Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vais vous faire plonger dans un monde sous-marin et inquiétant en vous parlant de BioShock. Ce FPS à l'ambiance unique en son genre est édité par 2K Games et développé par 2K Boston, 2K Australia et 2K Marin. Le soft est sorti en août 2007 sur PC et Xbox 360, en octobre 2008 sur PS3 et enfin en octobre 2009 sur Mac. Le joueur incarne Jack, seul rescapé d'un crash d'avion en plein milieu de l'Océan Atlantique. Alors qu'il est sur le point se se noyer il atteint la surface de l'eau et nage vers un îlot mystérieux surmonté d'un phare. Il entre dans le bâtiment pour y trouver un bathysphère dans lequel il s'engouffre. Ce faisant, il s'enfonce dans les profondeurs de l'océan pour découvrir Rapture, une ville utopique où l'éthique et la censure sont absentes. Construite par Andrew Ryan, le joueur va vite se rendre compte que Rapture n'est pas vraiment une ville où l'on rêve de passer ses vacances... BioShock a été encensé par la critique et par les joueurs et il est pour beaucoup de gamers une pierre angulaire de notre média. L'appartenance au genre FPS du jeu s'efface bien vite face à l'histoire prenante du jeu et à son ambiance particulière. Petite revue de détail.

 

BioShock - Bathysphere Intro Scene

 

BioShock reprend les codes du FPS qui consistent à avancer et à dézinguer tout ce qui s'oppose à nous. Par opposition j'entends les ennemis qui nous attaquent, évidemment. Pour se défendre, Jack, que l'on incarne peut utiliser des armes conventionnelles (pistolet, fusil à pompe...) mais il peut aussi utiliser des plasmides, qu'il obtient grâce à des distributeurs qui lui confèrent certains pouvoirs tels que la télékinésie ou le contrôle de l'électricité pour maîtriser ses adversaires. Jack devra contourner les systèmes de sécurité d'Andrew Ryan en les détruisant ou en les piratant, le créateur de Rapture considérant Jack comme un ennemi à abattre. Certaines phases de jeu feront appel à la capacité de réflexion du joueur, ce qui accentue l'idée que ce jeu est bien plus qu'un FPS. Il serait criminel de ne pas rendre hommage à la patte graphique unique du soft, avec ses univers sombres et oppressants, mais néanmoins très travaillés. Enfin la musique, composée par Garry Schyman est de toute beauté. Elle vous transporte d'un bout à l'autre de l'aventure avec une maestria incroyable.

 

BioShock OST - The Ocean on His Shoulders

 

En lisant cette chronique, je suppose que vous avez parfaitement compris que j'avais adoré ce jeu. Et pourtant, je ne suis absolument pas friand de First Person Shooter (jeu de tir à la première personne), mais alors, pas du tout. Pourtant, BioShock m'a séduit par son ambiance, l'histoire qu'il proposait également. Je vous laisse découvrir la fin du jeu, qui est absolument magistrale. Ken Levine et son équipe ont livré une partition sans fausse note à mes yeux de joueur et je suis sorti de cette expérience totalement émerveillé. Alors que si on réfléchit bien, les mécaniques utilisées dans ce jeu sont incroyablement classiques, l'enrobage du bonbon doux-amer qu'est BioShock est parfaitement maîtrisé. Je dis qu'il est doux-amer parce que les adversaires de Jack sont terrifiants, certains physiquement, d'autres moralement. L'utopie d'Andrew Ryan, qui a pris la forme de Rapture, est totalement terrifiante moralement. Le postulat de n'opposer aucune contrainte au progrès scientifique par exemple, fait de Rapture une ville devenue incontrôlable. BioShock est le premier FPS qui, une fois la console éteinte, m'a fait réfléchir aux idées d'Andrew Ryan. Et ça, c'est tout simplement énorme.     

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.