Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui je vais mettre une gabardine classe, ressortir mes implants bioniques et me déplacer avec souplesse pour vous parler de Deus Ex Human Revolution. Le soft, développé par Eidos Montréal et édité par Square Enix est sorti sur Xbox 360, PS3 et PC en août 2011 aux USA et en Europe puis en septembre 2011 au Japon. Eidos Montréal avait une énorme pression sur les épaules pour deux raisons : la première, c'est l'ambition affichée par le studio d'accoucher d'une suite crédible au premier Deus Ex sorti en 2000, un monument du jeu vidéo sur PC. La seconde raison est très simple, puisqu'il s'agit du premier jeu du studio. Autant dire qu'il avaient à coeur de ne pas se rater. Dans Deus Ex Human Revolution, le joueur incarne Adam Jensen, un ancien membre du SWAT qui s'est reconverti dans la sécurité après avoir raté une mission qui a abouti à un massacre. Dans ce monde futuriste, Adam Jensen devra faire preuve d'une palette de talents assez phénoménale. Le joueur devra quant à lui faire preuve de sang-froid et d'ingéniosité pour parvenir à avancer dans le jeu.

 

Intro de Deus Ex Human Revolution. 

 

Deus Ex Human Revolution est un jeu de tir subjectif avec des phases d'infiltration et des mécaniques de jeu de rôle. Il serait facile de critiquer en disant que DEHR mange à tous les râteliers, mais même s'il emprunte des mécaniques différentes, il le fait avec une certaine classe. Finalement l'intégration dans le gameplay est relativement fluide, avec une interactivité bien pensée, notamment sur console, ce qui était loin d'être gagné.  Graphiquement, le parti pris de ces tons noir et or sont du plus bel effet. L'immersion n'en est que plus forte, grâce à ce choix unique pour les yeux mais du coup, c'est un peu "on aime ou on déteste". Autre aspect important du soft, les augmentations. Celles-ci permettent à Jensen d'évoluer de gagner des capacités et d'en augmenter aussi certaines. Si l'idée est lumineuse, elle a tout de même ces limites : si vous augmentez la mauvaise capacité, la progression dans le jeu peut s'avérer difficile. Mais c'est aussi le charme de ce jeu : la réflexion et la prise de décision est importante à chaque instant.

 

Deus Ex Human Revolution OST - Main Theme

 

Ce jeu m'a laissé un sentiment mitigé. J'ai apprécié le jeu dans son ensemble, mais le système d'augmentations dont use et abuse Jensen m'a rebuté de prime abord. Néanmoins, après l'avoir pratiqué suffisamment longtemps, j'ai fini par l'apprécier sans limite. Le graphisme m'a sauté aux yeux avec plaisir, et le personnage de Jensen a une classe folle. C'est un héros qui donne envie de se glisser dans son costume avec une envie grandissante. Eidos Montréal m'a agréablement surpris. Et le succès n'était pas garanti comme je l'ai dit en début de chronique. Mais il a eu lieu, à tel point que le studio embaucherait pour la suite grâce à ce succès. Cette suite de Deus Ex est une réussite malgré ce mélange de mécaniques déroutant. J'ai commencé ce jeu avec un certain scepticisme, persuadé que je me perdrais sur la carte de DEHR. Il n'en fût rien. J'ai fini ce jeu d'une traite, avec un grand plaisir. La licence Deus Ex est partie sur de bonnes bases, cette suite lui fait honneur. Vous avez peut-être l'impression que je me répète, mais cela montre à quel point Eidos Montréal a réussi son pari.

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.