Après plusieurs années passées avec une pomme au bout de la souris, la crise économique, le gouvernement d'incapables et un ras le bol fiscal m'en ont fait arriver à la conclusion suivante : Thiassy, tu as qu'une seule vie, éclate toi ! Aussitôt dit, aussitôt fait, et me voilà séparé d'un iMac (vous savez ces ordinateurs où tous les composants sont bien planqués derrière la vitre de l'écran), au profit d'un PC digne de ceux de la NASA. Ou plutôt de celui d'un gamer de la NASA.

 

Des cables en plus et de l'espace en moins

Acheté en pièces détachées, c'est une semi-remorque qui a livré ma commande, nécessitant de me séparer de la moitié de mes meubles au risque de ne pouvoir faire rentrer tout les cartons dans mon humble appartement francilien aussi grand que les toilettes d'un rmiste sudiste.

Par contre il faut avouer que le packaging est un truc de malade, je ne peux pas dire mieux. J'avais l'impression en déballant la carte graphique d'avoir entre les mains la carte mère de la DeLorean du Doc pour retourner vers le futur! Effets de satisfaction et de puissance garantis !

Mais le tout monté, place à la réalité. Une tour immense est maintenant posée à côté de mon bureau, avec une pléiade de fils qui partent dans tous les sens ! Clavier, écran, enceintes, Ethernet...

Heureusement, ma souris est sans fil, 1 de moins !

 

La pression du premier allumage

C'est toujours aussi bon, cette sensation d'appuyer sur le bouton en se disant "soit ça passe, soit ça sent le cramé". Les yeux rivés sur les ventilateurs des cartes graphiques et sur le watercooling du processeur, je positionne un doigt sur le bouton ON du PC, et un autre sur l'interrupteur de l'alimentation, prêt à tout arrêter au cas où... !
J'ai eu de la chance, ça n'a pas senti mauvais: tout s'est lancé du premier coup, et l'installation de Windows 8 s'est déroulée rapidement.

 

Les quoi? Les drivers? J'avais oublié !

Si la définition du plug and play est vraie chez la marque à la pomme, ça l'est moins pour celle à la fenêtre ! On devrait plutôt appeler ça "Plug and play and mets à jour les drivers et reboot et remets à jour et reboot encore et encore". Bon, c'est moins vendeur, je l'admets. J'ai même eu peur de ne pas trouver de driver pour les vis utilisées pour fixer la carte mère au boitier, jusqu'à ce que l'on me dise que c'est normal. Ouf !

ASTUCE : cette application est géniale pour rester à jour facilement, et c'est gratuit.

 

Le tout correctement installé, le bonheur arrive

J'avoue être impressionné par l'évolution de Windows depuis ces quelques années pendant lesquelles je ne l'avais pas utilisé. Agréable, rapide, il n'est pas révolutionnaire mais fluide et fait bien le travail. Utilisant de nombreuses applications en ligne pour le travail ou même les loisirs, le manque des softs dédiés à Mac Os ne se fait déjà plus vraiment ressentir.

Si je plaisantais plus haut avec les drivers, c'est justement cette force de pouvoir installer ce que l'on veut, quand on veut, qui apparaît à nouveau à mes yeux comme un sentiment de liberté que j'avais perdu, et comme une sensation de pouvoir enfin acquérir des composants à leur juste valeur.

Une précision tout de même, le vrai bonheur est arrivé après avoir changer le ventilateur d'origine du processeur par le Corsair Watercooling pour CPU Hydro Series H100i GTX Radiateur 240mm (CW-9060021-WW), et ce pour deux raisons :

  • le bruit : avec Witcher 3 ou GTA V par exemple, j'avais l'impression d'avoir un hélicoptère à côté de moi
  • la chaleur : non seulement en période de canicule ce n'est pas top de réchauffer la pièce, mais surtout le processeur travaillait à 90°C, et ça ne me plaisait pas...

Voici la tête du truc :

Corsair H100i GTX, pour refroidir le processeur efficacement

 

Enfin des jeux d'actualité !

C'est un fait, quand F1 2013 est "enfin" disponible sur Mac, c'est la version 2015 qui est promue par l'éditeur en version PC. Dans le même genre, Dirt 3 fait la une de l'Apple store alors que le jeu existe depuis 2011. Sans commentaire, n'est-ce pas?

 

La puissance est là, et reste évolutive

La configuration pour laquelle j'ai opté permet bien entendu de faire tourner les jeux les plus récents en "Ultra" et ce en 2K, c'est à dire avec une résolution de 2560*1440 pour les experts, et croyez-moi, c'est un vrai bonheur. Liée à mon écran avec technologie G-Synch, je dépasse allègrement les 60 images par seconde, donnant un rendu exceptionnel permanent. Et c'est bien ce que je voulais.

Parce que la techonologie évolue rapidement, je serai capable demain de changer uniquement la carte mère et le processeur pour passer sur la nouvelle génération, ou simplement acheter un disque dur de stockage interne sans passer par la case Cofidis.

 

Non, rien de rien, non, je ne regrette rien !

Si vous êtes de ceux qui hésitent à opter pour l'achat d'un PC pour profiter pleinement des titres absolument extraordinaires qui peuplent le paysage videoludique, foncez. Evidemment, si vous n'aimez pas ouvrir votre machine, optez pour une marque qui vous vendra un produit tout cuit, prêt à être utilisé. 

Enfin, je termine par ma configuration pour les plus curieux, et je remercie toutes celles et ceux qui auront lu mon premier article.

 

Vous pouvez me retrouver sur Youtube et Twitter.

 

Caractéristiques PC
Processeur : Intel Core i7 4790K
Carte mère : MSI Z97 GAMING 5
Cartes graphiques : 2 Asus GeForce GTX 980 STRIX OC - 4 Go en SLI
Disque dur : Samsung Serie 850 Pro - 512 Go SSD
Alim : Be Quiet Straight Power 10 CM Modulaire 700W
Boitier : Silent Base 800
Disque dur stockage : Western Digital WD Red - 2 To
Mémoire : G.Skill Kit Extreme3 4 x 8 Go 1866 MHz ARES CAS10
EcranAsus ROG Swift PG278Q - G-Sync