En ce deuxième anniversaire de mon Gameblog, je vais dresser le bilan de l'année écoulée et voir un peu où j'en suis par rapport à lui et mes attentes, mes évolutions. Regarder un peu au delà également, surtout ma chaîne Youtube et mon compte Twitter (rien de passionnant mais bon, j'en profite vu que je suis là). Je vais surtout inclure ici deux petits articles qui en soit ne sont pas si petits mais en tout cas pas suffisamment grand pour leur consacrer un post à part entière. Le premier sera un rapide retour sur le remake de Secret Of Mana, que je n'ai pas fini et sans doute que je finirai jamais...mais pas pour les raisons que la plupart imagine déjà. Le second sera un rapide voyage dans le temps, aux USA, pour contempler un siècle à travers le Jeu Vidéo et se rendre compte de l'incroyable avancée technologique de notre civilisation (pour le pire ou le meilleur?). Il y aura aussi quelques paragraphes annexes sur des sujets qu'il me tient à cœur de partager, et comme après tout on est sur un blog. C'est parti!

BILAN COMPTABLE

Il y a un an 24 articles était publiés. Aujourd'hui il y en a 77, soit +53 en 12 mois! Sans compter les deux articles bilans (celui-ci et celui d'il y a un an)...mais il y a un peu triche! Car à l'occasion de la sortie d'Avengers Endgame j'ai réalisé une revue complète du MCU, soit 23 articles...que je fusionne en un seul 'Grand Dossier' pour être un peu plus juste. Nous revenons donc à un total de 31 articles publié dans l'année. Une bonne moyenne, je pensais en avoir fait beaucoup moins.
En terme de vues j'en suis précisément au moment de la publication de ce post à 74 197, et il y a un an j'en étais à 32 209. Ce qui signifie quand même une augmentation du nombre de vue annuel (+41 988). Si on ramène tout cela en termes de moyenne à tant de vue par article sur la période écoulée on obtient le beau ratio de 1354 vues. Soit +12 vues par posts. Modeste mais en croissance tout de même. Toujours en teme de moyenne, cela nous fait du 115 vues par jour pour mon blog (contre 88 il y a un an). Belle progression!

Je vous raconte pas la prise de tête à effectuer tout ces calculs compliqués...

Très rapide bilan de ma chaîne Youtube qui vivote toujours doucement. 42 536 vues,  870 vidéos et 60 abonnés. Ce qui est déjà énorme au vu de ce que j'y publie...Uniquement des Let's Play non-commentés et parfois quelques jeux en direct depuis ma PS4. J'ai tenté de faire un commentaire avec Shenmue mais je ne suis définitivement pas à l'aise avec cela. Pas du tout mon trip. Déjà je ne supporte pas de montrer ma tronche (même si elle est visible sur quelques-unes des vidéos à qui cherche bien) possédant comme le dit l'adage 'un physique de radio' mais en plus j'ai une voix de fausset insupportable, une diction hachée parfois à la  limite du bégaiement et m'exprimant avec beaucoup de jurons et forces insultes...Et puis ajoutons à cela le fait que je suis un bien piètre joueur qui s'énerve vite. Bref ce n'est pas demain la veille que je vais me concentrer sur ma carrière de vidéaste pour la faire croître. Je suis bien plus à l'aise à l'écrit et l'exercice du blog, c'est ce format qui me correspond. Ce n'est pas très dans l'air du temps je sais mais j'ai l'habitude d'être un ringard!

"N'oubliez pas de mettre un bonnet et de vous faire sonner les cloches!"



Prochainement je vais attaquer l'intégrale de Walking Dead avec Clémentine, que j'espère pouvoir mettre en entier sur ma chaîne. Une fois de plus sans commentaires mais je tente de trouver un créneau hebdo pour fidéliser un peu un 'public' (bien grand mot). Mais en dehors du samedi soir, le seul que j'ai de libre et donc un peu occupé par d'autres choses, je ne vois pas quand je pourrai établir un rendez-vous régulier. Ou alors je tente une contre-programmation dans la nuit de mercredi à jeudi à 3 heures du matin...Quitte à y aller à fond dans le je-m'en-foutisme, ça se tente! Et j'appellerai cela 'le rendez-vous des insomnYaeck'; je tiens peut-être une idée...

L'envie est grande de retrouver Clementine, mais quand trouverai-je le temps?

Je voulais revenir sur mon compte Twitter mais qu'il y t-il à dire en fait? Beaucoup de crétinerie pour quelques bonnes découvertes. Le seul véritable avantage de ce réseau c'est de pouvoir communiquer directement avec des journalistes jeu vidéo (en ce qui me concerne). J'y suis notamment Romain, avec lequel il m'arrive de commenter 'un peu vivement' et parfois trop d'enthousiasme ses posts. Le compte de Gameblog aussi, que je crois être tenu par Poufy, sur lequel parfois j’interviens. J'échange également quelquefois avec Panthaa, Deriv ou 87 de chez JV.com, parfois SilentJay et ses bons mots tourné façon Audiard (ne supportant pas la 'communauté' de leur site, il est bien plus aisée de communiquer avec eux via l'oisillon bleu). Étrangement alors que cela ne me dérange pas du tout avec certains, je sais que je ne me permettrais pas d'échanger avec d'autres. Je ne me vois pas par exemple lâcher un com' avec Rivaol ou Anagund, voir même Julo quand il était encore rédac’chef ; ils me sont tout à fait sympathique ce n'est pas le problème mais je ne sais pas, ce n'est pas pareil. Durant les salons, je me permets d'intervenir avec les journalistes sur place, souvent pour taquiner ou avoir des renseignements sur tel ou tel jeu. C'est vraiment sympa d'avoir ce rapport en direct avec des gens dont on lit les papiers par ailleurs. Ca change de l'époque où le seul lien avec les rédacteurs des magazines était le trombinoscope en dernière page...

Photo postée à la base par Thomas sur Twitter à laquelle j'ai ajouté quelques effets. Pour la reposter ensuite. Ce genre d'interactions sympas constitue le coté positif des réseaux sociaux...

Pour le reste je pense beaucoup de mal de Twitter. Depuis peu, je tente de m'en détacher car je sais que je peux sombrer dans les méandres de son trou noir. J'ai été il y a quelques années totalement addict à Facebook, maladivement dépendant de ces pages ignobles et son abyssale imbécilité. Parcourant des nuits entières ses murs emplis de haine et d'atrocité en tout genre. Participant à ma manière, en commentant et relayant ces torrents de haine et de bêtise. Croyant les combattre pour mieux en fait tomber dans le piège des algorithmes. J'ai failli me refaire avoir avec Twitter, et c'est difficile de ne pas trébucher. Mais je me maintiens 'à peu près'. Je n'ai 'que' 29 abonnements et 21 abonnés (mais qui sont-ils ??). Largement suffisant. Peut-être même trop.

Récemment, et qui fait parti du processus pour me libérer de ce cercle vicelard de haine, j'ai créé la page Twitter du webzine 'Le Marteau & L'Enclume'. Ceci m'oblige à poster du 'positif' et relativiser la bêtise ambiante. Alors je n'ai guère de succès avec cette page -on ne s'improvise pas Community Manager comme çà, et d'un certain coté j'en suis heureux - mais elle me 'fait du bien dans la tête' et me permet de prendre du recul face à ce réseau social. Et j'en avais cruellement besoin.

BILAN LITTERAIRE

Comme dans le bilan précédent, ce sont les articles mis en Home le weekend qui 'fonctionne' le mieux en terme d'audience, mais pourtant ce ne sont pas les plus pertinents ou les plus travaillés qui connaissent cet honneur. Encore une fois cela n'influence pas ce sur quoi j'écris et comment je l'écris car même si être mis en avant sur un site majeur du jeu Vidéo français fait plaisir ce n'est pas le but en soi. Il y a toutefois quelques articles que je me permets de relancer ici car il mérite je pense une plus grande visibilité:

-Le premier concerne le superbe jeu 'A Plague Tale: Innocence' qui m'a séduit par son ambiance, ses personnages et son contexte historique. L'un des grands jeux de 2019! Nul doute que Gameblog en reparlera dans le bilan de fin d'année...

- Le deuxième est un peu particulier. Très long papier entre revue d'un genre, nouvelle farfelue et chronique de voyage. Il s'agit de mes récits fictifs de pseudo-journaliste dans les univers des jeux Lego 'Batman 2' 'Marvel Super-Heroes' et 'Undercover'. J'ai pris un plaisir monstre à écrire ce truc complètement fou, à la base parti pour être un article-blague pour répondre aux détracteurs qui trouvaient mes textes creux et sans pertinence. Retournant la critique en analysant à l'extrême des jeux 'sans scénario' et sans grande profondeur. Résultat un article gargantuesque qui semble ne pas connaître de fin. C'est long, très long, trop long! J'ai du calmer mes ardeurs pour boucler ce papier, j'aurai littéralement pu en faire un roman. On se contentera d'une nouvelle en 3 parties. À réserver à ceux qui aime lire je pense, où qui pourrait être amusé de me voir côtoyé Clark Kent, Peter Parker ou Charles Xavier tandis que j'interviewe le candidat à la mairie de Gotham Mr Cobblepot ou le plus grand criminel de Lego City Rex Fury. Je retenterai le style dès qu'un jeu s'y prêtera, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez! (Promis je ferai moins long!!)

Peut-être l'insuccès de cet article vient de son titre peu engageant: "Carnet de notes politique et sociologique dans un monde de briques". J'aurai dû trouver mieux.

-mon bilan de Mafia III, qui s'est vu détruit à sa sortie à cause de ses innombrables bugs mais qui désormais rafistolé est un véritable bon petit jeu de derrière les fagots. Et je n'ai pas honte de dire que je l'ai adoré. Pour ses personnages, pour son décor, pour son ambiance, pour sa Poukram de sa Môman de Bande-son qui dépote tout ce qui a été fait avant et depuis lui. Je me suis pris il y a peu l'extension et il me tarde de trouver du temps pour m'y mettre! Lincoln et son syndrome post-traumatique conclue à merveille une trilogie de jeu certes pas culte mais marquante.

Lincoln Clay est physiquement revenu du Vietnam...mais pas son esprit (et ses méthodes)

-Jeu incroyable que ce Hellblade Senua's Sacrifice. Une claque qui déstabilise, qui interroge, qui secoue. Un indispensable du jeu vidéo, tout joueur qui se respecte se doit d'y avoir joué. J'ai même offert une copie à mon frère pour qu'il s'y essaie (je ne sais d'ailleurs pas ce qu'il en a pensé, il faudrait que je le lui demande...). Visuellement sublime, scénaristiquement déglingué, techniquement époustouflant. Une leçon.

À l'inverse, un article à particulièrement bien fonctionné, et ce pour une raison que j'ignore totalement. Celui sur Red Dead Redemption 2, qui culmine aujourd'hui à 10 344 vues, record absolu - et de loin!. Je n'y dis pourtant rien de particulier, surtout au milieu des innombrables textes ayant été écrits sur le sujet. La première partie de ce texte, bien plus iconoclaste car étant du point de vue d'Arthur Morgan, eu bien moins de succès...Je n'y comprendrai jamais rien à tout çà.

Je prends aussi de plus en plus mes aises dans l'utilisation technique du blog, ce qui me permet de réaliser quelques articles fantasques comme celui centré sur Control, ou ceux déjà évoqué de Red Dead et Lego, où il y a un vrai travail d'auteur, modeste mais véritable. Ou bien encore d'enchainer en un mois 23 articles sur les films du MCU, acte que certain trouveront bien futile mais qui nécessita bien du temps et d'énergie (et oui j'ai revu TOUT les films à l'occasion!).

Cette deuxième année fut donc assez productive, avec une amélioration des articles sur tous les points. J'ai déjà quelques idées pour celle à suivre, dont un dossier en plusieurs partie qui concerne un jeu à sortir en février 2020. Le temps d'en parler viendra bien assez vite...

Savez vous quel est le nom de famille de Joel?

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PETITE HISTOIRE DU XXème SIECLE AUX USA

Un passage un peu particulier ici car il va s'agir de faire prendre conscience, via une dizaine de jeu de ma ludothèque personnelle, du temps qui passe et de la vitesse à laquelle l'ère industrielle à changée à jamais la nature du monde. Un siècle, cela peut paraître long, mais quand je vois les décennies filer à toute allure (et ce de plus en plus vite au fur et à mesure que je vieillis) je me rends compte que 100 ans, ce n'est rien. Rien du tout.
Nous sommes en 2019. La chute du Mur de Berlin c'était il y a 30 ans. Le 11 Septembre il y a 18 ans. Ma naissance il y a quasi 40 ans...L'impression que c'était hier et avant-hier...À travers quelques titres dit "GTA-Likes" je vais donc évoquer un siècle d'Amérique, et rendre compte du chemin parcouru en à peine plus d'un siècle. Impressionnant, en bien et en mal.

 

On commence par Red Dead Revolver...parce qu'il faut bien commencer quelque part. Le jeu n'est pas clairement daté, il se passe juste en plein far-west, après la guerre de Sécession, soit 1865. On y voyage en carriole ou en cheval. La plus grande révolution se nomme 'Le Train'.

On continue avec du Lourd. Red Dead Redemption 2. L'action se déroule entre 1899 et 1907, soit un peu plus de trente ans après le premier des Red Dead. On reste dans une ère préindustrielle mais le jeu nous fait voir quand même quelques lieux 'modernes' comme l'usine d'extraction de la mine. Le crépuscule d'un monde est au centre de l'intrigue du jeu.

S'en suit le troisième épisode de la saga, le premier Red Dead Redemption qui va de 1911 à 1914. On y aperçoit un pistolet automatique en fin de jeu (pour Jack) et surtout une première voiture. Les chevaux de chair et de sang laissent leur place à leurs équivalents mécaniques. Les trois titres restent tout de même très proches 'industriellement' parlant, même si le 2 fait la part belle aux 'nouvelles technologies de l'époque, comme la télécommande...ou la chaise électrique!

On entame une autre franchise avec le premier des Mafia, qui court entre 1930 et 1938. Soit le début 16 ans après la fin de Red Dead Redemption et Jack au bord du Rio Grande (enfin, son équivalent Rockstarien). Un bond en avant technologique. Les voitures, la grand-ville, le Tramway déjà présent dans Red Dead 2. Imaginez que John 'Jack' Marston Junior à 35 ans quand Tommy Angelo se fait recruter en tant qu'homme de main pour la pègre italienne de Lost Heaven (mafia évoqué également dans RDR2). Rappelez-vous son enfance dans le fameux camp et transposez-le au milieu du centre-ville de Lost Heaven. 35 ans seulement et pourtant cela semble tout un monde qui sépare ces deux jeux! Surtout quand on pense à la dernière mission...à l'aéroport (quel enfer ce passage!)

Mafia II se déroule quelques temps après son grand frère. Il débute quand Vito Scaletta rentre chez lui à Empire Bay pour une permission, en 1943 (il se fera 'réformer' pour ne pas retourner à l'armée après). Songez qu'il ne se passe QUE 36 ans entre l'année de ce jeu et celle où la famille Marston s'installe à Beecher Hope. Vertigineux quand on en prend la pleine mesure...Mafia II se déroule dans une ville en pleine effervescence, inspiré entre New-York et Los Angeles (Lost Heaven c’était entre San Francisco et Chicago). Le temps des arcs et des flèches, de la chasse au bison semble être à des millénaires de là...Le soft se termine quelque part durant les années 50, non sans avoir fait un retour sur la séquence de fin du premier jeu, qui se déroule elle le 25 septembre 1951.

C'est en 1968, à New Bordeaux, que se déroule le troisième des Mafia. Et là c'est intéressant car on peut comparer la ville à celle de Saint Denis de Red Dead Redemption 2, toutes deux inspirées par la Nouvelle-Orléans. Marrant d'ailleurs de voir dans les détails que les deux jeux sont assez proches dans leur reconstitutions (les attaches de chevaux sont identiques). Tentez l'expérience si vous le pouvez: jouer une heure à Saint Denis dans RDR2 puis juste après une heure à New-Bordeaux dans Mafia III. 'Même' ville, à 60 ans d'écart. Le temps d'une vie, à peine. Jack à 73 ans quand Lincoln conquiert la ville du sud. Un véritable voyage dans le futur entre sa jeunesse et sa vieillesse. Entre sa première partie de pêche au bord de la rivière avec Arthur et ce bayou envahit par la ville et le bitume six décennies plus tard.

On change une nouvelle fois de franchise en passant à Driver, et plus particulièrement les 'Parallel Lines'. Dans l'épisode PSP on incarne Ray en 1976, avant qu'il ne devienne garagiste en 1978 quand 'TK' débarque et foute le bordel dans la Grosse Pomme. Une décennie entre Mafia III et Driver Parallel Lines (même si le premier est sorti en 2016 et le second en 2006...soit aussi une décennie) et pourtant on sent là aussi que le monde à bien changé. Changement de génération entre le dépressif qui revient de la guerre et la génération hippie. Ce Driver va nous permettre un petit bond dans le temps car si jamais vous ne le saviez pas, 'TK' fait donc un 'petit' séjour en tôle entre 1978 et...2006.

Même jeu, mais pas tout à fait même map. Et surtout pas le même monde. Nouvelles bagnoles avec nouvelles technologies incluses, internet et les téléphones portables omniprésent. Le héros lui-même croit avoir fait un bond temporel. Nous sommes un siècle après que John et Abigail réalisent une balade en amoureux sur une barque au milieu du lac. Seulement 100 ans et pourtant qu'il est loin le monde des cowboys quand on fonce à fond la caisse sur Time's Square au volant de son bolide gonflé au turbo, avec une horde de flic à nos trousses.

 

Deux ans plus tard, toujours à New-York. Ou sa sœur qui se prend pour une rockstar Liberty City. Niko Bellic débarque au Pays des Opportunités en 2008 pour assouvir sa vengeance. Comparé au jeu précédent on traverse la même ville mais d'un point de vue différent: tout deux débarquent fraichement en ville, mais l'un est américain et l'autre étranger. Léger détail qui change tout. Le portable, gadget dans Driver devient ici un véritable élément de gameplay, tout ou presque passe par lui. Trente ans plus tôt, en 1978, cet appareil était de la pure science-fiction pour TK, à ce jour c'est un élément indispensable pour le quotidien. Pour Jack Marston, cet objet n'était même pas concevable.

Et c'est là qu'on en arrive à la dernière étape de cette frise chronologique. 2013, Los Santos. Un siècle après que Jack est enterré sa mère dans Red Dead Redemption et se mette en chasse d'Edgard Ross. 99 ans seulement séparent ses deux jeux temporellement parlant. Rendez vous compte du changement radical qu'il est advenu en un seul siècle! Bien plus qu'il n'y en a eu depuis l'aube des temps pour l'humanité. Quelle décalage quand vous passez de l'un à l'autre de ces jeux, et de se dire qu'un individu né en 1914 dans le monde de Jack Marston et centenaire dans celui de Michael à vu toute cette technologie poindre et envahir le monde dans un souffle de vie.
Chacun jugera du pire et du meilleur de cette évolution fulgurante, mais ce qui est sur quand on parcourt ses différents titres - et d'autres - c'est que le monde n'a jamais autant été rapidement transformé. Cet exercice de style pourrait être intéressant également avec d'autres jeux, je pense notamment à la série des Assassin's Creed, qui fait dans l'ordre chronologique doivent faire montre de notre propre histoire et notre évolution technologique et industrielle. Peut-être me pencherai-je un jour sur la question...

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SECRET OF MANA
Le Remake

Secret of Mana est un jeu sorti sur SuperNes qui marqua toute une génération de joueur. Dont je ne fis pas parti n’ayant jamais eu la console 16 bits de Nintendo. Se pointa alors sur PS4 un refaisage du jeu, avec nouveaux graphismes mais un gameplay similaire (ou presque). La direction artistique de ce remake mis les fans en colère: c’était moche, irrespectueux, irregardable. Et donc injouable. Poussé malgré tout par la curiosité, et pour découvrir en quoi ce jeu était mythique pour certain je me prenais le titre sur la machine de SONY. Non sans avoir bien vérifié au préalable que les combats n’étaient pas en tour-par-tour, éliminatoire pour moi quelle que soit la qualité du jeu par ailleurs. Me voilà donc lançant une partie, 20 ans après tout le monde, de Secret of Mana.

Les trois personnages du jeu, ici renommés par mes soins et affublés de costumes spéciaux pour la blonde et la gamine.

J’ai arrêté d’y jouer suite au niveau qui se passe dans ce que l’on découvre être finalement un métro à l’abandon depuis des temps immémoriaux. Il est peu probable que je m’y remette un jour. Le système de levelling de ce genre de titre ne me correspond pas. Faire tourner en rond mon équipe dans trois environnement pendant des heures et des heures pour les faire grimper de niveau jusqu’au 99ème, merci mais non merci. Je n’ai ni le temps, ni la patience ni l’envie de faire cela quand je joue. Cela ne m’intéresse tout simplement pas. Si un jour il existe un code, une astuce où je ne sais quoi pour booster nos personnages à fond dès le début, peut-être que je m’y replongerai. Et encore. Car au final Secret of Mana se révèle d’un classicisme absolu. Très difficile de surcroît (je vois déjà vos visages offusqués devant cette affirmation alors que vous allez me dire que vous l’aviez fini à 5 ans en jouant avec les orteils, la tête à l’envers sur le dos du chien…) car une fois de plus il faut sans cesse faire augmenter notre team en combattant en boucle des sbires. Le contraire de passionnant en ce qui me concerne. Ennuyeux et longuet, tout cela pour un scénario vu et revu mille fois par ailleurs. Mon temps de jeu à mieux à se coltiner.

Alors oui, c'est censé être un petit garçon, mais moi j'y vois une fillette, tendance un peu cracra, très casse-cou et princesse des bacs à sable. A gauche, le bourgmestre de la grotte des nains

Mais j’aimerai revenir sur cette notion de ‘graphismes’. Non, le jeu n’est pas moche. Non ce n’est pas une horreur. Mais tout simplement il ne peut pas être plus beau que le jeu que vous conservez dans vos souvenirs. Car moi qui n’est pas connu le jeu quand j’étais mioche, je trouve ce remake graphiquement réussi, avec même certain design très chouette ! L’animation est de plus très charmante. On prend plaisir à observer les différents monstres dans le menu, ils ont pour la majorité ce que j’appelle une bonne bouille. Je ne comprends sincèrement pas en quoi ce remake a-t-il bien pu autant choquer par ses graphismes…Le remaster du Link’s Awakening à lui été très bien accueilli (du moins par les mêmes nostalgiques car chez les jeunes joueurs ce n’est pas forcément le même son de cloche…) alors qu’il offre des graphismes pas identique mais un peu quand même dans la même veine. Le mystère des réputations…

Au-dessus, l'arrivée du Dragon sur SuperNes. Au-dessous sur le remake. Qui pour prétendre que la version 16 bits est plus belle? Elle l'est dans les souvenirs des joueurs sans aucun doute, mais une comparaison image par image remets les choses en place.

Bon, sur ce coup-là j'accorde le fait que les deux gugusses sont moches. Mais il faut aller un peu plus loin que les deux premières minutes avant de juger un titre...

 

La 'Mapmonde' version 2018

Les monstres du jeu on pour la plupart une bonne tronche, et encore vous ne voyez pas les animations, qui renforcent leur coté 'trognon'

Dessous en alternance, des images de Secret of Mana 2018 et Link's Awakening 2019. Le premier est jugé visuellement moche et le second graphiquement enchanteur...A un moment faudra m'expliquer...les deux directions artistique générale sont très proche tout de  même...A moins que la Hype et l'Aura n'y soit pour beaucoup...

 

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 KREV AWARD 2019 - Le Préshow

Quelqu'un dans la salle sait-il s’il y aura des Krev Award 2019 organisé sur Gameblog? Non parce que j'ai une idée assez chiadé à réaliser pour le réveillon et j'aimerai savoir si je pouvais utiliser le décorum de la 'cérémonie' officieuse de la communauté des Blogs pour mon article-bilan de fin d'année? Je l'écrirai quoi qu'il advienne mon bilan mais juste je m'adapterai en fonction de l'existence ou non de ces Awards de blogeurs. Et oui, il s'annonce particulièrement long mon bilan...

J'ai une idée du tonerre pour mon bilan de fin d'année...j'espère trouver le temps de faire ça bien!

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AVEC DES AMIS COMME CA

Je vais maintenant aborder un chapitre qui ne va pas faire plaisir en évoquant "l'affaire Alec Holowka", le créateur du jeu 'Night In The Woods'. Ce jeu, je l'ai repéré il y a longtemps, et il est enregistré dans mon panier PS store depuis belle lurette. Un peu cher, entièrement en anglais et en démat'. Tout pour me faire attendre une éventuelle version physique...que Limited Run annonça à l'E3 de cette année. Content je fus. Puis advint le drame en cette fin d'Aout. Sincèrement je ne pense pas grand chose de cette 'affaire', qui dans le fond, ne me regarde guère. Et je ne suis pas au courant des 'bails' de par et d'autre, comme on dit aujourd'hui. Tout ce que je sais c'est que des personnalités controversées sont mêlées à cette triste histoire et qu'à la fin, un homme est décédé.

Alec Holowka et Margaret Borowski, l'héroine de son jeu-phare

Là ou par contre une certaine aigreur m'envahit, c'est sur le 'traitement' et la manière dont ce drame à pu arriver. Et j'en reviens à Twitter, immonde décharge du pire des comportements humain. Le nom d'un homme, sa réputation, son travail...sa vie, mis sur le banc des accusés du tribunal populaire, lâchés aux charognards avides de chair fraîche. Peu importe que les accusations soient fondées ou non, je m'en fous, ce n'est pas le sujet. Le sujet est de porter à la vindicte populaire des faits qui se devrait d'être porter devant la justice, devant un tribunal, un juge et des jurés. Et pas aux chiens. Si les faits s'avèrent fondés alors que la condamnation soit proclamée par un agent assermenté, la peine est méritée.

"La Bien-pensance sur Twitter" Allégorie

Cet épisode twiteresque eu pour seul bienfait de distinguer le bon grain de l'ivraie. De faire sortir du bois les soi-disant vertueux, les soi-disant 'gardiens de la morale', les bien nommés 'bien-pensants' (certains sont des journalistes de renom de la presse vidéoludique). À eux, je  souhaite de connaître un jour pareilles accusations (fondées ou non). Sincèrement et du fond du cœur. À eux qui ont 'liké', 'retweeté' le nom d'un individu en lâchant leur petit commentaire bien acerbe, bien caustique pour faire de l'audience sur ce réseau de l'enfer. Eux qui se font passer pour les 'gentils' derrière leurs bons mots et leur bonne morale. Eux qui on pointé du doigt 'le monstre', 'le différent', 'le coupable'...Eux qui auraient craché, jeté des pierres et hué comme des porcs sur le condamné qu'on mène à l'échafaud. Eux qui se prennent pour des modèles mais qui en vérité sont les pires! À juger une vie sur les seules déclarations invérifiables et invérifiés balancées sur un réseau sociopathe par des individus aux passés sulfureux.
Je ne juge pas cet homme, je ne sais rien de ce qu'il a commis, ou pas. Ce que je sais de lui, assurément, c'est qu'il à réalisé un bon jeu - encensé par les mêmes qui l'attachèrent au bûcher! - et s'est donné la mort, suite à cette vague de haine à son encontre. En quelques jours, quelques heures il à perdu travail, 'amis', réputation...projet en cours annulé sans ménagement. Mis au banc de la société et de son milieu professionnel par de simples tweets le dénigrant. Un cauchemar.
Je juge ses accusateurs et accusatrices, préférant donner en pâture le destin d'un homme sur Twitter et dans les journaux plutôt que d'aller devant un prétoire. Ces gens là sont la lie de l'Humanité. Je ne les connaissais pas avant cette histoire. J'ai désormais leurs noms en tête. Je m'en souviendrai.
Et enfin j'exècre tout les minables, les petits, les infâmes, qui par leur 'bonne conscience' on partagé, propagé, amplifié cette tragédie. En citant nommément la personne et y ajoutant de la pire et la plus dégueulasse des manières des 'bien fait pour lui!', des ' Il mérite ce bashing!' et autres joyeusetés qui font montre de la grandeur de notre espèce. Toutes celles et ceux qui pour un bon point serait prêt à balancer un nom à la Police de la Pensée. A colporter les rumeurs sur le type bizarre de l'immeuble au coin de la rue. A courir à la Kommandantur la plus proche pour signaler que la vieille voisine cache quelqu'un dans son grenier...Les mêmes qui  dans les commentaires de cette page viendront donner leur leçon de morale. Regardez-vous dans un miroir, vous et vos actes, avant de venir claironner votre supériorité éthique. Je retiens les noms, les pseudos, parfois de célébrité du petit milieu vidéoludique, parfois journaliste de grands sites. Je les vois avec un regard nouveau, je les distingue mieux. Je ne m'en ferai pas des amis. "Avec des amis comme çà..."

Dois je attendre une version boite hypothétique ou me prendre la version dématérialisée tant qu'elle est encore disponible?

Night In the Woods à vu sa sortie physique repoussée aux calendes grecques. Elle n'arrivera probablement jamais. Le jeu est toujours présent sur le PS store. Pour combien de temps?
Un homme s'est envolé une nuit dans les bois tandis que les monstres responsables de sa mort pourront observer une fois de plus le soleil se lever...

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REDACTEUR AMATEUR

Passons maintenant à un chapitre plus joyeux, et ô combien! Je vais revenir sur  ma participation en tant que rédacteur au webzine "Le Marteau et L'Enclume". Drôle de petite histoire que voilà. J'ai été contacté sur ma page Gameblog un beau jour par le Directeur de publication d'un nouveau magazine numérique pas encore bouclé, suite à mon article sur Shenmue II. Il souhaitait que j'écrive sur Shenmue III, de son annonce à sa sortie prochaine, en revenant sur le parcours un peu chahuté de la production de Yu Suzuki. Je me suis dis "Pourquoi pas?" Cela ferait une expérience intéressante.
Je précise que je ne suis pas du tout du 'milieu', je n'ai aucune formation de 'journaliste' ou de 'rédacteur' ou de quoi que ce soit de ce genre. Juste j'aime bien écrire. Et j'aime bien Shenmue. Alors j'ai tapé mon article en essayant de dire le moins de conn...bêtises possible.  Au final 7 pages pour un rendu final de pas moins de 18 dans le produit fini. Avec photos et tout. Ca fait classe.

Première page de mon premier article. Pour lire le reste (et les 349 autres pages du webzine!) il faut se prendre le numéro! ;^)

Si je devais réécrire ce papier aujourd'hui, il serait bien différent. J'y mets une bonne part de mes doutes sur ce que sera le jeu et sur la date de sortie, que je pensai serait de nouveau retardée. Depuis la démo est sortie, et le 19 novembre semble être acquis. Le 'prototype' se révèle en fait bien plus réussi que ce que les trolls et autres polémistes souhaitaient. Au vu de l'équipe allouée et du budget, ce troisième épisode des aventures de Ryo semble être un AA plus qu'honorable. Bien plus que ce que beaucoup voulait faire croire à la sortie de l'E3...(à l'époque de mes écrits c'était les dernières news du jeu...avant le 'scandale' d'opérette de l'Epic Game Store). Je ne suis pas du genre à faire le fier ou à me vanter, cet article reste une première expérience tatillonne mais honnête, et je suis très content du résultat. Bien sur le Boss à un peu retravailler le produit brut et ajouter deux trois éléments à droite à gauche pour faire lien avec le reste du dossier consacré au jeu mythique dans le numéro 1, mais à 98% le papier sort de mes dix doigts. Il est intéressant d'ailleurs de lire d'autres expériences 'Shenmuesque' que la sienne, entre le joueur qui n'a joué qu'au 1 de manière éthéré et quasiment poétique, passant tout son temps à la salle d'arcade et parvenant sans s'en rendre compte à la date butoir du Game Over ; et un test qui dézingue le remaster récent sur console moderne, lui reprochant ses bugs et la disparition des distributeurs Coca-Cola... n'ayant visiblement pas connu la version européenne du jeu sur Dreamcast, qui à l'époque n'avait déjà pas la marque incluse dans son jeu. Et en ce qui me concerne, je n'ai pas eu de bugs énorme dans ma partie, juste celui 'du ciel' et deux mineurs de caméra 'coincés' lors de cinématique dans le 1. Bref, le remaster n'est pas aussi horrible que çà, loin de là...Une fois de plus, la nostalgie est une force puissante.

Couv' du numéro 1 et celle du numéro 2, à venir donc le mois prochain

Une fois le numéro 1 sorti, on me demanda si je souhaitai continuer d'écrire pour le magazine. J'ai répondu par l'affirmative, en proposant par là-même un sujet: une revue complète de la bande-dessinée Blacksad. Il fut validé et me voilà donc parti pour parcourir de fond en comble l'œuvre de Diaz Canales et Guarnido. Je ne vais pas faire le Kéké, la rédaction de ce nouvel article fut douloureuse. Un travail de recherche et d'archives à exhumer du net et de bibliothèques, se plonger dans l'univers musical des années 50 quand on y connaît strictement rien à ce domaine, ne pas se planter dans les références et autres anecdotes. J'avais deux mois pour rendre mon papier et bien que je finalisai en avance cela me paru court. 22 pages sous Word, 13 274 mots, une dizaine de chapitres...j'espère que les lecteurs apprécieront mon travail sur le chat-détective. Il y aura même une interview paraissant aux cotés de mon analyse, suite à mes questions envoyées à Pendulo Studios via une personne de chez Microids (Non, pas Julo). Car oui j'y évoque bien sur le jeu à venir le 5 novembre (si il n'est pas repoussé comme sur Switch en décembre, mais visiblement non...) baptisé 'Under the Skin'. Le numéro 2 du 'Marteau et L'Enclume' devrait sortir à quelques encablures de la sortie du titre, si tout va bien. J’en ferai sans grand doute un test pour mon blog et pour le prochain numéro du mag'.

Mon article à paraitre sur Blacksad, dans sa version' brute'

Pour l'instant les efforts sont concentrés sur la parution de ce deuxième numéro, le travail sur le troisième viendra en temps et en heure. En ce qui me concerne, mon sujet est déjà choisi, en plus de ce test du jeu Blacksad. J'y reviendrai sur la saga X-Men de la FOX, du film de 2000 (déjà!) à la fin de Légion cet été. Encore un énorme travail de recherche et de visionnage en perspective, mais j'ai hâte de m'y mettre.
En attendant je vous invite tous à venir découvrir le numéro 1, disponible via les stores d'ebay, de la FNAC ou d'Amazon en attendant d'autres plate-forme à venir. On y parle pas uniquement de Shenmue mais également du Hellfest, du jeu de société Saboteur, de Tintin et l'album inachevé de l'Alph'Art, des versions livres-audio de la saga Harry Potter, de livres 'dont vous êtes le héros' et d'un bilan des Avengers après Endgame. A noter la présence d'un récit 'dont vous êtes le héros' de pas loin de 300 pages, qui est très appréciés par tout ceux l'ayant parcouru!
Et n'hésitez pas à venir me dire ce que vous pensez du magazine dans son ensemble, et de mes écrits en particulier ;^)

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ABONNEMENT

En ce deuxième jour anniversaire, j'ai enfin franchi le pas de l'abonnement au site. Non pas par réel besoin, même si les fonctionnalités en plus sur le blog vont me faire plaisir, mais plus pour soutenir modestement Gameblog et son travail. Je ne m'étais pas abonné à quoi que ce soit depuis mes 15 ans, alors c'est en soi un petit événement personnel. Voilà, rien de plus à ajouter à cela finalement.

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C'est la fin de ce deuxième blogversaire, en espérant qu'il y en est bien d'autres à suivre au fil des années! @Bientôt !

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