Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vais vous ramener quelques années en arrière, au collège, avec Bully : Scholarship Edition, appelé aussi Canis Canem Edit pour la version anglaise. Le jeu est édité est Rockstar Games et développé par différents studios de Rockstar : Rockstar Vancouver (PS2), Rockstar New England (PC, Xbox 360) et Rockstar Toronto (Wii). Le soft est sorti en octobre 2006 sur PS2, en mars 2008 sur PC et Xbox 360 et enfin en octobre 2008 sur Wii. Le joueur incarne Jimmy Hopkins, un ado de quinze ans renvoyé de nombreuses écoles. Il est envoyé par sa mère à la Bullworth Academy, un établissement qui est censé lui mettre du plomb dans la tête. Bien évidemment, rien ne va se passer comme prévu. Les critiques de la presse spécialisée ont été très bonnes, mais l'accueil public a été mitigé avec des ventes moyennes. Comme je vais le détailler plus loin, ce GTA-like est complètement maîtrisé par Rockstar, ils ont transposé les mécaniques de GTA dans un univers inédit avec talent, comme ils le feront quelques années plus tard avec Red Dead Redemption, dont je vous ai parlé il y a un certain temps.

 

Intro de Bully : Scholarship Edition 

 

Comme je vous l'ai dit, ce jeu est un GTA-like où Jimmy se retrouve dans cette école pour mauvaises graines. Il devra remplir des missions, assister à différents cours (ou non, c'est au joueur de choisir de suivre l'emploi du temps de l'école ou pas). Un aspect social est présent de façon assez conséquente, entre les rendez-vous avec les filles de l'école à draguer (éventuellement), mais surtout, Jimmy devra composer entre les différentes bandes de l'école et ne pas hésiter à se battre pour arriver à ses fins. Le scénario du jeu est écrit par par Dan Houser, l'un des pères de GTA. Graphiquement, le jeu est dans la moyenne des capacités graphiques que l'on connaissait à l'époque de la sortie du soft. Ce qui est surprenant, c'est que malgré le fait d'être cantonné à la Bullworth Academy pendant 90% du jeu, la sensation d'être dans un monde ouvert reste présente grâce à la variété des activités proposées. Les musiques du jeu n'apportent qu'un surplus d'identité limité au jeu, mais finalement, cela ne gêne absolument pas le joueur lors de sa progression. Bien au contraire.

 

Bully : Scholarship Edition OST - Carnival Date

 

J'ai une relation particulière avec ce jeu. Je l'ai acheté totalement par hasard alors que j'avais acheté ma Wii depuis peu de temps. Et même lorsque j'ai mis le jeu dans la console, je n'ai pas compris l'intérêt du jeu instantanément. J'ai donc commencé une première partie qui n'a duré que quelques minutes, avant de ranger le jeu en me disant qu'il allait prendre la poussière comme pas mal de mes jeux Wii et puis, quelques mois plus tard, je me retrouve à lire des tests de ce jeu puis à visionner des vidéotests du jeu parce que j'étais intrigué à force d'entendre que le jeu était bon, que ce GTA-like valait vraiment le coup, j'ai effacé ma première partie pour en commencer une deuxième et du coup j'ai fini le jeu en deux longues sessions, en deux jours de jeu. Comme quoi, parfois la première impression est parfois trompeuse. Bully : Scholarship Edition représente l'adolescence de beaucoup de joueurs et finalement, j'ai compris à quel point le jeu était sympa à jouer. Et vous savez quoi ? En écrivant cette chronique, j'ai bien envie de m'y remettre tiens. Juste pour le fun.

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.