Je ne suis absolument pas un joueur ‘multi’. La dernière fois que j’ai du jouer à plusieurs manettes branchées dans la même console doit facilement remonter à une quinzaine d’années (période Nintendo 64/Dreamcast). Quand au fait de jouer à plusieurs via internet, je dirai pudiquement que ce n’est pas mon trip (mais alors pas du tout). Moi je suis un joueur solo, comme on dit dans le milieu. J’ai bien testouillé à sa grande époque World of Warcraft à l’occasion d’un essai gratuit de 15 jours…qui à tourné court au bout d’une heure, agacé par les autres utilisateurs. Solitaire dans la vraie vie et tout autant dans l’univers vidéoludique. C’est comme çà, je n’aime pas trop la compagnie. Cette petite digression pour dire donc à quel point l’univers des MMORPG est aux antipodes de mes attentes en jeu vidéo. Pourtant l’un d’entre eux m’a toujours titillé…par son univers, sa richesse, ses possibilités. Cela faisait maintenant bien des années que je me disais : ‘Un jour il faudra que je m’y essaie ’. Ce jeu, c’est bien entendu celui dont il va être question aujourd'hui, The Elder Scrolls Online, que j’ai enfin pu parcourir grâce au PS Now…

Le fait de s'abonner au PS Now octroie la possibilité de jouer à TESO sans frais d'abonnement supplémentaires, ce qui reste un bon deal au vu du catalogue. Par contre pour ESO Plus, qui permet d'avoir accès à l'ensemble du jeu il faut payer l'abonnement mensuel spécifique, et s'acheter le jeu si vous coupez votre compte PS Now...enfin je crois. Les subtilités de tout le mic mac du démat' sont très obscures pour moi. Pour partager mon exemple personnel, j'ai d'abord joué à la version présente sur le PS Now avant de me prendre en promotion la version du jeu incluant l'extension' Morrowind', ce qui fait que je possède une licence du titre en dehors du Now...mais n'étant pas PS+, et donc n'ayant pas la possibilité de jouer en ligne 'habituellement', si je coupe mon abonement PS Now, TESO me sera inacessible. Oui oui c'est un beau petit bordel...

UN PERSONNAGE SANS ÂME

On débute notre périple en Tamriel à l’identique de tout les titres de la série: en façonnant notre personnage, lui créant faciès, identité, caractéristique et tout le tintouin habituel de points à distiller selon notre bon vouloir. En fonction de la faction choisie, on aura accès aux races sous son allégeance et à une ‘île de tutoriel’ spécifique. Mais avant l’insulaire préparation, une petite introduction au scénario principal via une évasion de prison démoniaque de laquelle on réchappe en compagnie d’un vieux mystérieux (car comme chacun sait, c’est mystérieux, les vieux). Bref on finit sur notre île ou nous sont inculqués via quelques missions d’exploration, d’action et d’infiltration les grandes lignes directrices de la jouabilité. Et je ne vais pas mentir, au début on est un peu perdu dans tout ce dédale de messages, d’informations, de menus etc… surtout quand comme moi on n’a absolument pas l’habitude du genre. Alors on progresse à son allure, le temps de s’acclimater et de saisir les premières subtilités de gameplay. On défouraille quelques envahisseurs belliqueux et tout autant de séides squelettes à la Harryhausen en grappillant chemin faisant nos premiers niveaux de compétences.

En haut, en médaillon: Mon personnage, du nom d'Yaeck (faut pas chercher compliqué). J'ai toujours joué des argoniens (homme-lézard) dans Elder Scrolls, j'aime bien cette race.
Petit décor champêtre comme on en croise à longueur de temps. Mon perso est ici en compagnie de sa monture et d'un familier, un lutin démoniaque qui se dissimule sous une aparence de petit dragon.

Alors non je ne vais pas détailler ici toutes les subtilités, les points engrangés, les systèmes monétaires, les apports de quêtes, spécialisations de professions et tout le tralallaa car cela serait tout d’abord très barbant (enfin plus que ce que j’écris d’habitude) mais surtout inutilement long. Sachez juste que c’est très poussé et très complet et que vraiment vous pourrez à peu prêt faire ce que vous voulez de votre héros. Un cuisinier reconnu, un mage détesté, un guerrier respecté, un explorateur envié, un chimiste renommé…à vous de tracer votre route. Cependant le gros du jeu est calqué comme suit : le monde est rempli de créatures hostiles que vous devrez occire pour mieux les dépouiller de leur biens et engranger au fil de vos resquillages un butin non négligeable ainsi que de l’expérience. Cette possibilité d’évolution et de découverte est quasi infinie, les quêtes se comptent par centaines, le continent est à une échelle incalculable et le parcourir en entier sans rien faire d’autre demanderait déjà une vie. D’ailleurs toutes les contrées ne m’était pas disponibles, soit car pas créée tout simplement soit car je n’y avais pas accès. En effet pour parcourir tout Tamriel (ou du moins tout ce qui à été développé) on peut soit s’abonner au jeu (Eso Plus) soit dépenser des deniers sonnants et trébuchants pour acheter chaque région à part via les extensions (les micro-transactions fonctionnent à plein régime par ici…). C’est via ce biais que je retournai sur des Terres vidéoludiques de ma jeunesse en m’achetant la région de Vvardenfell, mieux connu par les vieux de la vieille sous le nom de ‘Morrowind’.

Quand je jouais à Morrowind il y a des millénaires de cela, j'étais emporté dans un autre monde qui me semblait infini, mystérieux, envoutant. Revoir en 2020 cette contrée m'emplit à chaque fois d'une grande vague de nostalgie. J'ai peu ou pas joué aux titres qui on suivi (Oblivion, Skyrim etc...). Pour moi Elder Scrolls, C'EST Morrowind!

C’est par là que je me fis mes premières armes, mes premières ventes, mes premières potions. Et que je pu prendre un petit logement pour mon bonhomme, en plein cœur de Vivec la capitale. Enfin ce ne fut pas si tôt que cela car avant j’ai du terminer la très longue quête d’introduction qui m’amena au Port (qui porte bien mal son nom puisqu’en en vérité c’est une grotte) pour y retrouver mon vieil ami. C’est via ce personnage que se déroulera la trame scénaristique principale, en une quinzaine de gros chapitres. Car j’ai évité au maximum de me disperser, de lancer trente mille quêtes aux quatre coins de la map…je me suis vraiment concentré sur la quête principale avec parfois quelques à-côtés quand cela m’intriguait. Et j’ai surtout beaucoup exploré. J’ai passé le plus clair de mon temps à gambader dans les décors et à fureter dans les villes. Et donc progresser dans l’histoire à un rythme assez lent, entre deux promenades. J’ai ‘terminé’ le jeu tout pilepoil au niveau 24, ce qui est très peu quand on sait que le niveau maximum actuellement est de 810 ! Et je dois dire que de finir le scénario n’a rien de bien folichon…pas de cinématique de fin, pas de scène grandiloquente…rien. Juste quelques dialogues avec les protagonistes histoire de leur souhaiter bonne continuation. Mouais, je m’attendais quand même à plus de mise en scène.

"À nous deux, Vil Félon! "

Petit point histoire, que je vais méga-résumer : Molag Bal, un démon pas très gentil veut conquérir toutes les âmes de Nirm, la planète où se déroule l’action des Elder Scrolls. L’Empereur de Tamriel tenta avec ses compagnons de mettre fin aux agissements du Daedra (c’est comme çà qu’on appelle l’équivalent de nos démons par chez eux) mais cela parti en quenouilles. Je n’ai pas trop capté comment notre perso lui se retrouva dans cet imbroglio mais en gros vous faites parti de ceux dont l’âme fut volé par Bal… mais surtout vous êtes l’élu, le protecteur, le sauveur qui pourra rétablir l’équilibre dans la Force…ou un truc du genre. Bref du grand classique de destin prophétique bla bla bla…au bout d’un moment j’ai tout simplement décroché du pourquoi du comment…car qu’est ce qu’il est bavard comme jeu ! Et qu’on passe des pages et des pages de dialogues pour t’expliquer ceci, ou bien cela…Alors au début j’ai voulu faire le bon élève et écouter toutes les histoires de mon vieux mystérieux…mais au bout de 20 heures de jeu, quand il commence à t’expliquer pour la millième fois des trucs incompréhensibles sur comment ca marche la magie et pourquoi il peut faire ci mais pas faire çà…Oh la Laaa ! C’est bon dis moi juste où je dois aller et sur qui je dois taper, le reste je m’en dépatouillerai…


Littéralement des millions de personnes on lancé une partie de TESO. Donc tout autant d'élus unique, de "Champion" dernier espoir du monde, de "Sauveur" de l'Univers que le viel homme à initié...je trouve qu'on y perds un peu en intensité dramatique et en cohérence. Mais bon c'est le jeu ma pauvre Lucette!

Vidéo de mon cru pour faire voir à quoi çà ressemble...même si je suis loin d'être représentatif de la moyenne des joueurs, plus tourné dans l'action débridée.

TOUT ÉTAIT ÉCRIT DANS LES PARCHEMINS ANCIENS, OU À PEU PRÈS… ENFIN DISONS QUE SELON NOTRE INTERPRÉTATION ET NOTRE LECTURE DES TEXTES SACRÉES, TOUT EST LÀ ; IL SUFFIT DE BIEN LIRE. PARFOIS ON COMPREND DE TRAVERS CE QU’ILS ON VOULU NOUS DIRE, OU BIEN ILS SE TROMPENT ; MAIS NON ILS NE PEUVENT SE TROMPER. C’EST FORCÉMENT UNE ERREUR DE LA PART DU LECTEUR. PAS ASSEZ CLAIRVOYANT SUR CE QU’IL EST INSCRIT SUR LE PAPIER DES TEMPS OUBLIÉS. OUI VOILÀ CE DOIT ÊTRE CELA…

J’avoue être resté comme deux ronds de flan devant la puissance de cohésion de ce monde, malgré le fait que l’on comprenne assez rapidement ses mécaniques et ses limites, le travail fourni depuis des décennies maintenant pour faire de cet univers un ensemble plausible est remarquable. Il y a tout un passé, toute une histoire à Tamriel que j’ai découvert à travers ce MMORPG. Mais bien que cela force le respect, le titre cherche trop à tout expliquer par A+B, ce qui amène à ces interminables phases d’explications qui très vite sont zappé je pense par une bonne partie des joueurs. A trop vouloir rendre le tout cohérent cela en devient assommant…et c’est dommage.

La troupe qui tenta en vain de stopper Molag Bal se réunit pur une deuxième tentative. Pour info le 'Online' se déroule environ un millénaire avant Skyrim.

Mais cette obsession du détail amène également à des pans entiers de spécialisations pour notre protagoniste, via les métiers d’artisanat ou autre gagne-pain tout aussi poussé. C’est fou de voir à quel point la moindre activité ‘annexe’ possède de strates d’évolutions, ses propres systèmes de recherches, de quêtes, de niveaux…il faut savoir contenir son personnage et ne pas se laisser submerger par la prolifération des choix et options pour ne pas se perdre dans cet éventail des possibles. Même obtenir des meubles pour habiller son habitat demande des efforts de dingue et des milliers de petites sous conditions à remplir pour obtenir ne serait ce qu’une chaise en bois…

Mon logement. Comme vous le voyez, ce n'est pas le grand luxe. Mais il faut préciser que le moyen le plus rapide de se procurer du mobilier...est de l'acheter avec des 'Couronnes' (belle formule qui dissimule en fait 'du vrai pognon! '). Il vous est fourni 1000 couronnes quand vous débutez une partie, que vous pouvez dépenser dans le 'Marché aux Couronnes' (le menu des micro-transactions). Pour ma part je me suis donc pris ces quelques biens...et je n'en aurai probablement pas plus. Avec ESO Plus il me semble que le jeu offre des couronnes mensuellement.
Plus bas, en médaillon: quelques exemples de monstres...pas forcément tous hostiles....

Ha, on en arrive au petit problème des quêtes BEAUCOUP trop longues ! Et alambiquée pour rien.
Un exemple, parmi la foultitude que propose l’aventure. Vous vous baladez tranquillement à dos de cheval sur un chemin champêtre ma foi fort agréable quand tout à coup une demoiselle en détresse surgit des broussailles et vous assaille de ses complaintes. En effet, son mari le boulanger à disparu depuis trois jours, alors qu’il était parti chercher de la farine au moulin du patelin voisin. Bonne poire comme vous êtes, vous acceptez de l’aider (dans les faits non je n’ai justement pas ‘enclencher’ ces quêtes là, mais c’est pour l’exemple) et vous voilà parti mener l’enquête auprès du bâtiment qui ne ressemble en rien à un géant. Déjà sachez que la femme aura bien pris soin de vous expliquer pourquoi elle ne peut s’y rendre elle-même, à la recherche de son mari - les enfants, le toit à réparer, la belle-mère qui doit arriver bientôt… - avant de vous lâcher. Soit. On arrive devant les pales boisées qui on manifestement connut des jours meilleurs pour constater qu’une bande de petits gobelins on prit possession des lieux. Quelques coups de cisailles plus tard, et tout autant de gerbes de sang verdâtres voilà que vous tombez sur un mot qui indique que le professionnel de la boulange à été victime d’une attaque surprise et qu’avec le meunier ils sont parti se réfugier au temple voisin, joliment nommé ‘l’Autel du Gardien des Crépuscules’. Ben voyons. Une fois sur place, le lieu est bien entendu envahit de dizaines d’ennemis, qu’il faut soit vaincre soit esquiver pour arriver à l’objectif. À savoir un courrier du chef des brigands adressé à son maître de navire dans lequel il relate la capture de deux pauvres artisans venus se réfugier là et devenus malgré eux témoins d’affaires qu’ils n’auraient pas du voir… il les envoie donc sur le bateau pour qu’ils soient emmené en temps que fraîche main-d’œuvre à la mine du Grand Ordonnateur des Foudres. La dite mine se trouve dans une autre région, et on s’y rend donc comme on peut (le voyage peut s’avérer tout aussi simple que compliqué, en fonction des possibilités que vous aurez débloqué au préalable). On débarque dans la mine un brin échaudé. On charcute tout ce qui se trouve sur notre chemin jusqu'à arriver aux cellules des prisonniers. Là vous tombez sur le boulanger et le meunier, et surtout sur un ‘boss’ (un adversaire plus coriace que ses congénères) qu’il faut bien entendu réduire en charpie. Bim Bam Boum, une fois le malandrin réduit au silence, vous libérez les prisonniers qui vous remercie et vous indique qu’ils trouveront sans vous le chemin du retour à la maison (Ouf ! ). La quête est terminé…enfin du moins la première partie, car s’enclenche direct la seconde, dans laquelle vous serez amené à vous confrontez à une secte désirant ramener un quelconque démon de l’Éther…Et après moult péripéties et bien plus d’adversaires occis - je passe la demi-dizaine de sous-quêtes qu’il faudra accomplir -  vous combattrez un mage de la foudre accompagné d’un dragon surpuissant au fin fond d’un temple oublié d’une région reculée. Une quête interminable, des dizaines d’étapes, d’ennemis, de lieux… qui je le rappelle à la base concernait un simple boulanger parti chercher de la farine! Et toutes les quêtes sont construites sur ce schéma là. Un truc en apparence simple voir anodin qui monte en épingle et vous entraîne irrémédiablement à affronter un Dieu obscur, le gourou d’une secte noire, une créature infernale ou que-sais-je encore…


" C'est avec vous qu'il faut voir pour le problème de plomberie ? "

Alors c’est sympa une ou deux fois, dans un titre pas trop long…mais alors dans un jeu déjà à la base infini ou presque, c’est d’une lourdeur. On a le sentiment de n’avancer à rien…et là je parle si on enchaîne les quêtes une par une, car il est tout à fait possible – et je pense que c’est majoritairement ce qui se passe – de lancer des dizaines et des dizaines de quêtes dans la foulée. Et donc d’avoir dans son carnet de quêtes pourquoi pas 60 ou 80 objectifs en cours…à s’en mélanger les pinceaux ! Personnellement ce n’est pas possible pour moi de jouer comme çà. Une quête à la fois, parfois deux, rarement trois. Encore heureux que les missions ne s’enclenchent pas toutes seules quand on croise un ‘donneur de quête’ et qu’on est libre de choisir de les lancer ou non. Quel cauchemar sinon !

Au-dessus et en-dessous, deux exemples de 'donneuses de quêtes', avec force sous-dialogues pour tout bien expliquer. Très vite on passe toutes ces broutilles interminables pour se concentrer sur l'essentiel: où et comment.

CELUI QUI N’AVAIT RIEN COMPRIS

Sorti sur PC en 2014 et un an plus tard sur PS4/XBOX ONE, TESO à vu passer en son sein pas moins de 15 millions de curieux. Il à connu également pas mal de patchs et de refontes du système pour en arriver à proposer un jeu extrêmement complet en terme de ‘roleplay’, mais qui reste un peu redondant en terme de ‘gameplay’. Cette légère tare en fait également sa force, étant par la même facilement accessible à un large public qui n’est pas familier du jeu de rôle massivement multijoueur. Après quelques heures de tâtonnement et d’essais on comprend les mécaniques et nous voilà parti !
Un point très appréciable, c’est la totale adaptabilité du titre. Tout est paramétrable selon vos envies, que ce soit la caméra, le mappage des touches, les options, l’affichage du HUD, ce que vous souhaitez voir à l’écran ou non…vraiment tout est fait pour que chacun puisse adapter au mieux son style de jeu. Pour dire il m’est devenu difficile maintenant de voir le peu d’options ergonomique proposé dans les autres titres !

Ça c'est ce qu'on appelle un 'Menu Complet' !

Pour en revenir sur ce sujet, je joue entièrement seul à ce MMO, et il s’agit là aussi d’un avantage certain, nous ne sommes absolument pas obligé de ‘jouer en équipe’ ou de se créer une escouade pour tenter l’aventure. Alors bien sur il arrive fréquemment que l’on se retrouve à plusieurs joueurs dans un donjon ou contre un boss. Et bien entendu on s’entraide, car pas de PvP par ici, une région étant spécifiquement dédiée à cela, à savoir Cyrodiil la région centrale avec la Cité Impériale. Quoi qu’il m’est arrivé une fois ou deux de recevoir une ‘demande de Duel’, poliment décliné, au cours de ma partie. En clair ce que propose le jeu me convient tout à fait, chacun jouant comme il l’entend sans piétiner les autres, et c’est très agréable. Il m’arrive parfois de croiser des sections entières de joueurs et quand ça arrive, cela reste impressionnant (certains groupes sont constitués de plus d’une cinquantaine de personnages !). Je me contente alors de passer mon chemin sans bruit.

Exemple parmi des centaines d'autres d'un joueur sur sa monture. La plupart on une classe folle et mon petit bonhomme à coté fait bien pâle figure (mais ce n'est pas plus mal...)

En dehors des quêtes que j’estime trop longues et des dialogues trop explicatifs, c’est un réel plaisir que de se retrouver dans The Elder Scrolls Online. Je flâne, gagnant modestement ma vie en préparant des potions ou des talismans à des commanditaires (je suis de la guilde des Mages, spécialisé dans la chimie et l’enchantement). Je passe donc le plus clair de mon temps à collecter des runes et des fleurs dans des environnements enchanteurs. Bien loin des champs de batailles et autres guerres de territoires. Bon il m’arrive aussi de sortir l’épée de son fourreau mais j’évite au maximum, ce n’est pas trop mon but quand je rejoins le serveur pour me rendre en Tamriel. Je viens ici pour me détendre après une rude journée de boulot (dans le monde bien réel celui-là) et explorer de nouveaux pays imaginaire, comme on parcourt un bon bouquin de Fantasy avant de s’endormir...

Autre familier acquis, le mini-Mammouth. Classe et mignon. Dans la catégorie des trucs que je n'ai pas capté, notez le petit symble rouge en bas de l'écran (l'épée croisée avec un arc). Je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il signifie. Il est là en permanence et rien de particulier ne se passe. J'ai cru qu'il s'agissait de l'icone indiquant qu'il était temps de réparer ses armes, ce que j'ai donc fait...mais le symbole est resté. Bon bah qu'il reste alors...mais si quelqu'un à la réponse, je suis preneur!

~€~

J’aurai mis le temps pour franchir le pas du ‘Online’, peu attiré par ce que la formule propose habituellement. Mais la découverte de cet Elder Scrolls - qui restera je pense ma seule incursion dans le milieu du MMORPG -  à su m’alpaguer et m’entrainer dans son univers complexe, cohérent... et ensorcelant . Je m’y plonge avec plaisir pour y vivre de petits riens, de rencontres, d’exploration, de loot et de cueillette. Et je n’en demande pas plus. Mes prochaines sessions me feront parcourir Vvardenfell, comme j’ai pu le faire il y a des années sur mon vieux PC, et ce toujours seul, à mon rythme, sans pression. Peut-être même un jour atteindrai-je le niveau 30… mais ne voyons pas trop loin !

 

PS:
En vérité il y a eu un autre MMO auquel je me suis essayé. LEGO Universe, qui vécu d'Octobre 2010 à Février 2012. J'aimai beaucoup ce jeu malgré une ergonomie très rude. Ce fut un vrai four et il disparu dans l'indifférence générale. Lego Dimensions fit pas mal parler de lui mais ne tint pas non plus sur la longueur (mais les figurines était chouette!). Depuis la marque à lancé Lego Worlds, qui semble mieux fonctionner.

Par contre Wikipédia indique qu'il fallait l'achat d'une boite pour y jouer. Ce qui n'était nullement mon cas...ou alors je n'en ai aucun souvenir.