Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, on va s'évader grâce à un jeu dont j'avais envie de vous parler depuis longtemps puisque je vais aborder le cas de Journey. Ce jeu est sorti exclusivement sur PS3 en téléchargement (sur la PlayStation Network ou SEN histoire de ne froisser personne), le 13 mars 2012 aux USA, le 14 mars 2012 en Europe et enfin le 15 mars 2012 au Japon. Le soft est développé par thatgamecompany, sous la houlette de Jenova Chen, à qui l'on doit flOw et Flower sur PS3 également, il signe avec Journey la troisième et dernière exclusivité réservée à la PS3, placée sous le signe de la poésie, marque de fabrique du concepteur. Il se murmure que Jenova Chen aurait envie de sortir du giron de Sony et publier ses prochains jeux sur plusieurs plates-formes. A quand un jeu avec la patte de Jenova Chen sur les consoles de Nintendo ou Microsoft, ou encore plus fou, carrément sur PC ou encore sur des terminaux mobiles ? A titre personnel, j'aurais bien vu Flower adapté sur iPad et autres tablettes tactiles. Fireflies sur iOS en est la preuve, mais j'en parlerais un autre jour. Revenons à Journey et plongeons ensemble dans le désert onirique de ce jeu.

 

 

Vidéo de gameplay de Journey (version bêta)

 

Il est très difficile de définir clairement ce qu'est Journey. De mon point de vue, c'est un jeu d'exploration où le joueur dirige un personnage qui ne possède pas une identité précise. Ce petit personnage encapuchonné porte une écharpe qui a la possibilité de s'allonger. Mis à part la faculté de se déplacer, le personnage peut chanter pour interagir avec le décor ou certains objets. A l'heure où une manette de PS3 possède deux sticks analogiques et 16 boutons (!), Journey n'utilise que les deux sticks analogiques et deux boutons, avec le SIXAXIS optionnel pour le déplacement de la caméra. Cette simplification des contrôles propose une accessibilité facilitée pour le jeu, ce qui permet au joueur néophyte ou confirmé de se concentrer sur ce qui se passe à l'écran. Graphiquement, ce jeu est tout simplement somptueux. Les décors sont magnifiques et la musique accompagne parfaitement l'action qui se déroule devant nos yeux. Seul point noir du soft, si on considère qu'il en est un, c'est la durée de vie du jeu, qui n'excède pas 2 h 30. Mais face à tant de ravissement, c'est un défaut minime que je ne considère pas comme recevable pour ma part, mais certains joueurs pourront y trouver une petite déception.

 

 

Journey OST - I was born for this - Austin Wintory

 

Pour des raisons techniques, je n'ai pas pu acquérir le jeu sur ma PS3, par conséquent, j'ai dû attendre ce week-end pour poser les mains sur ce soft à part. On m'avait prévenu que le jeu était court, mais je n'en avais que faire. J'avais simplement envie de faire ce voyage vidéoludique (le titre du jeu est sans équivoque), pour ma culture personnelle. J'ai donc voyagé en connaissance de cause dans ces environnements étrangement vides, où j'ai pris plaisir à me perdre, pour trouver mon chemin par la suite, même si, je l'avoue, on a dû m'aiguiller par moments pour éviter que je tourne en rond trop longtemps. Je retiens de ce jeu son calme, cette sensation d'être ailleurs, deux heures durant, avec le temps qui suspend sa course, où le quotidien s'efface devant la beauté du jeu. Journey fait partie de ces jeux qu'il faudrait montrer à tous ceux qui pensent encore que le jeu est néfaste pour l'être humain. Une fois le jeu terminé, j'ai posé la manette, et j'ai fermé les yeux pour écouter la musique des crédits et lorsque je les ai rouverts, j'étais calme, apaisé. Le jeu vidéo est capable de transmettre toutes les émotions, Journey en est la preuve. Pour peu que l'on accepte de se laisser porter, un sentiment de félicité peut vous envahir grâce à ce soft. Et ça, c'est tout simplement magnifique.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.