Bonjour à tous,

 

La PlayStation Vita est sortie hier en Europe et elle entraîne dans son sillage beaucoup d'espoirs pour Sony qui espère certainement qu'elle se vende mieux dans nos contrées qu'au Japon, où elle effectue un très mauvais début de vie. J'ai voulu profiter du braquage des projecteurs sur Sony pour vous emmener faire un voyage musical sur la première et néanmoins mythique console de la marque nipponne, la PlayStation. Avec 102 millions exemplaires vendus, elle a amorcé un changement profond dans le paysage vidéoludique en permettant notamment aux jeunes adultes de renouer avec leur passion adolescente sans complexes. Je vais présenter quatre morceaux mythiques tirés de la ludothèque conséquente de la PS1. Vous avez votre casque sur les oreilles, c'est bon ? C'est parti !

 

Driver OST - Tanner rencontre Rufus

 

Driver est une série qui a connu un destin atypique. Le premier opus, qui nous intéresse aujourd'hui est resté dans les mémoires, mais après ça, la licence a sombré dans le marasme le plus complet. Le retour en grâce a eu lieu grâce à Driver San Francisco dont je vous ai parlé sur le blog il y a un petit moment. Driver est sorti en 1998 sur PlayStation et ce que l'on retient surtout après y avoir joué, c'est la sensation de liberté de mouvement dans la ville de San Francisco. Ajoutez à cela la nervosité des courses poursuites avec ces rues en pente vertigineuses, qui permettent d'exécuter des cascades en bagnole de toute beauté, et vous obtenez un must-have de la PS1.

 

Metal Gear Solid OST - Main Theme

 

Y-a-t-il encore besoin de présenter Metal Gear Solid ? Oui, bon d'accord, pour les deux du fond qui n'auraient pas suivi, je vous renvoie à l'article que je consacre à ce jeu sur le blog. Comment parler de la PlayStation sans évoquer le chef d'oeuvre d'Hideo Kojima ? Et pourtant, croyez moi, je ne suis pas un fan absolu de la série. Mais ce jeu est une pierre angulaire de notre média à plus d'un titre. D'abord, on pense instantanément à la réalisation du titre, très cinématographique avec ses cinématiques parfaitement réalisées pour l'époque. Ensuite vient le scénario, toujours très travaillé par Hideo Kojima avec ces thèmes sous-jacents tels que la génétique et la transmission aux générations futures pour ne citer que lui. Décidément, l'année 1998 est une année faste.

 

Parasite Eve - Primal Eyes - Opening Theme

 

Ce jeu est assez nébuleux pour moi car je n'ai pas eu la chance d'y jouer. Je ne le connais que de réputation et aussi par sa genèse un peu particulière. Alors que Resident Evil, sorti en 1996, est un succès Capcom demande à ses équipes de plancher sur l'épisode suivant. En plein développement, Square débarque et débauche une partie de l'équipe de Capcom pour les faire accoucher de Parasite Eve. Ce survival horror teinté de RPG n'est jamais sorti officiellement en Europe au grand dam des joueurs mais sa réputation s'est faite grâce à l'import et à la presse spécialisée, qui a encensé ce titre. Cet engouement m'a fait acheter des années plus tard The 3rd Birthday sur PSP, qui est excellent lui aussi. Là encore, c'est l'année 1998 qui est à l'honneur avec Parasite Eve.

 

Castlevania : Symphony of the Night OST - Alucard's Theme

 

Alors que la PlayStation sonne l'arrivée de la 3D de façon tonitruante, bien qu'elle soit pixellisée, certains développeurs font le pari de sortir un jeu en 2D avec une identité esthétique forte. C'est le cas de Konami qui sortait en 1997 Castlevania : Symphony of the Night, qui reste pour beaucoup de joueurs l'un des meilleurs opus de la série. Je ne vais surtout pas prendre le risque de m'étendre sur l'histoire et la chronologie de la licence, tout simplement parce que j'aurais trop peur de dire des bêtises. Ce jeu est magnifique à tous les niveaux, la PlayStation étant parfaitement exploitée graphiquement pour rendre un hommage vibrant à tous les personnages du jeu. Castlevania est une série mythique, c'est évident, mais avec cet opus, elle atteint un sommet qui, à ma connaissance, n'a pas de nom. Au-delà du mythe, les choses ne se nomment pas.

 

J'espère que le voyage musical que je vous ai proposé a été agréable pour vous et que les notes entendues vous ont rappelé des souvenirs.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori