse (je ne m’en souviens même pas…).

Les cassettes renferment des minis-scénarios qui complètent le lore général

On en vient alors au fameux ‘Not a Hero’. Dans le jeu principal, Chris Redfield fait une apparition remarquée en fin d’aventure, juste à temps pour tirer Ethan d’une bien mauvaise posture. Je ne reviendrai pas sur la polémique de sa reconstruction faciale, tout à déjà était dit là-dessus et pour ma part même si cela reste bizarre je ne trouve pas ce nouveau faciès aussi ignoble qu’on le prétend (d’ailleurs il y a un vrai homme derrière ce visage, ici en lien un aperçu rapide de la conception de ce ‘nouveau Chris’). Bref.

Chris Redfield, membre fondateur du BSAA,  travaille désormais en collaboration avec Umbrella afin d'éliminer les armes bactériologique de la surface du globe. Tout n'a pas été dit sur ce partenariat...

Dans ce premier DownLoad Content, nous retrouvons donc notre bon vieux Chris qui explore plus en profondeur la mine de sel à la poursuite de Lucas, le fils Baker qu’Ethan n’a pas eu l’occasion d’occire dans sa quête. Le fugitif, toujours aussi atteint mentalement malgré la mort d’Evelyne, tendra tout un tas de pièges au membre plus qu’aguerri du BSAA, qui malheureusement verra ses collègues périr dans des circonstances peu enviables. Puis il finira par investir le laboratoire qui était censé surveiller la petite fille après que la société Connections l’ait retrouvé. Et c’est donc là que l’on apprend que la famille Baker n’était pas si étrangère que çà à tout ce bazar. Car au travers de Lucas le lien est établi entre la société de Mia et la résidence de Louisiane. Cependant il semble que seul le rejeton fut de mèche avec la société pharmaceutique, le reste de sa famille n’étant pas tenue au secret visiblement. Mis dans la confidence pour examiner le comportement d’Evelyne, Lucas ne songea pas une seconde à sauver sa propre famille de l’emprise de la petite, ce qui en dit long sur le caractère du fils Baker. Pour moi ce DLC gratuit constitue donc en fait bel et bien l’épilogue de ce Resident Evil 7, celui qui révèle le fond de l’affaire et éclaire toute l’histoire d’un jour nouveau. Bien sur, L’agent Redfield réglera son compte à ce fauteur de troubles, responsable de nombreux morts (y compris ses parents) sans le moindre remords. Attention toutefois à cette dernière confrontation qui s’avère assez compliquée et dans laquelle il ne faut pas perdre le moindre instant.

Contrairement à Ethan, Chris est surarmé pour faire face à la menace

Et pour terminer ‘End of Zoe’. Qui non ne nous place pas dans la peau de la seule résidente ayant encore toute sa tête mais dans celle de son oncle Joe, coureur des Bois de son état et frère de Jack. Alors allons direct au but: j’ai adoré ce DLC ! Joe Baker n’est pas du genre à faire dans la dentelle et n’est pas particulièrement friand d’armes à feu…C’est donc à mains nues qu’il va devoir se frayer un chemin au travers du Bayou pour mettre la main sur le vaccin capable de sauver sa nièce mal en point. Oui oui, à Mains Nues ! Crochet du droit, uppercut du gauche, esquive, jeu de jambes, *hop ! hop ! hop !* On enchaine les Grendels champignonesques les uns après les autres avec un certain plaisir malsain. Le jeu de shoot se métamorphosant en jeu de boxe un peu frappadingue, pour ne pas dire en un Beat’m All sous acides, pour une bonne tranche de rigolade. Ethan en bavait des ronds de chapeau pour s’en débarrasser, Chris était équipé spécifiquement pour leur faire mordre la poussière mais Joe lui en fait de la chair à pâtée sans la moindre difficulté. Bon si un peu quand même mais c’est sans commune mesure avec les autres méthodes… je ne sais pas si les ennemis sont moins puissants ou si c’est moi qui m’éclate à les marraver à coup de poings mais quel pied j’ai pris dans ce niveau bonus !


Joe rassure sa nièce qui était sur le point de se cristaliser. Noter sur le bras du bonhomme un renfort bionique qui lui octroie une plus grande force de frappe. Des petits collectibles en forme de poupées de boxeur permettent également d'augmenter les patates de l'homme des bois pour en faire une vraie force de la nature.

Il existe tout de même quelques subtilités de gameplay: il est possible de tuer ‘en un coup’ les malandrins si on parvient à les saisir sans se faire repérer (en fait il leur brise la nuque, ce qui est absurde en soi pour tuer des ‘champignons’ mais passons…) et Joe peut user de lances de fortune qu’il confectionne au gré de ses récupérations. Il est cependant préférable de réserver ses ustensiles meurtriers aux nombreux crocodiles qui pullulent dans les marais, car pour le coup vos mains nues ils les croqueront bien avant que vous ayez réussi à les bastonner. Un ennemi récurent vous poursuivra au cours de ce mini-scénario qui évoquera aux connaisseurs Swamp Thing (ou la Créature des Marais), et je ne peux croire qu’il s’agisse là d’une coïncidence tant l’hommage confine au copier-coller. La révélation finale de l’identité de cette monstruosité m’a d’ailleurs laissé perplexe car scénaristiquement cela ne tient pas debout…mais faisons fi de cela. On n’est pas à ça prêt…

Des méchants crocodiles n'hésiteront pas à vous croquer les miches si vous ne faites pas gaffe.

Comptez 1h30 pour chacun de ces contenus additionnels. Ce qui est ‘raisonnable’ on va dire…vu que je ne les ait pas ‘payé’. Par contre je trouve dommage que Joe ne soit pas déblocable pour la campagne principale, j’aurai kiffer !

DES QUESTIONS SANS RÉPONSES

Bien que cet épisode redouté m’ait finalement conquis, j’ai quelques griefs à son encontre et surtout quelques interrogations. Commençons par ce qui est pour moi le plus fâcheux – et récurent de la saga: la lenteur du personnage. Agaçant au possible le fait qu’aucun héros de la franchise ne sache courir mais au mieux trottiner…et encore même pas vigoureusement ! Ce fait me rendait déjà fou avant - et surtout dans le 3Remake face au Nemesis - mais là en vue subjective c’est un pur cauchemar. Ethan se déplace à deux à l’heure, quelque soit la terreur lui courant après et qui menace de le bouffer ! « Prends tes jambes à ton cou, gars ! Magnes toi le train ! » Je hurle littéralement contre ma TV quand cet abruti compte les mouches alors qu’un Streumon lui colle aux basques. Parce que eux ils ne vont PAS à deux à l’heure, je peux vous l’assurer !! En moins de temps qu’il en faut pour s’en rendre compte ils fondent sur notre escargot de héros pour lui asséner de biens violentes revendications. À devenir dingue cette apathie, vraiment.

Les portes à thèmes font leur grand retour. Ici une porte corbeau...plus qu'à dénicher la clé qui correspond.

Ensuite la visée. Alors je veux bien croire que je sois une cruche pas capable d’aligner correctement les tirs en pleine tête mais là quand même on sent clairement que le jeu ‘sait’ esquiver quand notre mire pointe directement la ganache d’un champigno-freaks. La première fois on a un doute, la trentième on en est persuadé. À tel point qu’on peut s’en amuser et ‘guider’ un tant soit peu les créatures (‘un peu plus à gauche…un peu plus à droite…voilà !’). Le phénomène était déjà palpable dans le 6, mais là c’est encore plus frappant.

"Comment veux-tu que je t'explose la tronche si tu n'arrêtes pas bouger dans tout les sens!!"

Maintenant quelques questions sur notre protagoniste et sur ce qui lui arrive au cours du jeu. Parce que quand même j’ai quelques suspicions à son propos… Déjà le coup de la main tranchée rafistolé avec des agrafes… Qu’est ce que c’est que ce truc ?! Alors oui on peut ‘recoudre’ un membre fraîchement coupé mais si c’est fait par un chirurgien dans les règles de l’art. En aucun cas on peut ‘recoller’ une main de la manière décrite ici. Ce qui sous-entend donc une certaine forme de régénérescence pour Ethan lui-même, qui serait donc lui aussi sous la coupe mentale et psychique d’Evelyne ? Pareil quand sa femme lui transperce la main avec un couteau de cuisine et qu’il se ‘guérit’ en se passant un peu d’alcool (j’ai éclaté de rire), tout ça manque de ‘cohérence’ (les guillemets parce qu’on parle quand même d’un drôle de monde à la base) car Ethan n’est pas censé avoir une quelconque auto-guérison…sauf si encore une fois il bénéficie du même statut que les Baker auprès de leur maîtresse. Ce qui pose alors tout son lot de questions sur la nature même de la relation entre Evelyne et Ethan. Et surtout sur ce qu’elle attend de lui…est-il là pour tuer les Baker ? Pour la libérer et refonder une pseudo-famille composée d’elle-même d’Ethan et de Mia ? Peut-être…Tout cela est laissé à l’interprétation de chacun finalement…

Ethan ne dévoile jamais son visage...

~€~

C’est assez rare que je me lance dans un jeu qui de base ne me botte pas. Mais dans le cadre de cette intégrale et peut-être aussi un peu dans l’attente de ce bien curieux ViLLage à venir je me suis plongé tête la première dans ce Resident Evil 7. Bien m’en à pris. Mes réticences furent assez rapidement renvoyé d’un revers de la main malgré une trame de fond qui fait peu de lien avec les épisodes précédents et une ambiance plus orientée fantastique de prime abord, avant que des explications plus en phase avec la série ne viennent remettre le tout sur les rails de la cohésion globale. Agréablement surpris aussi par le retour des codes classiques de la licence, tels les coffres, les clés, le lieu unique et ses proches alentours… Un véritable retour aux origines question tonalité tout en apportant une plus-value avec cette vue subjective qui modernise la manière de parcourir un Biohazard. J’y regrette seulement la lenteur lancinante de son héros et le fait que ce dernier ne soit en fin de compte pas très attachant car pas assez développé, il y a trop de questions à son sujet. On sent beaucoup de non-dits sur son compte, beaucoup de mystères…peut-être auront nous les réponses dans Resident Evil 8 ?

Zoe Baker sous sa forme cristalline, synonyme de mort imminente. Elle sera la seule de sa famille à s'en sortir. Pourquoi ne fut-elle pas affecté comme ses parents ou son frère? Nous n'avons pas la réponse...