L'avantage qu'on a quand on est un delaygamer faignant et radin comme moi, c'est qu'on attend tellement que lorsqu'on tombe sur un jeu et qu'il a une suite, on n'a pas à attendre sachant qu'il y a eut deux ans d'attente entre le premier et le second opus. Bref, une perle en deux partie que je vais vous présenter de suite, une oeuvre de Benoit Sokal, mon créateur de jeu préféré sur PC, qui a crée l'Amerzone que j'ai déjà testé sur mon blog.

 

 

 

 

 

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Combien allez vous payer ?

 

 

 

Alors, comme d'habitude, j'épargne votre monnaie. En ces temps de crise, ce n'est pas négligeable. Le premier opus a 10 ans et le second 8 ans. Ce qui fait que vous les trouverez pour des prix absolument ridicule comparé aux richesses qu'ils contiennent. Comptez moins d'un euros au minimum et vous pourrez trouver les deux jeux compilés pour 7 euros environ. Deux jeux sur PC pour moins de 10 euros, je dis : Foncez.

 

 

 

Le point radin est validé.

 

 

 

 

 

Les jeux s'installent-ils sans difficulté ?

 

 

 

Oui, totalement. On mets les galettes et on suit simplement les instructions de l'installation. Pas de compatibilité à activer. On installe et on joue. Que du bonheur.

 


Point : Installation prise de tête : Validé.

 

 

 

 

Le jeu : Que vaut-il ?

 

 

 

Les graphismes.

 

 

 

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Syberia reste toujours d'une grande qualité graphique. Chaque décor est extrêmement soigné et on note de nombreux détails. Le tout, comme l'Amerzone, crée une atmosphère unique. Le soin apporté à chaque décors donne l'impression que l'on se trouve devant de véritables photos vivantes mais pourtant quelques éléments viennent perturber cette oeuvre d'art. Les personnages en trois dimension s'intègrent de manière maladroite aux décors. Une différence de réalisation qui fait que les personnages sautent aux yeux, se remarquant un peu trop.

 

Pour Sybéria 2, les environnements sont tout aussi sublimes. Le design des décors, la finesse des textures et des détails, les petites animations crées pour insuffler de la vie à ces écrans fixes : la suite a gagné en finesse et les deux ans d'attentes de l'époque étaient une véritable récompense. Cette finesse fait qu'aujourd'hui, le jeu vieillit très bien et se savoure toujours autant.

 

 

 

En gros : Point qui flatte la rétine : Validé.

 

 

 

 

Le gameplay

 

 

 

L'éditeur a souhaité que le joueur progresse rapidement dans Syberia, qu'il ne soit pas bloqué par des énigmes illogiques et qu'il ne tourne pas en rond inutilement parce qu'il n'avait pas repéré un objet à peine plus grand que trois pixels ( comme dans les Tex Murphy ? ). On avance donc assez vite dans le scénario. On reste dans un point et click. On voit Kate à la troisième personne. On clique sur l'écran pour qu'elle se déplace à un endroit. On clique sur des objets pour lancer une action si l'icône change en conséquence etc. Un gameplay simple et rodé depuis des années. Simple à prendre en main et intuitif.

 

Syberia II conserve un système point et click très sobre mais performant comme son ainé. L'inventaire est fidèle au premier opus quant à sa manière de l'utiliser. Les joueurs du premier Syberia trouveront donc instantanément leurs repères.

 

 

Point gameplay validé.

 

 

Les sons et les musiques.

 

 

 

L'ambiance sonore n'est pas en reste et nous berce dans le premier opus d'agréables musiques parfois symphoniques, d'autres fois d'inspiration plus soviétiques, voire tzigane. Et les bruitages sont parfaits et nous aident à nous immerger dans le jeu. Tous les dialogues sont doublés magnifiquement en français.Les doubleurs ont magnifiquement fait leur travail. On reconnaitra la doubleuse française d'Angelina Jolie qui donne du relief par sa voix à Kate Walker.

 

Tout au long de la suite, on est bercé par de fabuleuses mélodies. Les thèmes explorent toujours le même style de musiques à tendances orientales, avec des orchestrations magnifiques. Bref, on ne peut que remercier Benoit Sokal et ses collaborateurs d'avoir fait un si bon travail.

 

 

 

 

 

Point son validé.

 

 

Le scénario.

 

 

 

Syberia est le second jeu réalisé par Benoît Sokal. Après l'Amerzone qui avait pour décor central la jungle, ici l'auteur nous invite à découvrir l'Europe à travers les inventions d'un homme de génie. On y suit une jeune avocate new yorkaise du nom de Kate Walker. Elle est envoyée à Valadilène un village au beau milieu des Alpes françaises, pour assurer le rachat d'une usine d'automates. La vente étant assurée ce n'est qu'une petite affaire. Mais la détentrice de l'usine est décédée. Et de surcroit elle désigne son héritier : Son frère toujours vivant qu'il va falloir retrouver. On découvre par un voyage forcé une Europe où les automates ont leur place et on changé le quotidien de bons nombres d'individus. Elle finira par retrouver l'homme qu'elle cherche mais son aventure est loin d'être terminée.

 

Elle quitte la civilisation "moderne" pour les terres gelées du nord. Loin des villes, l'ambiance de Syberia 2 se veut logiquement plus sauvage et elle l'est effectivement. La quête devient claire : Retrouver un animal pour nous disparut et donc réaliser les rêves d'un homme.

 

Comme vous le voyez, je ne révèle pas grand chose de l'histoire. Car comme l'Amerzone, Sybéria 1 et 2 se vit : L'histoire est magnifique. On s'attache à tous les personnages de l'histoire. Ils ont tous une histoire, un background fouillé. Et finalement le rêve de Hans, le créateur d'automate risque de devenir le votre pour ces deux jeux.

 

 

Point histoire : Validé.

 

 

 

 

Conclusion

 

 

 

Deux jeux pas chers, deux point et click magnifiques. Benoit Sokal a fait un travail admirable et le seul regret qu'on peut avoir : C'est trop court : Comptez une quinzaine d'heures maximum pour les deux opus. Mais de toute façon quand c'est beau, c'est toujours trop court.

Et surtout, ô joie, un Sybéria 3 est en préparation.....que demander de plus ?