Bonjour à tous,

 

Pour notre quatorzième épisode, nous allons plonger dans une sombre ambiance, celle de Los Angeles en 1947, avec L.A. Noire. Développé conjointement par Rockstar et la Team Bondi, édité par Rockstar, il est sorti en mai 2011 sur Xbox 360 et PS3. Une version PC est prévue pour le 11 novembre 2011. Le joueur incarne Cole Phelps, ancien soldat marqué par le Seconde Guerre mondiale (des flashbacks entre les enquêtes rappellent ces faits) qui entre dans la police et gravit ensuite les échelons des forces de l'ordre. Dans une ambiance très travaillée, Cole Phelps résoudra des enquêtes avec un professionnalisme à faire pâlir Sherlock Holmes. Il aura même l'occasion d'enquêter sur la célèbre affaire non résolue du Dahlia Noir survenue le 15 janvier 1947. 

 

 

Intro de L.A. Noire

 

Ludiquement parlant, ce jeu ne laisse personne indifférent. Soit on adore, soit on déteste. Les développeurs ont prévenu dès le départ qu'il s'agissait d'un roman policier interactif. De ce fait il est, à mon sens, très assisté et très haché dans son déroulement. En clair, on voit une cinématique, puis on se rend sur une scène de crime, ensuite on interroge les suspects et enfin on tire nos conclusions. Avant la sortie du jeu, beaucoup attendaient un monde ouvert à la GTA où l'on se baladerait à loisir pour se rendre sur les lieux du crime à notre convenance. L'influence du nom de Rockstar y fût pour beaucoup dans cette attente. Mais il n'en est rien. Le joueur va du point A au point B passant de mission en mission. La construction linéaire a déplu à certains ou enchanté les autres.

 

Thème principal de L.A. Noire

 

Mon avis personnel sur ce jeu revient sur cette linéarité, mais curieusement elle ne m'a pas dérangé. Ce qui m'a chagriné un peu plus, c'est le coté robotisé des interrogatoires. Sous forme de trois choix, Vérité, Doute ou Mensonge, j'ai souvent eu la sensation de vouloir éteindre la console sauvagement pour changer le cours de l'interrogatoire. Mais je ne l'ai pas fait par intégrité de la partie. Un des points forts du jeu est la capture du visage extrêmement réaliste. Malgré les défauts que j'aie pu énoncer plus haut, pour peu que l'on se laisse embarquer par l'ambiance, et que l'on accepte le concept de roman noir interactif, ce jeu a franchi une nouvelle étape dans le réalisme ludique. Team Bondi et Rockstar ont fait de leur mieux pour obtenir un jeu atypique, pour cela, c'est un pari gagné. Malheureusement la Team Bondi n'aura pu développer que L.A. Noire puisque le studio australien é été placé en liquidation judiciaire le 30 août 2011. Triste sort pour une entreprise qui a tenté de sortir des sentiers battus. 

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.