On continue ce retour vers le passé avec un récapitulatif des jeux du PSN. Par nature, des jeux plus modestes, moins ambitieux, mais pas forcément moins réussis ou intéressants. M'étant abonné au PlayStation +, j'ai mis les mains sur une sélection assez hétéroclite de titres, au gré des jeux proposés chaque mois. Ce qui ne m'a pas empêché d'acheter d'autres jeux durant l'année ceci dit.

Joe Danger
On est d'abord pris par l'esthétique colorée et cartoon, les animations de chute du héros, ses saluts à la foule en délire et son ventre bedonnant, mais on reste pour le challenge de ses niveaux. Sous ses airs enfantins et ses débuts aisés, le titre cache d'ailleurs presque trop bien son jeu. Facile de n'en rester qu'à la première impression, d'un jeu ou l'on se balade, ou les scores grimpent sans effort dans les millions. Mais la profondeur du jeu, qui réside surtout dans le level design de ses niveaux avancés, est redoutable d'efficacité. Réussir à collecter toutes les pièces d'un niveau en temps limité, rester constamment en roue arrière sur un chemin semé d'embûches, trouver les étoiles cachées, autant d'objectifs qui demandent une bonne connaissance des niveaux et une exécution parfaite. Savoir quand économiser son boost, comment voler par dessus un obstacle, quelle ligne emprunter, ce n'est pas le même challenge qu'un Trials HD mais cela ne s'improvise pas. La longueur des niveaux et leur difficulté peut les rendre parfois frustrant ceci dit. Un titre efficace qui se révèle sur la longueur. 
Prix du jeu qui cache bien son jeu

Final Fantasy VIII
La disponibilité d'anciens jeux sur le PSN a parfois du bon. Elle m'a notamment permis de reprendre ce RPG auquel j'avais déjà joué mais que, par manque d'investissement dans le système de jeu, j'avais dû me résoudre à laisser tomber au dernier disque, coincé contre un boss trop fort, sans possibilité de revenir en arrière pour leveler.
De retour avec la gniak et une expérience de gamer plus rôdée, je suis retourné sur le Final Fantasy qui m'avait le moins plu. Et cette fois-ci, plus de problème de compréhension du gameplay, j'ai tout fait comme il fallait, j'ai passé du temps à voler des magies, à bichonner mes G Forces, à faire des tours et détours, pour m'assurer que leurs stats étaient au max, qu'elles apprenaient des compétences utiles, à vérifier la distribution sur chaque personage à chaque séparation du groupe, à faire les quêtes annexes pour m'assurer que je n'en loupais pas une, pour être certain de ne jamais être pris au dépourvu... Et pour être honnête, c'est franchement pas palpitant. C'est même carrément chiant. Obtenir des nouvelles armes doit être impossible sans soluces tellement les conditions sont obscures et délicates à satisfaire. Le vol de magie est l'activité la moins glamour et la plus rébarbative imaginable, passer son temps à affronter des ennemis endormis en priant pour que cet abruti de Zell vole plus d'une magie à la fois.
Et puisqu'on parle des personnages, je les ai trouvés mieux que dans mes souvenirs, (sauf Zell, faut pas déconner), mais ça reste très loin d'être mémorable. Les événements s'enchainent de manière imprévisible et souvent incohérente (presque tous les personnages se retrouvent avec d'énormes responsabilités sans qu'on ne comprenne trop comment ou pourquoi, comme Squall, Seifer, ou Linoa...). L'esthétique du jeu m'a semblé toujours bien trop flashy (Esthar est notamment bien ridicule, mais aucun lieu n'est vraiment épargné). Le seul truc qui m'a un peu parlé, c'est le personnage de Laguna, que j'ai trouvé assez classe et plutôt sympathique. Bien plus intéressant que le reste du casting. Ceci dit, avec 80 heures au compteur, l'ensemble des G Forces et des levels à ne plus savoir qu'en faire, je crois  que je peux ne plus nourrir de remords d'être passé à côté de ce titre.
Prix du jeu ou on nous donne un uniforme trop classe et ou on doit se taper la veste avec la moumoute trop moche le reste du jeu

Zen Pinball
Un jeu de flipper. Pas d'attrait particulier pour le flipper à la base, pas vraiment de sensation sur cette version, pas très clair sur les bonus et autres fonctionnalités des différentes tables, plutôt moche. Malgré ma tendance naturelle aux trophées, c'est sans surprise que je ne me suis pas obstiné sur ce jeu. J'avais passé bien plus de temps à l'époque sur la version gratuite Windows.
Prix du jeu aussi rasant qu'il en a l'air

Sam & Max The Devil Playhouse
Un de mes premiers point and click. Premier Sam & Max en tout cas. Et le prise de contact n'est pas optimale, puisque la technique sur cette version PS3 est vraiment décevante. Modélisations à la serpe, ralentissements, temps de chargements incessants, maniabilité d'une rigidité étonnante. Et pourtant l'écriture est sympa, y'a une bonne ambiance, une bonne musique et quelques énigmes bien trouvées. En me forçant un peu j'ai fait les 3 premiers épisodes. Mais bon, ça reste tout de même étrangement limité, les gags sont loin d'être toujours drôles (le singe de l'espace par exemple...). Au risque de me répéter, je ne comprends pas comment on peut encenser un point and click pareil et cracher sur le "non gameplay" d'Heavy Rain en même temps. Un épisode a environ 5 ou 6 tableaux étriqués, avec 4 ou 5 éléments interactifs et des persos avec une poignée de lignes de dialogues. Les énigmes ont une seule solution qu'il faut impérativement trouver pour progresser, et le tout se controle de manière fort peu intuitive. Au final, j'ai passé un moment sympa, les répliques de Max y étant pour beaucoup. Les ambiances différentes d'un épisode à l'autre sont aussi vraiment bien trouvées.
Prix du jeu "hit or miss", ou les moments fendards se disputent les blagues moisies et le gameplay bien lourd

Echoes
Dans la masse des Minis offerts dans l'abo PS+, Echoes est un des premiers qui est sorti du lot. Un principe bête comme ses pieds : récupérer des pastilles dans des environnements 2D clos. Ca sonne un peu Pacman dit comme ça, mais il y a plus de liberté au niveau des trajectoires, et quelques twists au niveau du gameplay. Notamment les Echoes du titre, qui sont des répliques de votre personnage qui parcourent des sections de vos trajectoires passées. On doit donc penser à l'avance ces déplacements, et suivre des trajectoires toujours plus torturées pour pouvoir s'en sortir. Un bon sentiment d'urgence, une bonne dose de tactique et d'improvisation sur l'instant donne à chaque petite session un piment bienvenu.
Prix du jeu qui se fait le mieux passer pour un minijeu

Castle Crashers
Celui ci, on l'a attendu. Sorti depuis deux ans sur le XLA, annoncé comme prêt dès les premiers jour de l'été, on a dû attendre septembre pour mettre la main dessus. Et perso, ça reste une déception. Alors oui, la musique est vraiment pas mal, l'aspect over 9000 peut faire sourire, mais j'ai rapidement trouvé des limites à mon plaisir. Le gameplay semble de base plutôt riche, avec des coups, des combos, des magies spécifiques à chaque personnage et une ribambelle de variantes à débloquer. Mais aucune sensation. Les arènes se sont avérées être des calvaires à jouer, montrant le peu d'intérêt intrinsèque du gameplay du jeu. Trop souvent mes coups tapent dans le vent, apparemment à cause d'un décalage de mon perso, trop haut par rapport à sa cible, qui elle n'a pas de problème à m'enchainer. A quatre, supposément le point fort du titre, l'action est juste illisible, on bourrinne encore plus, on tape sans savoir ou l'on est, si on tape bien sur un ennemi ou un compagnon (quand celui ci a eu la riche idée de prendre un mob pour avatar...), on saute vaguement en espérant aboutir à un combo aérien un peu au hasard. Et puis pour toutes les scènes qui m'ont fait sourire, il y en a eu autant ou ça m'a paru vraiment forcé. Echapper à un monstre sur des biches propulsées par leur propre chiasse, waouh. Au final, un jeu loin d'être passionnant en solo, et pas trop désagréable en coop. Mais comme souvent avec les jeux coop, c'est plus la qualité des potes que du jeu qui dicte si je passe un bon moment.
Prix de l'esbroufe

DLC de Fallout 3
Le genre de surprises auquel on ne s'attend pas mais qui fait fichtrement plaisir. Je n'aurai jamais payé pour ces extensions réputées pas forcément passionnantes et surtout bien buggées, mais comme on me les "offre", je les accueille volontiers. Comme j'aime à le répéter, j'ai une relation conflictuelle avec Fallout 3. J'ai passé 130h dessus, en lui trouvant quantité de défauts. Et y retourner m'a fait prendre conscience de ces défauts à nouveau. Une techique à la rue, des gunfights inintéressants, et des personnages le plus souvent anticharismatiques. Je me suis contenté de faire les DLC avec les plus mauvaises réputations, Mothership Zeta et Operation Anchorage, et effectivement, ils sont insipides. Se concentrant sur l'action, des environnements à vider à coups de VATS. Nul. Même l'exploration est anéantie vu qu'on est confiné à des intérieurs ou à des extérieurs couloirisés. J'ai lancé The Pitt, mais la peur des bugs fut trop forte. Déjà que le jeu rame continuellement... Mais bon, je ne perds pas espoir pour la suite, particulièrement Point Lookout, mais passer après New Vegas sera difficile.
Prix du DLC qui n'a rien compris aux atouts du jeu de base ou qui exploite juste le filon de la façon la plus simpliste possible

Medievil
Un brin déçu par ce jeu dont l'aura m'avait fait attendre quelque chose de plus sympathique, ou du moins de plus inspiré. Presque pas d'histoire, des niveaux étriqués et pas spécialement folichons, une progression pleine de combats et d'énigmes simplistes. On sent le jeu qui a du bénéficier de la nouveauté de la 3D pour s'imposer à l'époque. Mais sans deuxième joystick, le maniement parait franchement daté. L'animation fait aussi de la peine. Finalement, à moins que je sois passé totalement à côté de ce jeu, il n'a selon moi pas le moindre intérêt outre celui de satisfaire une curiosité pour l'histoire du jeu vidéo. 
Prix de la nostalgie mal placée

Aero Racer
Le deuxième Minis sur lequel j'ai passé un minimum de temps. Un petit jeu de course sans prétention apparente, avec les limitations graphiques de tous les Minis, mais avec un gameplay soigné et bien trouvé. Avec une vue de dessus assez limitée et réminiscente de MicroMachines, le joueur est lancé dans une série de courtes pistes, selon les défis du moment. Le twist de ces courses est l'importance des dérapages boostés. En s'approchant des bordures des pistes, les vaisseaux bénéficient d'un boost très significatif. Il devient alors nécessaire de glisser le long des bordures le plus longtemps possible, ce qui oblige à prendre pas mal de risques. En effet, les collisions avec les rebords ralentissent considérablement, en plus de constituer des conditons élminatoires sur certains défis. Au final, un gameplay assez prenant, la nécessaire connaissance des circuits, avec zone rapide et zone lente, garantit assez de profondeur pour y revenir avec plaisir. La brièveté de chaque défi permettant de se lancer dans de petites parties sans pression. 
Prix du meilleur jeu de course depuis WipEout HD

Oddworld Abe's Odyssey
Autre monument de l'époque PSone, la présentation d'Abe se montre plus à la hauteur de l'image nostalgique qui est parvenue jusqu'à moi. Les animations d'Abe, les morts cruelles des différents personnages, les messages de rebellion qui parsèment le jeu ne détonnent pas trop aujourd'hui. La maniablité exigeante et les checkpoints moins fréquents surprennent eux plus. Quelques sauts, quelques mécanismes activés, on se faufile discrètement dans le dos d'un garde, on essaie vaguement de communiquer avec un pauvre compagnon. Mais au final, le jeu m'a paru trop rigide pour surpasser les troubles de l'attention causés par des années de jeux prémachés, à l'enrobage bien plus soigné. Je n'ai apparemment plus la patience et la dédication nécessaire pour ce genre de challenges pas intrinsèquement passionnants.
Prix du jeu qui mériterait que je regarde un let's play sur Youtube

Cuboid
Typiquement le genre de puzzle game auquel j'accroche, il est uniquement basé sur la réflexion, et non sur les réflexes. J'ai passé un bon moment à maitriser le principe pourtant très simple (faire rouler un bloc sur ses côtés pour l'amener à la sortie dans des labyrinthes étroits) et arriver à raisonner intuitivement en tenant compte des possibilités à ma disposition. Les puzzles introduisent bien différentes variations intéressantes au fil de la progression, comme les tuiles fragiles, les interrupteurs, les téléporteurs. Trouver le nombre de coups minimal pour atteindre la sortie est ainsi un challenge très gratifiant. Je n'aurai probablement pas payé pour un tel jeu (qu'on doit trouver gratuitement en ligne), mais j'ai passé un bon moment dessus. J'ai probablement laissé le jeu de côté quand mon intelligence a été mise à trop rude épreuve, de peur que mon égo ne ruine l'estime que j'avais pour le jeu...
Prix de la prise de tête gratuite

Critter Crunch
Un autre puzzle game, mais d'un genre que j'aime moins. Il est très joli, mais devoir réfléchir en temps limité, c'est moins mon truc. Le manque de maitrise des mécaniques entrainant logiquement une frustration, je reconnais volontiers que c'est une appréciation éminement personnelle. La présence d'une histoire pour tenter de justifier le jeu est par contre assez surprenante, et à vrai dire assez inutile, à part constituer un contretemps fastidieux. J'ai logiquement préféré le mode puzzle par contre, ou l'on a tout le temps nécessaire pour nettoyer une grille avec le moins de coups possibles, laissant tout loisir à mes méninges d'expérimenter différentes solutions sans pression.
Prix du jeu qui essaie tellement d'être mignon à tout prix que ça en devient presque agaçant

Dead Nation
Sur le papier, rien de bien passionnant. Encore un jeu de zombie, jouable à deux pour l'occasion. Les fans remarquent le sceau Housemarque, responsables de Super Stardust HD, mais dans mon cas, pas spécialement de raison d'être excité. Comme d'hab, la perspective d'y jouer en coop avec les autres (et une réduction PS+) m'a poussé à l'achat. Dans les faits, le jeu est magnifique, et a pas mal de petites subtilités, avec des bonus bien cachés dans les niveaux, à récupérer au prix de pas mal de risques, un arsenal conséquent avec une foule d'options pour les trucideurs de morts vivants en herbe. Ceci dit, je trouve le jeu très éprouvant. Ce n'est pas forcément un défaut, mais il ne faut pas s'attendre à un jeu très fun. On fait un pas en avant, et 4 en arrière à cause du rush de zombies qui sort de derrière un camion. Comme il est de bon ton de jouer à un jeu de survie dans des niveaux de difficulté élevés, ces vagues ennemies peuvent prendre un certain temps, et même un temps certain, à éradiquer, menant à un rythme de jeu lent. Les missions durent facilement 30 ou 45 minutes au milieu de la campagne. La variété de l'armement se paye malheureusement au niveau de l'ergonomie, avec un défilement des armes très peu pratique dans le feu de l'action. Super Stardust et ses 3 armes s'en sortait vraiment mieux, toutes les armes étaient accessibles en un instant et en un bouton. L'orientation scoring va aussi un peu à rebours du côté immersif de la survie, et au final, malgré les tableaux de score potentiellement intéressants avec classement mondial par pays, je n'ai jamais joué pour le score.
Prix du jeu coop auquel je préfère jouer tout seul (les ennemis prennent un nombre moins ahurrissant de balles pour tomber)

Sackboy Prehistoric Moves
Un cadeau qui à sa sortie semblait vraiment généreux, Prehistoric est en fait une sorte de démo payante de LBP 2, un apéritif de ce que le jeu devrait proposer prochainement en DLC. Se jouant uniquement en multijoueur local, il permet de se remettre avec plaisir, malgré les contraintes que je viens d'évoquer (ie avoir un acolyte consentant à disposition), aux commandes de notre Sackboy préféré. L'expérience de jeu est clairement déséquilibrée, entre un joueur maniant Sackboy et progressant dans les niveaux, et l'autre qui l'assiste au Move. Le jeu est toujours aussi mignon et enchanteur sous son vernis préhistorique en papier mâché, mais pas mal des niveaux peinent à inspirer. On est soit devant devant un tutorial, soit devant du remplissage de mécaniques déjà connues. Les moments qui sortent du lot, sont ceux ou la coordination entre les deux joueurs est la plus sollicitée, avec ces plateformes à faire apparaitre rapidement sous les jambes du héros, ou les protections à positionnr au dessus de sa tête. Un divertissement rafraichissant et toujours aussi charmant, mais pas forcément très inspiré. C'est pourtant pas faute de s'épuiser ses idées en pariant sur la longueur puisque le jeu est assez court. Pas étonnant au final que presque tous les acheteurs potentiels se le soient vus offerts (abonnés PS+, détenteurs d'un trophée Or sur LBP 1, acheteurs de LBP 2).
Prix de la démo payante

The Secret of Monkey Island Special Edition
Profitant d'un bundle fort judicieux sur le PSN, proposant les remakes des deux premiers Monkey Island, je me suis laissé tenter à combler ce pan, semble-t-il fondamental, de ma culture vidéoludique. Pour avoir testé les démos à l'époque, je dois avouer que le remake du deuxième épisode me tente bien plus (interface plus accueillante, graphismes plus sympathiques). Mais je n'ai eu le temps pour le moment que d'entamer le premier épisode. Les décors remakés sont plutôt réussis, mais je ne suis pas un grand fan du design des personnages. Les dialogues font souvent mouche, par contre j'ai été déçu par les énigmes. On passe déjà une bonne partie du temps à bouger le très lent curseur sur tous les décors pour voir ce qui est interactif et ce qui ne l'est pas, et après, il faut utiliser les bons objets ou les bonnes combinaisons d'objets au bon endroit. J'ai rien contre un peu de réflexion, mais tout est si volontairement absurde et illogique que la progression est tout sauf agréable. On fait des allers retours incessants, on scanne tout, on lutte avec l'interface pour tenter de nouvelles choses, le plus souvent sans succès, à la recherche de LA combinaison forcément super maline et hilarante à laquelle ont pensé les développeurs. Heureusement qu'il y a un système d'aide, même si ça annihile l'intérêt du jeu.
Prix du jeu dont le remake rend l'interface moins intuitive

Dans une optique d'exhaustivité, je me dois de mentionner que j'ai furtivement lancé très brièvement (c'est dire ^^) Age of Zombies (twin stick shooters sans stick...), Yeti Sports (équivalent d'un très mauvais jeu Flash), Blast Off (sympathique fusée à manier), Fieldrunners (un tower defense, un genre pour lequel je n'ai aucune inclination). Et j'ai pu tester une heure chacun Prototype (impressionante modélisation de New York, dénuée d'âme mais à l'échelle saisissante), Red Faction Guerilla (détruire un batiment à coup de marteau est assez jouissif, mais tout le reste est désespérement "jeu vidéo") et DC Universe Online (game design, gameplay et DA affligeants).

On le voit, le nombre de jeux joués sur le PSN sur une année est impressionnant. Malgré la masse de jeux pas passionnant, je suis assez content d'avoir pris l'abonement PS +. Malgré des débuts pas très entousiasmant, puisque j'avais déjà LBP, Wipeout et son extension, SSFIITHDR, le fait d'avoir pu tester qulques légendes PSone comme Abe et Medievil, ou des jeux plus récents comme les Sam & Max, ou encore des DLC comme ceux de Fallout 3, a pleinement satisfait mon attente initiale de me faire essayer des jeux que je n'aurai pas forcément pris de moi même. Les découvertes de Cuboid, Aero Racer sont aussi de bonnes surprises. Les réductions sur des jeux attendus comme Dead Nation ou encore Costume Quest (en 2011) sont aussi bienvenues. L'ajout récent de Stacking au catalogue achève de me convaincre de la pertinence de cet investissement. Les jeux dématérialisés s'imposent en tout cas encore un peu plus dans mon paysage vidéoluddiques, se rendant  de plus en plus incontournables. De moins en moins évident de ne pas passer à côté de jeux intéressants.