Ceux qui suivent mon blog depuis un petit moment se souviendront peut-être qu'il y a quelques temps déjà, j'avais fait un top similaire à celui que je vais vous proposer maintenant mais qui ne mettait aucune barrière de génération. Vous verrez que mes goûts ont quelque peu évolués mais que les morceaux d'alors sont toujours présents. Ils ont simplement trouvé forte concurrence ces dernières années. Quoi qu'il en soit, voici mon second top dédié aux musiques de jeux de la génération HD. À l'inverse du premier, ici se trouvent des titres dont la totalité des compositions m'ont enchanté et non pas forcément un seul titre phare ; ici la première partie, de 20 à 11.

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Zelda-like fort sympathique, voire mésestimé, Kameo est un jeu que je garde dans mon cœur. C'est le premier titre que j'ai eu avec ma Xbox360 et même s'il avait quelques défauts de jouabilité, je m'en souviens avant tout pour une superbe ambiance de conte de fée. La bande originale sonne parfois comme un mélange entre du Danny Elfman et du John Williams...ça tombe bien ce sont mes deux compositeurs préférés. Au global donc de belles sonorités composées par Steve Burke, à s'écouter pendant qu'on révise. Je l'écoute en ce moment même et je souris. Je pense qu'il n'y a pas de meilleure explication.

   

 

 

Je vous ai déjà parlé de Still Alive ? Oui ! Mais je vous ai évoqué la chanson de GladOs pas le thème de Mirror's Edge. Et bien sachez qu'il y a au moins deux morceaux fabuleux qui s'appellent Still Alive, le second étant donc sur l'album de la bande originale du jeu de Dice. Le son dans Mirror's Edge, c'est du caviar pour vos tympans. Que cela soit les bruitages parfaits ou la musique aérienne, collant toujours à la clarté des environnements et à la légèreté de Faith, on ne peut que féliciter les sound-designer et Magnus Bigersson, artiste suédois plus connu sous le nom de Solar Fields. Petite anecdote, on lui doit une autre excellente bande originale, celle du très bon side-scroller indépendant Capsized.

   

 

 

Ambiance plus pesante qu'est celle de L.A Noire. En toute honnêteté, ça n'est pas une bande sonore que j'écoute très souvent depuis sa sortie contrairement à la plupart de celles que je vais citer ici. En jeu, aucun souci, l'ambiance est assurée. Dans ma vie de tous les jours, elle a tendance à souvent m'agacer quelque peu au bout de deux ou trois morceaux. Pourtant quand j'en ai vraiment envie, que je suis dans le mood, c'est du pur bonheur. Composée avec beaucoup de soin par Stephen Coates que je ne connaissais que pour sa participation musicale au très sympathique Nick and Norah's Infinite Playlist (avec Kat Dennings) elle se cale évidemment sur du jazz des années 40.

   

 

 

Aaaaah Catherine ! J'ai enfin trouvé un moyen de parler de ce jeu. Je l'ai omis dans ma sélection des jeux oubliés des Tops. Je ne l'ai pas mis dans mon Top 20 personnel. Je me devais de finir par le citer, puisque j'en garde un excellent souvenir. Ici donc, c'est la bande originale que je vais célébrer. Pour faire simple, c'est de la folie. Les compositions, nous les devons à Shoji Meguro, très grand compositeur, à qui l'on doit la plupart des musiques des jeux Atlus (Shin Megami Tensei et Persona). Du premier rap en japonais de l'introduction à la musique finale, c'est excellent. Mon vrai coup de cœur sur cet album reste les trois morceaux dédiés au mini-jeu Rapunzel disponible dans le bar. J'en profite donc pour vous conseiller le jeu très chaudement et de vous procurer l'album par la même occasion.

   

 

 

Probablement, la plupart des joueurs de Hitman : Blood Money auront retenu Ave Maria de Franz Schubert, célèbre morceau d'opéra. Pourtant, la beauté de la bande son de Blood Money ne s'arrête pas à ce classique. Grâce à Jesper Kyd, un autre des génies absolus de la composition vidéoludique, c'est un plaisir pour les oreilles de recommencer chaque mission pour se perfectionner. Je ne serais même pas capable de dire si je préfère un morceau en particulier car je n'en connais pas les titres. J'écoute l'album complet quand je le démarre.

   

 

 

Je suis très fan du thème principal de la saga Halo et d'une manière général, chaque épisode m'a apporté un lot de musiques assez grandioses. Halo : Reach est mon épisode préféré et l'album qui l'accompagne ne déroge pas à la règle. À la composition on retrouve Martin O'Donnell, ni plus ni moins que le sound-designer de Myst et Riven que l'on retrouvera sur Destiny prochainement. Il est accompagné, comme pour le reste de la saga Halo par son partenaire de longue date Michael Salvatori. Ce volet a des accents un peu plus orientaux parfois ; les nouveaux thèmes sont également un peu plus sombres et collent parfaitement à l'idée de mission suicide qu'est celle de Reach.

   

 

 

Il fut un temps où je le mettais premier de mes albums de musique tirés de jeux vidéo. Même si j'ai depuis revu quelque peu à la baisse son placement, il reste que les qualités musicales de Russell Shaw sont vraiment épatantes ; bien qu'on doive le thème principal à Dany Elfman, déjà présent sur le premier Fable, Shaw fait un travail exemplaire et parvient à traduire en notes l'esthétique du jeu. C'est l'une de ses rares bandes originales que je suis incapable de dissocier des images. Je conseille très fortement de vous écouter Bowerstone Market, Bowerlake ou le thème principal quand vous vous baladez dans une petit village à médiéval. L'effet est garanti.

   

 

 

À quoi reconnaît-on une grande bande originale de jeu vidéo ? Quand on a joué des heures au titre et que l'on persiste à écouter la musique quand on en est débranché, c'est qu'il y a quelque chose de spécial. J'ai joué plus de 600 heures à Oblivion et je continue d'écouter la bande son régulièrement. Je citais déjà Jeremy Soule dans mon autre top dédié aux thèmes de la génération. Je trouve que son travail est encore plus mélodieux et accrocheur dans ce Oblivion que dans Skyrim ou même Morrowind. Pour le coup, je ne saurais pas du tout vous dire à quoi c'est dû...c'est comme ça.

   

 

 

Le vilain petit canard de la saga horrifique de Konami a une place un peu spéciale dans mon cœur. Personne ne l'aime, alors malgré ses défauts, malgré son irrémédiable maladresse et cette manière si agaçante de casser systématiquement ses bonnes idées (qui sont pourtant nombreuses), je le serre fort contre moi en lui disant que tout va aller bien. Par contre, là où je n'ai pas à le défendre et où ses détracteurs feraient bien de tendre l'oreille, c'est sur la partie musicale. D'aucun pourrait dire que c'est du Yamaoka classique. Je trouve à cette bande originale d'excellents morceaux que j'aime somme toute plus à écouter que la plupart des morceaux de Silent Hill 2 ou 3. Je dirais même que de toutes les compositions de la série, seule Room of Angels de Silent Hill 4 : The Room a ma préférence face au Theme of Elle de ce Homecoming. Peut-être pas la plus viscérale des composition pour la série, mais un excellent album à écouter avec de belles vocalises de Mary Elizabeth McGlynn.

   

 

 

Encore un autre titre, comme Catherine, que je voulais vraiment rappeler aux gens mais que j'ai finalement omis de mes tops jusqu'à présent. Folklore, c'est une sorte de Pokemon plus action dans un univers irlandais absolument prodigieux et je tiens à dire que je pèse mes mots. Ceux qui en ont assez des jeux de rôle nippons avec des designs sans queue ni tête, jetez un œil à cette exclusivité PlayStation 3 parce que la direction artistique est incroyable, colorée et donc musicalement réussie de bout en bout. Les premiers morceaux vous happent dans l'univers du titre et tout le reste est composé pour que l'on en sorte jamais. C'est à Ayako Saso que l'on doit cette merveille sonore. La compositrice n'était pas à son coup d'essai puisqu'elle a notamment à son actif des jeux comme Ridge Racer, Galaxian ou Xenosaga II. La petite perle que je suis heureux d'avoir acheté en regardant sa jaquette.

   

 

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Voilà donc pour la première salve. Sachez que dans les dix qui sont ici, l'un d'entre eux s'est échappé pour rejoindre le haut du classement car au moment de réécouter quelques extraits des vingt bandes originales, je me suis rendu compte que je ne pouvais décemment pas le laisser en dehors du top 10. Il y a donc encore du lourd à suivre.