Alors que le rouleau compresseur Metal Gear Solid V est en marche et écrase tout sur son passage, Mad Max que l’on attendait depuis des années pointe enfin le bout de son nez irradié afin de se faire une place au soleil… vert…

Il faut bien dire qu’il fallait une sacrée paire de balls aux petits pères d’Avalanche Studios pour oser sortir leur jeu quasiment en même temps que le monstre Metal Gear Solid V. Mais au vue du paquet d’articles et de vidéos dédiés à ce jeu, on peut facilement imaginer que Mad Max a trouvé son public. Il faut dire que cela faisait un petit moment que l’on attendait qu’un jeu digne de ce nom donne enfin à cette licence ses lettres de noblesse. Si l’on en croit les retours des professionnels et ceux plus personnels que j’ai pu entendre à droite et à gauche, Mad Max est question ambiance, une vraie réussite, même si l’on peut déplorer un côté quelque peu répétitif concernant certaines missions.

Je dois avouer que Mad Max prend la poussière chez moi depuis presque 10 jours, protégé tout de même par un blister flambant neuf ^^… Le très addictif Peggle 2, l’envoûtant Life is Strange et le manque de temps pour jouer, en sont les principaux responsables. Mais j’ai pu enfin m’y essayer deux petites heures hier soir pour mon plus grand plaisir.

Cela fait en effet quelques années que l’on nous parle de ce fameux Mad Max… Et en tant que bon fan des films, les 2 premiers entendons-nous bien, ce jeu semblait être enfin la promesse d’un fantasme vidéoludique attendu depuis si longtemps… Depuis, le très bon Fury Road nous a rivé sur nos fauteuils de cinéma pendant près de deux heures haletantes et a, par la même occasion, dépoussiéré de bien belle manière la trilogie originelle… Une véritable claque qu’il fallait pour le coup vraiment voir au cinéma afin de se prendre des tonnes de décibels dans les oreilles et s’user les rétines sur les explosions, cascades violentes, spectaculaires et tempêtes de sable mémorables….

J’insère donc ma galette irradiée dans ma console radioactive et après une introduction alarmiste et explicative sur la chute du monde moderne et sa précipitation dans un chaos post apocalyptique nous nous retrouvons en pleine course poursuite. Max se voit pourchasser par une horde de War Boys (sortis tout droit de Fury Road) pour finir ladite course démuni de ses affaires et de son célèbre véhicule, l’Interceptor. Bagnole que nous avons tous rêvé d’acquérir un jour afin de traverser des autoroutes vides sur des centaines de miles, bercés par le doux ronronnement de son gros V8.

Après avoir repris connaissance grâce aux aboiements d’un chien qui accompagna Max dans sa chute et qui n’est pas sans rappeler le chien de Mad Max 2, nous faisons la rencontre d’un personnage difforme qui nous suivra tout au long de l’aventure. Digne des plus belles galeries de monstres, Chumbucket nous servira de mécano, nous épaulera durant les virées en voiture en harponnant les véhicules ennemis ou en nous guidant à travers le Wasteland. Un personnage rebutant mais extrêmement utile.

Les premières missions s’enchainent dans une ambiance très tuto pour nous dévoiler les diverses possibilités offertes par Max lors des combats violents à mains nues ou durant les courses poursuites destructrices à bord d’un véhicule récupéré assez rapidement. Un petit aperçu de la map nous laisse entrevoir et envisager des heures de découverte et des centaines de miles à parcourir.

Graphiquement Mad Max est plus qu’honnête et nous propose souvent de superbes effets de lumière, gros point fort du jeu à n’en point douter. Sans parler des tempêtes de sable de toute beauté. Les combats inspirés de ceux des jeux Batman sont ultra efficaces et très dynamiques. Moi qui misais tout sur les courses poursuites j’ai été tout de suite très positivement surpris par la violence qui se dégage des ces affrontements. En ce qui concerne les véhicules, les bruits bien gras des V6 et des V8 sont parfaits et donnent envie d’écraser l‘accélérateur afin de les faire rugir de plaisir. L’envie d’en découdre constamment et de traverser durant des heures les étendues désertiques s’impose très vite et l’envie de continuer et d’en voir plus se fait sentir très rapidement.

Maintenant donner un avis définitif en n’ayant joué que deux heures à un jeu qui se boucle en plusieurs dizaines d’heures est un exercice périlleux et qui ne rime à pas grand chose. Toujours est-il que l’envie d’y retourner est pour moi un très bon signe… Aimant finir mes jeux d’une manière générale, je pense aller au bout de l’aventure d’autant plus que les retours autour de moi sont plutôt très bons. Il ne faut évidemment pas voir Mad Max comme le remplaçant de l’indétrônable GTA V mais plus comme le petit frère d’un Just Cause 2 jouissif, qui arrive à combler un manque de monde-ouvert-bac-à-sable à l’univers original…

 Ci-dessous vous trouverez mes premiers pas dans un Wasteland violent et sans pitié.