Puisque j'en suis à un trip nostalgique de haut vol, j'ai décidé de proposer mon top 10 de tous les temps en terme de jeux vidéo. Ce classement est donc hautement subjectif, matière à controverse ou à discussion, et il est conçu à l'instant T, ce qui signifie qu'il est capable d'évolution. 

Voici donc mon classement à moi que j'ai : 

 

Final Fantasy VI (Squaresoft - SNES et PS1) : que dire, à part que c'est peut-être le chef d'oeuvre absolu du jeu vidéo nippon? Une histoire sombre et prenante, un univers cohérent et parfaitement mis en scène et en image, des personnages charismatiques et émouvants, une musique parmi les plus formidables de l'histoire du jeu vidéo, un gameplay à la fois simple et riche, des graphismes qui ne prennent pas une ride, une certaine liberté pour le joueur,.. Tout ça confère à le rendre mythique à mes yeux.

Silent Hill 2 (Konami - PS2) : alors que le premier SH m'avait plu mais ne m'avait pas forcément transcendé, le second épisode est presque arrivé par hasard chez moi. Sans trop en savoir quoi que ce soit, je fus transporté de bout en bout par les mésaventures de James Sunderland à la recherche de sa femme pourtant morte. Un scénario à couper le souffle, une mise en scène grandiose, une musique mélancolique et envoûtante, des personnages tous plus étranges et glauques les uns que les autres,... Un autre chef d'oeuvre absolu du jeu vidéo pour moi. 

Yoshi's Island (Nintendo - SNES) : alors que la Super NES est en fin de vie, Nintendo va jeter le trouble en sortant le premier Mario où Mario n'est pas jouable. "WTF?" s'est écrié la planète jeux vidéo de l'époque, et pourtant, la SNES connaîtra un dernier baroud d'honneur de toute beauté : des graphismes époustouflants à base de crayonnés, un rythme équilibré au possible, une difficulté parfaitement dosée, des challenges à ne plus savoir qu'en faire, douze idées de gameplay par niveau, quelques effets 3D (merci la puce FX) de toute beauté, un boss final génialissime. Sous-titré "Super Mario World 2", ce jeu est pourtant à des années-lumière de son grand frère (bien que déjà fabuleux). 

Front Mission 3 (Squaresoft - PS1 et PSN) : ce jeu n'est peut-être pas le meilleur T-RPG sorti en terme d'évolution et de tactique, et pourtant il est dans mon classement. Pourquoi? D'abord, parce que des jeux de ce type étaient rares en France, et parce qu'il a un univers tellement original dans ce genre représenté jusqu'à la nausée par l'héroic fantasy. Ici, vous jouez un conducteur de mechas dans le Japon d'un futur plus ou moins proche. Des heures de jeux (j'ai plus de 100 heures de jeu et je n'ai jamais vu la fin), un background ultra chiadé (grâce à un navigateur web qui permet de découvrir l'univers du jeu), des améliorations de Wanzers à la pelle. Et dire que j'ai dû replonger sur PSP avec la version PS Classics!

Metal Gear Solid (Konami - PS1) : à l'époque, tout le monde s'est pris une méga baffe avec ce jeu. Des graphismes qui transcendaient la Playstation, un héros charismatique au possible, des ennemis mythiques et mémorables, des idées de génie un peu partout, une influence cinématographique qui fera passer le jeu vidéo à un degré supérieur, un scénario complètement fou mais hyper prenant, un rythme bien meilleur que les autres MGS sortis plus tard. Malgré ses essais magnifiques, jamais Kojima n'aura réussi à faire mieux après. 

Gargoyle's Quest (Capcom - GB) : ceux qui ont lu mon dernier billet de Mémoires de Gamersn auront compris que ce jeu fut un des premiers à me marquer profondément. Notamment grâce à une musique EXTRAORDINAIRE, qui résonne encore dans ma tête vingt ans après. Ses phases de plateforme alternant avec ses phases de jeu d'aventure (de RPG? Je ne savais pas encore à l'époque!), son héros très original, sa difficulté parfois à s'arracher les cheveux, ses bugs de collision et de clignotements, bref, ce jeu est mythique et on espère tous (enfin moi!) revoir Firebrand dans un nouveau jeu du même genre dans les années à venir. Monsieur Capcom, vous me lisez?

Castlevania - Symphony of the Night (Konami - PS1) : encore un jeu hybride, qui aura su prendre le meilleur de deux genres, à savoir la plateforme et le jeu d'aventure-RPG. Une carte immense (et une cachée), des passages secrets un peu partout, un héros génialissime, un rythme d'enfer, un inventaire gigantesque, une durée de vie bien costaude, il y a tellement à dire sur ce jeu... Konami essayera ensuite de reproduire cette alchimie parfaite, mais ne retrouvera plus jamais la formule d'origine. A tel point qu'ils ont été obligés de le proposer en bonus caché dans Castlevania Chronicles sur PSP! :D

Tetris (Nintendo - GB) : mon premier jeu, mais il reste toujours un de mes préférés. Il m'aura accompagné partout : en vacances, au lycée, à la fac, en bts, en stage à l'étranger... Et toujours le même plaisir, la même envie de faire péter les records, et la même frénésie hypnotique qui fait squatter la console pendant des heures sans relâche. Et dire que depuis, on a inventé le terme de "casual gaming"... Mais Nintendo l'avait déjà inventé en 1989! 

Super Ghouls'n'Ghosts (Capcom - SNES) : ce jeu m'a laissé des souvenirs impérissables, et quelques poignées de cheveux en moins! Tellement difficile qu'on en pleurerait (avant que je découvre que c'était presque le plus facile de la série!). Si ce jeu est dans ce top, c'est aussi parce que c'est une de mes rares fiertés de joueur, puisque je l'ai terminé.

10° We love Katamari (Namco - PS2) : un des rares jeux plus récents de ma liste. Ce jeu est tellement fou qu'il fallait l'inventer : un petit bonhomme venu de l'espace aide son roi à ramasser tout ce qui se trouve dans la galaxie, des boulons jusqu'aux planètes du système solaire... Avec toujours le même délire, des musiques fantastiques, un challenge presque infini, le plaisir presque sadique de détruire tout ce qu'il y a sur Terre et des graphismes tellement débiles qu'on oublie que le jeu n'est pas si beau que cela. Namco ressortira le jeu en remake HD sur PS3, mais l'alchimie n'est pas vraiment la même ; d'un jeu plus beau, on a perdu quelques délires (même si cette version est excellente pour autant).