Faisant écho au billet mettant en avant les meilleurs épisodes de la série Dragon Quest, il me parait logique de présenter aujourd'hui ce que je peux considérer comme les meilleurs titres de l'autre série de RPG nippons de référence, à savoir, vous l'aurez compris, la pierre angulaire du studio de développement Squaresoft: la saga Final Fantasy. Que représente dans l'histoire du jeu vidéo une telle série? Sans aucun doute une série possédant une côte d'amour et d'estime indéniable auprès des connaisseurs, et ce chose plus rare pour le genre, aussi bien au Japon qu'à l'international. La série a qui plus est largement participé à démocratiser le genre dans le monde entier et ce même auprès des joueurs occasionnels. A ce titre, Final Fantasy 7 représente une véritable rupture dans la série, mais surtout une nouvelle étape dans la reconnaissance d'un genre jusqu'alors réservé  à quelques initiés, et a qui va propulser la console grand public de l'époque par excellence, la PS1, vers de nouveaux horizons et lui offrir de nouvelles opportunités de marché. Oui Final Fantasy a vu dans sa roue toute une industrie s'organiser et proposer sa propre éxpérience du RPG, avec plus ou moins de succès évidemment. Et si la paternité du RPG provenant du soleil levant revient sans trop de conteste possible à son éternel concurrent, Dragon Quest, l'influence des bébés de Squaresoft est indéniable.

Alors comment procéder à un classement des plus grands Final Fantasy? En prenant en compte l'impact que celui-ci a pu avoir auprès du public? Sans doutes en partie. En y intégrant mes goûts personnels qui tirent naturellement plus vers la fantasy que vers les épisodes plus récents et orientés par d'autres influences post-modernes ? Un peu également. Ou encore en considérant avec un regard si possible objectif les nouveautés et les qualités techniques offertes par chacun des épisodes de la série? Car oui, Final Fantasy est aussi une vitrine technique pour son éditeur, certainement que cela peut rentrer en compte même inconsciemment. En tout état de cause, voici mon propre Top 5 des plus grands Final Fantasy, qui mélange quelque peu tous ces éléments, et quelques autres. Un Top sur lequel peu d'entre vous seront d'accord, le sujet étant souvent particulièrement clivant sur la toile, mais qui a le mérite de mettre en avant cinq jeux de toutes façons, incontournables.

Numéro 5: Final Fantasy 4 sur Super Nes

Premier épisode sorti sur Super Nintendo, et, comme évoqué en introduction, dans la droite ligne de la série déjà, Final Fantasy 4 est en son temps une performance technique à plusieurs niveaux. De l'utilisation du fameux Mode 7 de la console, au développement d'un scénario de haut calibre impensable sur les générations précédentes, à la partition musicale pléthorique et d'une qualité sidérante, jusqu'à utilisation d'une palette graphique particulièrement bien sentie et qui participe à la cohérence d'un monde vaste et extrèmement varié, vous emmenant des entrailles de la terre jusque sur...la lune. Oui Final Fantasy 4 est un jeu extrêmement ambitieux. Ambitieux et très réussi. Le scénario, coeur de tout bon RPG gagne en profondeur et vos personnages font face à des choix personnels parfois déchirants, qui irrémédiablement vous poussent à les considérer avec beaucoup d'affect. Possédant une épaisseur nouvelle, certains d'entre eux tels que Cécil ou Kain comptent encore, et cela, même selon les standards d'aujourd'hui, parmis les personnages les mieux écrits jamais créés sur un RPG de ce style. Ils sont qui plus est portés par des thémes musicaux qui leurs sont propres et particulièrement réussi, ajoutant ainsi au sentiment d'appartenance que l'on peut ressentir. Une expérience musicale qui sera d'ailleurs reprise pour les prochains épisodes avec le même succès et apportant à la série ses morceaux les plus marquants. La représentation du monde que nous offre la découverte des différents lieux à visiter à travers le jeu est d'une varitété folle, participant au développement de ce scénario et assurant une durée de vie conséquente au titre, sans jamais tomber dans des travers de répétitions parfois courants chez certains concurrents. Il en résulte une oeuvre fleuve, parfaitement maitrisée, possédant un incroyable charme et participant à faire de la Super Nintendo une digne représentante du genre du RPG si prisée au Japon, et ce dès 1991, soit très peu de temps après sa sortie. Il ne manque rien à Final Fantasy 4 pour en faire un titre en tout point exceptionnel, jusque dans les moindrs détails, si ce n'est peut-être un système de combat encore un peu trop classique qui demeure cependant toujours diablement efficace. Oui mais l'exceptionnel pour la série à longtemps constitué la norme. Et de fait en toute logique, s'il mérite sa cinquième place qui justifie, de justesse, sa présence dans le présent classement, il s'en est fallu de peu pour ne pas l'intégrer. En d'autres termes, la lutte a été rude entre cet épisode et Final Fantasy 5 ou Final Fantasy 12, autres magnifiques jeux ici laissés de côté.

 

Numéro 4: Final Fantasy 9 sur PS1

Final Fantasy 9 ou l'épisode du retour aux sources. Voulu par Hironobu Sakaguchi, historique figure de proue et créateur de la saga, ce chant du signe des épisodes classiques de la série permet au joueur de se plonger, pour une toute dernière fois dans un univers de pure fantasy, pour le plus grand bonheur des afficionados de la première heure: Un véritable cadeau fait aux joueurs, avant de passer sur Playstation 2 à la vitesse supérieure, et surtout à une approche radicalement différente de sa part, qui va bien certes assurer l'avenir de la saga, mais au prix d'un déracinement conséquent. Sans doutes moins novateur dans sa forme que la plupart des épisodes présentés ici, Final Fantasy 9 est avant tout un RPG à la réalisation magistrale, parfaitement maitrisée, et dont l'amour des développeurs se ressent et déborde à chaque détour. Troisième et dernier épisode paru en 2000 sur PS1, la patte graphique, les décors, les personnages et les animations sont toutes à couper le souffle. On peut sans trop de mal se convaincre que nous avons à faire au plus beau titre de la console, rien de moins. S'éloignant du système de combat un peu austère et pas toujours bien équilibiré sur l'épisode précédent et qui représente sans doute l'un des plus gros défaut de Final Fantasy 8, le 9ème épisode gagne énormément en dynamisme et de fait en plaisir de jeu. Les combats étant particulièrement prenant même si encore et toujours un peu trop classiques à mon goût dans le déroulé. Mais au-delà de son aspect technique quasi irréprochable, c'est comme je l'indiquais un peu plus haut le soin et l'amour apporté par l'équipe de développement qui transpire véritablement à travers chaque séquence de jeu. Les personnages sont diablement attachants, avec une mention toute particulière pour le jeune mage noir Vivi comble du kawai nippon, et une fois n'est pas coutume, le principal antagoniste du titre, Kuja dont les motivations et les choix sont particulièrement délicieux, et ne manqueront pas de vous étonner et vous ravir. Les musiques qui accompagnent ces derniers, mais également bon nombre de lieux visités, ainsi que les cutscènes souvent sublimes et dotées d'une mise en scène admirable, font partie des plus belles réussites du mythique Nobuo Uematsu qui a bien compris que sa partition serait la dernière dans ce style qu'il affectionne particulièrement. Que dire des lieux visités à bord de votre fameux airship ou à dos de chocobo? Ils vous happent idéniablement et vous immergent avec un plaisir inégalé dans cet univers féérique plus beau que jamais. Un immense jeu, et une immense lettre d'amour que les fans ont évidemment saisi au bond, eux qui considèrent bien souvent cet épisode comme le meilleur de la série. Je n'irais personellement pas jusque la, mais Final Fantasy 9 constitue bien, la fantasie finale dans un monde de pure fantasie. Mille fois oui, et pour notre plus grand bonheur à tous!  

 

Numéro 3: Final Fantasy 10 sur PS2

La transition vers une nouvelle plateforme est toujours un exercice délicat pour la saga, et si celle entre la Super Nintendo et la PS1 s'est opérée avec brio, on peut constater que celles plus récentes vers la PS3 ou la PS4 ont étées bien plus délicates. Mais si vous lisez ceci, vous savez sans nul doute qu'en ce qui concerne le passage sur la PS2 de Sony, Squaresoft (pour l'une se ses dernières production avant la fusion avec l'autre géant du genre au Japon, Enix), va mettre les petits plats dans les grands et réaliser un titre magistral sur bien des aspects, considérant les nouvelles possibilités offertes par la PS2, et prenant également en compte les limites techniques de la bête qui s'imposent malgré tout vu l'environnement et le gameplay proposé. Le bon en avant technique est considérable et les concessions en terme de déroulé de l'aventure, à l'exception d'une petite impression de jeu qui se déroule sur un rail et donc sans réélle carte du monde, sont minimes. La réalisation graphique est de très haute volée, les animations dignes des plus grands titres de la console, et le système de combat apporte un vrai vent de fraicheur à la série, dépoussiérant une bonne fois pour toute l'Active Time Battle en place depuis...le 4ème épisode, permettant un timing différent notamment, propre à chaque action réalisée. Comme à son habitude, la bande son est une merveille de subtilité et de variété grâce à la touche unique apportée par le maitre incontesté du genre, Nobuo Uematsu qui revient une toute dernière fois à la baguette pour la série ici. Enfin la pierre angulaire du soft, son scénario met en scène une galerie de personnages attachants et particulièrement bien travaillés. Les histoires dans l'Histoire de Yuna ou de Auron attirerons sans aucun mal votre intérêt. Quand la relation entre Tidus et ses compagnons ainsi que le principal antagoniste de ce Final Fantasy 10, est elle, superbement écrite et particulièrement poignante. Que peut-on ajouter à tout cela si ce n'est de dire que le système d'évolution de nos chers aventuriers est particulièrement soigné et se gère par le biais d'un sphérier propre à chacun d'entre eux ? Que les quêtes annexes et post fin du jeu sont également d'une grande qualité et particulièrement captivantes? Que Squaresoft à même réussi à intégrer dans son jeu fleuve une simulation à la croisée des chemins entre le waterpolo et le football et que cette partie du titre est à l'égal du reste, une franche réussite? Oui, tout cela et encore bien des détails que j'oublie...qui font de ce Final Fantasy 10 une expérience inoubliable et un jeu à part au sein de la série, seul véritable épisode "next-gen" dans la série à atteindre ce niveau de qualité, avec à la clé une place toute trouvée en bonne position dans ce classement.

 

Numéro 2: Final Fantasy 7 sur PS1

Quel autre titre de la saga pouvait se payer le luxe d'arriver devant Final Fantasy 10 qui a dépoussiéré le genre avece brio et succès, si ce n'est l'épisode qui a permis à Hironobu Sakaguchi et ses équipes de connaitre la consécration à travers le monde et faire de la série un véritable phénomène de société? Oui Final Fantasy 7 est un véritable phénomène qui a sa sortie écrase tout sur son passage et fait vendre des PS1 à la pelle. Il est sans aucun doutes, avec une poignée d'autres titres tels que Metal Gear Solid ou Gran Tourismo, à l'origine du succès retentissant de la 32bits de Sony. Mais au-delà de ce succès commercial, qui fait de ce titre le RPG nippon le plus célèbre et célébré de l'histoire, se cache en réalité et avant toutes choses, un excellent jeu! Sa réalisation tout d'abord, à sa sortie en 1997, a extasié à juste titre la communauté. Les graphismes et notamment les environnements proposés ainsi que les scènes cinématiques ont durablement marqué le genre et la production de titres similaires pour la décennie à venir. Aujourd'hui certains aspects du titre prêtent à sourire tels que les rendus lors des combats, mais, s'ils ont mal vieilli, dans le contexte de l'époque, ils sont absolument superbes. Le système de jeu n'est pas en reste et si l'on peut considérer que l'Active Time Battle encore au coeur du jeu n'a rien de révolutionnaire, il est ici parfaitement maitrisé et apporte une grande flexibilité aux stratégies que l'on peut et souhaite mettre en place lors de nos batailles, et ce quel que soit notre personnage. Le système de matéria aidant, apporte une touche de variété, même si déjà vue dans l'épisode précédent par le biais des Espers, et ajoute à la profondeur du gameplay pour ne faire un opus très solide de la série. Les musiques elles sont dans la droite ligne des épisodes précédents, absolument époustouflantes, avec une mention particulière comme à son habitude pour les thèmes liées aux personnages, ainsi qu'aux périodes clées de l'histoire. Mais le meilleur est peut-être à chercher du côté du scénario, et de la mise en scène de ses personnages qui en font vraiment un titre à bien des égards avangardiste, par les thèmes abordés ainsi que par leur mise en scène. On navigue ici entre message à portée écologique sur le devenir de la planète face à notre course à la technologie ou le recours à la génétique et les travers engendrés par les acquis de la sciences, le tout porté par une galerie de protagonistes extrêment attachants, aux sentiments parfois contradictoires mais résolument humains, tels que ceux de Barett, Tifa ou Red XIII. Evidemment il est impossible de passer sous silence le trio Aerith, Could et Sephiroth, qui forment à eux trois le coeur du scénario du jeu et gravent de leur empreinte indélébile le coeur et la mémoire de tout joueur ayant parcouru les vastes contrées (car oui Final Fantasy 7 est aussi un jeu doté d'une durée de vie conséquente) de Midgar ou Nibelheim. Ces personnages sont, sans doutes à juste titre, parmi les plus charistmatiques à voir le jour dans un RPG, voire dans un jeu vidéo tout court, et le duo Cloud et Sephiroth en particulier profite à plein du talent unique de Tetsuya Nomura qui dépeint ici des personnages d'une complexité jubilatoire dotés d'un caractère bien trempé les inscrivant à jamais dans l'inconscient collectif. On frôle le statut d'oeuvre d'art ici, à défaut d'en faire un simple jeu culte, et par la même, la première place de ce classement!

 

Numéro 1: Final Fantasy 6 sur Super Nes

Vous l'aurez compris en lisant le billet concernant les plus grands RPG au tour par tour de la Super Nes, mon amour pour Final Fantasy 6 est à la hauteur de la réputation et des qualités innombrables de ce titre absolument somptueux sous tous ses aspects. Alors plutôt que de m'attarder une nouvelle fois sur ces fameuses qualités, ce que je fais déjà dans le billet cité plus haut, je vais m'attarder sur mon vécu et mon expérience avec ce jeu qui tient une place toute particulière dans mon coeur. Nous sommes en Octobre 1994, et je suis alors un jeune joueur qui chéri sa Super Nintendo et plus particulièrement des titres tels que Zelda: A Link to the Past ou Soublazer, et surtout, porte un attachement important à un titre que j'ai décourvert l'année précédente dans sa version Américaine: Secret of Mana, qui m'a laissé sans voix devant son ton unique et enchanteur et le niveau de détail et de qualité qu'il propose. Je regarde donc cette année là avec un intérêt croissant les titres issus de cette société alors toute jeune dans mon esprit, la bien nommée Squaresoft. Et je ne manque pas de remarquer la sortie d'un titre issue d'une série qui m'est alors totalement inconnu, mais dont la presse spécialisée de l'époque fait une éloge sans réserve. Consoles+, Super Power et Joypad sont alors mes lectures de chevet préférées, et je lis avec un plaisir immense les commentaires qui entourent le soft, tels que celles de Greg dans Joypad, qui indique je cite: "à côté, les musiques d'Actraiser c'est de la pisse de génisse en chaleur", ainsi que les notes stratosphériques qui lui sont administrées, avec une moyenne qui gravite autour de 98% tout de même...Sans hésitation aucune, à l'approche de mon anniversaire début décembre, je fais la demande expresse à mes parents de m'offrir un seul et unique cadeau en cette année 1994: Final Fantasy 6 (ou Final Fantasy 3 dans ce cas préçis), dans sa version Américaine. Le jour J est enfin là et je pars fébrilement récupérer auprès de Micromania le sésame tant attendu en compagnie de mon père et un ami avant de rentrer au domicile et insérer la fameuse cartouche dans ma Super Nintendo équipée de mon bel AD-29. C'est ainsi, par un morne samedi du mois de décembre 1994, que je passais mes...6 prochaines heures sans décrocher une seconde de ce qui allait devenir l'une de mes plus belles expérience en la matière. 6 heures à explorer la mine de Narshe en compagnie de Terra et Locke, traverser le desert de Figaro et découvrir les frères Sabien et Edgar ainsi que le très étrange Kefka, pour ensuite m'enrôler dans la résistance et, suivant les pas de Sabin lors d'un embranchement scénaristique jubilatoire. Et enfin découvrir l'énigmatique Shadow ainsi que le tragique destin de Cyan et sa famille. 6h11 très exactement qui m'auront conduit jusqu'à un fameux train fantôme roulant à travers sa lugubre et splendide forêt. Juste le temps nécesaire pour prendre l'ampleur de ce titre, de sa beauté et son intelligence définitivement à part, et m'endormir le sourire aux lèvres, en pensant aux superbes aventures que l'allais vivre dès le lendemain auprès de ces nouveaux héros. Voila en quelques mots mes premiers instants passés auprès d'un titre légendaire qui allait a jamais changer ma perception du RPG et du jeu vidéo et m'accompagner pour les années à venir! Avec un tel vécu, vous comprendrez aisément qu'il est indéniable qu'à mes yeux, Final Fantasy 6 est l'insurpassable numéro 1 de ce Top!

 

Forte de sa renommée acquise par l'entremise d'épisodes d'excellente facture dans les années 1990, la saga s'est projetée au tournant du millénaire grâce à Final Fantasy 12, un épisode quelque peu critiqué mais réussi quoi qu'on en dise, et surtout par le biais de Final Fantasy 10 vers un avenir qui pouvait sembler radieux. Pourtant, après la sortie de la trilogie tournant autour de l'univers porté par Final Fantasy 13, et surtout la récente sortie de Final Fantasy 15 nous sommes en droit de nous demander si Square Enix est encore capable de sortir de ses cartons un titre du calibre de Final Fantasy 6 ou Final Fantasy 7. La mise en route du remake de ce dernier, forcément très attendu apporte tout de même un élément de réponse: Aujourd'hui l'éditeur n'est plus il me semble, capable d'atteindre un tel niveau de qualité de production et préfère suivre en quelque sortes la voie de la facilité en proposant cette refonte de son épisode le plus apprécié. Avec Tesuya Nomura à la barre, on peut sans doutes s'attendre à un jeu d'une grande qualité certes, mais ne nous leurrons pas, nous payerons le prix fort en terme d'originalité au niveau du scénario. Ce qui est tout de même bien dommage pour une série qui a bâti sa réputation sur la qualité de ses scénarios et sa narration.

Alors que nous réserve l'avenir de la série? Une nouvelle tentative avec un futur Final Fantay 16 épique à souhait et au scénario bien écrit et cohérent? On peut en rêver. Une nouvelle incartade du côte du MMORPG, genre vers lequel la série semble se tourner de plus en plus depuis les succès du 11ème et 14ème épisodes? Pourquoi pas, même si cela ne m'enchante pas beaucoup personnellement. Ou bien Square Enix va-t-il se livrer à une éternelle refonte de ses épisodes clés, reprenant par exemple le 8ème épisode en le modernisant comme il est en train de le faire avec Final Fantasy 7 ? Beaucoup de questions et peu de réponses à ce stade, mais le constat est clair, nous sommes aujourd'hui à une croisée des chemins, et l'avenir de la série promet d'être surprenant! 

Et de votre côté, quel est le Final Fantasy qui a marqué durablement votre vie de joueur? Celui qui tient un place à part dans un coin de votre esprit? N'hésitez pas à apporter votre pierre à l'édifice.

Et à très vite pour un nouveau Top!