Enfin, diable qu'il était temps. J'ai terminé tous les épisodes canoniques de la série des Metal Gear Solid, ainsi que Peace Walker, si ce n'est le 4 pour l'heure. Maintenant, je me pose cette question sans qu'une réponse concrète ne me vienne : Comment ai-je pu être aussi ignorant devant cette saga à l'aura casi légendaire depuis tout ce temps. En effet, ma décision de découvrir les Metal gear remonte à seulement quelques mois de celà. Le tout premier artcile de ce blog faisant d'ailleurs bonne foie de ma parole, il n'y a qu'à voir la date. Ma principale motivation fut lorsque j'ai entendu pour la toute première fois le fabuleux thème de MGS2 qui m'a clairement fait comprendre : "Ecoutes sale connard, tu loupes quelque chose." Et bien oui, quelle claque ! Quel périple, dont je vais par ailleurs vous faire part de mes impressions, des éléments qui font que cette saga restera gravée comme l'un de mes plus grand bouleversement vidéoludique.  Oui, rien que ça.

 

Commençons par la première baffe, j'ai nommé Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty. Kojima est le plus grand auteur qu'est connu le jeu vidéo, et je comprend maintenant tout le culte derrière ce personnage. Le scénario de MGS 2 évolue et se remet en question constamment, se renouvelle à travers des révélations WTF ( un peu too much par moments ), et finis par exploser le 4ème mur pour toucher et impliquer directement le joueur. Du pur génie, dont j'ai été impressionné par la dimension de l'oeuvre, d'une richesse assez inouie qui mérite d'être souligné tant il est rare de voir une telle profondeur dans un jeu vidéo. J'ajoute que techniquement, le jeu a très bien vieilli et reste vraiment agréable à parcourir. Très propre et léché, c'est le genre qui restera graphiquement intemporel sans souffrir du temps. Le gameplay quant à lui, bien que calibré et carré, reste quelque peu frustrant et vieillot du fait de mécaniques de jeu assez barbantes et hors du temps, comme l'absence totale de pouvoir marcher tout en étant accroupis, alors que cette possibilité semble à tout point évidente pour un jeu qui se veut être une parfaite simulation de l'infiltration, dû moins avec les moyens techniques réalisables à l'époque.

 

Passons maintenant au divin. Le plus illustre des Metal Gear Solid, qui restera gravé comme l'un des plus gros choc vidéo ludique que j'ai pu connaître. Non pas par un gameplay aux petits oignons, mais par le biais d'une écriture sublime d'un personnage et d'une trame scénaristique se déroulant d'une manière fluide et sans accro. La relation entre Snake et The boss est le pilier de cet épisode. Snake considère The Boss comme sa génétrice, celle qui a donnée naissance à ses talents militaires inouïes et à l'homme qu'il est devenu maintenant. La relation qu'il a pu forger avec elle signifie tout pour lui. Elle représente à ses yeux sa joie, sa raison de vivre.  Mais quoi qu'était ce lien si fort qui les unissaient, leurs sentiments devaient être mis de côté car Snake n'est ni plus ni moins qu'un soldat dans obéissant aux ordres de sa patrie : "Jack, the mission and only the mission. Kill me now !". Le final, dramatique, restera le moment le plus marquante et mémorable de la série. The Boss encaisse la cupidité de son propre pays comme de la chair à canon, non pas par volonté, mais par loyauté d'un pur soldat voulant mener et terminer à bien sa mission malgré les retombés sur sa propre personne. "She was a true patriot". Par Metal Gear Solid 3, Kojima réussi le coup de maître de donner le point de départ expliquant l'alpha de la série, puisque la mort de The Boss est indéniablement le facteur qui va enclencher les évènements essentiels à venir dans la saga. Le chef d'oeuvre, tout simplement.

Reste Peace Walker, l'épisode sortis initialement sur PSP et dont je n'attendais pas grand chose, stigmatisant le jeu du fait qu'il soit sortis sur portable. Que nenni. C'est très simple, Peace Walker est certainement le Metal Gear le plus cool à jouer, offrant des possibilités de gameplay aux nombres hallucinants. Feature qui peut paraître sans importance, la possibilité de se mettre accroupis rend les déplacements et l'approche "sneaking" plus agréable à réaliser sur le terrain. Je d'ailleurs étonné que les anciens n'offraient pas cette possibilité minime mais si importante en soi. L'originalité de cet épisode réside dans l'intégration de gestion d'une base, la Mother Base, permettant de créer et d'envoyer des troupes régler des conflits et de façonner son propre Metal Gear tout en développant de nouveaux équipements offrant des possibilités multiples d'approches en mission. Ajoutez à celà un mode Co-op très bien intégré, et vous aurez un MGS qui vous fera passer des dizaines d'heures de plaisir ! Autre élèment suprenant, le scénario s'incrit parfaitement dans la continuité du 3ème opus, avec un Big Boss hanté et meurtris par les souvenirs de The Boss et ayant perdu toute raison de vivre. Mais la flamme va renaître en mettant au point la conception d'un Outer Heaven encore juvénil, se décrivant comme une nation pour tout homme n'ayant aucune réelle attache dans la vie si ce n'est d'être un soldat au service d'aucun pays, d'aucune cause ni d'aucune idéologie. Combattre non pas par une quelconque obligation, mais par besoin. La radicalisation de Big Boss est en marche, la suite arrive très prochainement avec Metal Gear Solid 5 qui s'annonce d'ors et déjà comme le jeu dont je n'ai jamais eu autant d'attente et d'espoir. J'aimerai terminer en signalant que la dernière heure de Peace Walker est monstrueuse d'intensitée et d'épique, bien que quelques moments un brun WTF. Mais vraiment, cet épisode loin d'être anecdotique fut excellent et m'a énormément plu.

 

Je ne m'éterniserai pas plus, même si je suis conscient que j'ai zappé d'imnonbrables choses du fait de l'incroyable richesse scénaristique dont est Metal Gear. Il y a tellement de points vastes et de thématiques pouvant être décrites et analysées dans la série, que j'ai préféré parler de l'essentiel, de ce qui fut réellement impactant et incroyable à mes yeux dans ces 3 épisodes. Je n'ai certe pas encore eu la possibilité de me plonger dans Metal Gear Solid 4 ( pas de PS3 ), mais je peux dire sans crainte que MGS est dorénavant ma saga favorite. Maintenant, cap sur Metal Gear Solid 5 où aucun jeu ne m'avait autant exité à son attente, surtout depuis la publication du plus beau trailer de jeu vidéo all of time.

DID YOU RIKE IT ?