Nouvel opus de la série des souls, Dark souls 2 était attendu au tournant. A une époque où la notion de difficultée se fait rare, la série des Souls a été plus que la bienvenue avec les très acclamés Demon's Souls et Dark Souls, sortis respectivement en 2009 et 2011.

Le 14 mars 2014 marque donc la sortie de ce 3eme opus très attendus et, en ce qui me concerne, la fin d'une très longue attente.

120h de jeu apres, le boss de fin vaincu, voici un bilan perso.

 

 

Partie 1 : La ballade des gens heureux

Le début de l'aventure est une merveille. Fraichement débarqué dans le royaume de Drangleic et apres avoir crée son personnage et lui avoir attribué une classe de départ, on prend tranquillement son temps pour avancer dans l'Orée, où le périple démarre et où l'on nous informe sur quelques mécaniques de gameplay. C'est également l'occasion de se confronter aux cyclopes à la carrure assez imposante; une seule baffe de leur part peut mener au game over, l'occasion également de découvrir que chaque mort réduit petit à petit notre barre de vie, un aspect à ne pas négliger dans ce nouvel opus.

On découvre également le travail réalisé sur les éclairages via la torche, que le joueur pourra décider d'utiliser pour s'éclairer dans les endroits sombres. Meme si finalement, peu de passages nous plongent vraiment dans l'obscurité, l'utilisation de la torche reste très sympa visuellement, et ça permet meme de repousser quelques ennemis.

La torche ne se révèle indispensable que dans quelques endroits du jeu mais démontre le gros travail réalisé sur les éclairages.

La découverte de Majula est également une très bonne surprise de par son visuel et son ambiance. Village bucolique perché sur une falaise et habité par quelques pnj, c'est en quelque sorte le hub du jeu dans lequel on trouvera la fameuse Gardienne Emeraude. C'est via ce personnage que l'on augmentera son expérience grâce aux âmes glanées tout le long de l'aventure.

Une fois Majula visité et mon perso fraichement équipé, direction la forêt des géants défunts, l'occasion de mener les premiers vrais combats. Là encore, c'est du lourd, du Dark Souls comme on l'aime: le classique soldat zombie, pas forcements difficile à vaincre quand il est seul, peut se révéler assez dangereux quand il attaque avec plusieurs de ses congéneres. Les fameux soldats-carapaces sont une très bonne surprise: pas facile à contourner, souvent situés dans des endroits étroits, et deux coups de leurs grosses masses peuvent suffire à envoyer le joueur ad patres en début de premiere partie.

Et dans l'ensemble, le bestiaire assez varié : mages, zombies kamikazes,  cyclopes, araignées, soldats zombies, soldats géants, chiens sauvages,  monstres diforme, bretteurs, archers...

Viens le moment d'affronter les premiers boss. Pas aussi impressionnants que les boss de Dark Souls, le dernier géant et le poursuivant offrent tout de même une bonne difficultée pour ce début d'aventure.

                                             Le Poursuivant est rapide, et fait très très mal.

Les mécaniques de combats sont les memes que dans l'opus précédent : affronter, parer, backstab, sorts de magie, pyromancie, arcs... Mais il est désormais possible de se ballader avec la possibilité de switcher entre 3 objets dans chaques mains (au lieu de 2 dans DS1), ce qui permet d'être plus polyvalent dans les combats, et de porter 4 anneaux (au lieu de 2).

Pour le reste, il est devenu plus simple de gérer son inventaire via les menus, tout comme l'amélioration des armes et des armures via les forgerons avec les fameuses titanites.

L'autre nouveautée très intéressante concernant l'amélioration de l'équipement, c'est la possibilité "d'infuser" ses armes favorites au moyen de pierres spécifiques (poisons, ténèbres...) afin d'y ajouter les effets du meme nom.

Le online, permet toujours de voir les spectres des autres joueurs et leurs morts via les taches de sang, et de laisser des messages afin d'y indiquer le danger présent, des secrets, raccourcis, etc... Du côté de l'interaction entre joueurs, il y'a eu une nette amelioration (enfin c'est mon ressenti en tout cas) pour rentrer en cooperation avec d'autre joueurs ou bien les envahir. Les serments font également leur retour et renforcent la dimension multijoueur du soft de manieres intelligente.

                     Jouer en ligne n'a rien perdu de son intérêt, bien au contraire.

Après plusieurs heures passées sur ce nouvel opus, je suis rassuré, Dark souls 2 est bien parti pour etre la nouvelle référence du action-rpg exigeant avec quelques nouveautées plutôt bien pensées dans la pratique.

Le temps ou Tomohiro Shibuya annoncait que Dark souls 2 serait plus "accessible" en terme de difficultée semble donc bien loin...

                                                                                 

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Partie 2 : Mais où sont ils passés...

120h de jeu plus tard et le boss de fin vaincu, je constate que Dark Souls 2 à mérité la pluspart de ses bonnes critiques, mais personellement, il me reste un goût de trop peu coincé en travers de la manette, et surtout le sentiment de ne pas en avoir bavé autant comme pour Demon's souls et Dark souls, en voici les raisons.

Je vais commencer par la chose qui m'a le plus surpris, il s'agit de la "disparation" des ennemis.

Alors non, les ennemis ne disparaissent pas uniquement si vous mourrez trop de fois au meme passage, ils disparaissent également si vous les tuez trop. Comprenez que pour le farming, c'est plus aussi simple (mais nul besoin de farmer comme un fou pour monter rapidement en niveau). Certe, un item spécifique nous permet de ressuciter tout les ennemis d'une zone donnée via les feux de camps afin de rendre le tout plus hard, mais malgré celà, je n'arrive pas à comprendre cette décision de la part des développeurs... Cette exigence qui fesait le sel des souls à travers le respawn infinis des ennemis et qui procurait une certaine satisfaction lorsqu'on découvrait un nouveau feu, raccourci, ou bien lorsque l'on récuperait son lot d'âmes perdu, et bien cette exigence n'est plus la même qu'autrefois. Et comme le farm n'est plus vraiment indispensable,  l'intéret du respawn "personalisé" s'en voit réduit.

Concernant les feux d'ailleurs, ça n'aura échappé à personne, ils sont assez nombreux si on compare à Dark Souls,  et on peut dès le début du jeu se téléporter à volonté entre les différents feux découverts.  Celà ajouté aux ennemis disparu, parcourir les niveaux du jeu devient quand même un poil plus simple à parcourir que le monde de son prédécésseur, ce qui me permet de passer au point suivant : les niveaux !

On peut désormais se téléporter entre chaque feux de camps découverts dès le début de la partie.                    

                                                                             

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Partie 3 : "Je met les pieds où je veux Little John"

Je ne suis pas le premier à le dire, les niveaux de Dark souls 2 sont carrement moins cohérents que dans le 1. Ils sont vastes, remplis de secrets, de mysteres, de zones secrète, et de trésors, MAIS le level design pourtant agréable est carrement moins inspiré en général, et les niveaux plutot bien conçus dans leur propre parcours, ne s'imbrique plus comme dans DS1. Le jeu se veut en effet plus "plat" dans son level design alors que Dark Souls était configuré de maniere verticale.

Le hub que represente Majula nous ramene pour le coup à Demon's souls ce qui est loin d'être une tare,  mais après la leçon qu'a put donner Dark souls sur cette géniale interconnection entre les niveaux, on pouvait être en droit de s'attendre à mieux, voire aussi bien (et je rêvais d'un niveau du calibre de la forteresse de Sen).

Ca n'empeche pas de prendre du plaisir à les parcourir, les niveaux sont ce qu'ils sont et bien entendu, chacun d'entre eux nous amenent bien evidemment à affronter les boss, le dernier sujet de cet article.

            Difficile de ne pas penser à Dark Souls quand on découvre ce genre de décor.

 

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Partie 4 : Toujours aussi méchants ?

Dans Dark souls 2, les boss, c'est un peu la loterie. Avec le dernier des géants et le poursuivant le début du jeu laisse apparaitre des boss bien retors comme il faut sans pour autant etre impossible. Mais d'autres boss sont tellement faciles et prévisibles qu'il est possible de les battre dès la 1ere confrontation tel que le demon convoiteux. Certains sont très inspirés de Dark Souls 1, et d'autres ne sont ni plus ni moins qu'un copié collé du précédent opus, tel que le vieux tueur de dragon (Ornstein mais sans Smough) et les gargouilles du beffroi de la lune. Quant au boss final, c'est une véritable blague niveau difficultée...

Heureusement, on en rencontrent qui ne sont ni l'un ni l'autre; c'est d'ailleurs quand on combat des adversaires comme le chevalier miroir ou le rodeur sombre que l'on retrouve le frisson des affrontements comme on l'a souvent ressentis dans les précédents jeux.

 

Le chevalier miroir est un bon gros défi, ce n'est malheureusement pas le cas de beaucoup de boss.

 

Conclusion

 

Suis je déçu de Dark Souls II ? Certainement pas, même si je m'attendais à mieux, pensant que certains aspects concernant la difficultée, qui font la réputation des souls demereuraient inchangés, même pour un premier run. Celà dit, le jeu reste un très bon Action-Rpg sur bien des points, à l'univers moins inspiré et à l'architecture moins cohérente que son prédécesseur certe, mais qui nous fera tout de meme vivre de grands moment.

Il me tarde désormais d'en savoir plus sur le fameux Project Beast de From Software.

 

Bonus : Si comme moi vous passionnés de la série des souls, je vous invite à aller sur ce site qui propose des posters et autres trucs sympa sur l'univers des jeux.