Voici le classement que vous attendiez vraiment car vous aimez le sang. Comment le sais-je ? Vous êtes sur Internet...vous aimez donc le sang. Après des Tops pour les coups de cœur en boîte oubliés et les coups de cœur indépendant et dématérialisés, voici donc mon Flop 10 de la génération. Seulement 10 parce que je n'ai pas trouvé plus de 10 titres auxquels j'ai joué qui vaillent la peine qu'on les mettent en avant de la sorte. Histoire que l'on soit sur la même longueur d'onde pour capter l'intention de ce classement, je ne classe pas dans l'ordre des déceptions, ni dans l'ordre de médiocrité, mais quelque part entre les deux. D'ailleurs tous les titres que je vais citer ici ne sont pas forcément médiocres à mes yeux ou n'ont pas été des déceptions. En fait il s'agit d'une mixture composée de la médiocrité potentielle du titre et la déception potentielle que j'ai ressenti en y jouant. Je n'en dis pas plus, vous comprendrez en lisant les détails pour chaque titre.

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Quelle bouse. Je suis désolé j'y vais un peu trop violemment. Laissez moi reformuler. Quel jeu moyennement satisfa...merde ! Non je suis désolé. Je vous demande me pardonner mais comment est-ce possible d'être aussi mauvais en équilibrage ? Parce que Prototype part avec de bonnes bases. Certes, il n'est pas très beau et sa direction artistique pue la mort. Certes, le scénario n'a aucun sens et est délivré de manière pitoyable à travers des vignettes épileptiques dignes des pires montages de Michael Bay sous LSD. Ceci étant dit, en terme de sensation, il envoie du bois dans les premières heures. On se sent fort, rapide, inarrêtable. Le héros malgré un manque de charisme évident possède un mélange bien dosé entre Spider-Man, Hulk et Carnage et l'idée qu'il ne soit pas innocent permet de tailler dans le gras et de s'exprimer.

Seulement une fois cette euphorie du début passée, on se retrouve devant une ville ouverte qui ne sert à rien, des mécaniques de camouflages inutiles et une difficulté d'une crétinerie qui dépasse l'entendement. En gros l'idée, c'est que comme le jeu ne nécessite aucune habileté parce que les ennemis n'ont aucun pattern (alors que c'est la base du BTA) les développeurs pour augmenter la difficulté envoient les ennemis par paquets de cinq ou six et démerde toi avec ! Donc tu spammes le même coup pendant tout le reste du jeu. Et tu pètes des câbles quand tu ne peux plus le faire parce que tu détruis l'objet que tu es censé défendre en utilisant cette technique...FUCK IT TO HELL !

 

Oula oui, c'est de l'acharnement thérapeutique à ce stade. Il faut voir une chose. On essaye, on se plante, ça n'est pas grave. Dans le jeu vidéo plus que dans le cinéma ou la musique, on a toujours possibilité de retenter sa chance pour peu qu'on croit en son jeu. Mais là, c'est de l'arnaque. On nous sort un jeu équilibré par un détraqué mental, avec zéro ambition artistique et une narration qui n'a ni queue ni tête. Le jeu porte à merveille son nom. Et là, on nous fait une suite et honnêtement, c'est mieux équilibré, on utilise un peu plus de coups, les semi-boss ont des patterns...mais tous le reste est aussi naze que dans le premier. Bordel, on passe de l'énervement du premier à l'ennui du second. Moi je trouve que ça mérite d'être dénoncé. Donc non, mon bon Chipster. NON !

 

Si vous avez lu mon Top 15 des jeux oubliés, vous aurez peut-être remarqué la présence de Fable II. J'aime l'univers de Fable d'amour. J'ai même fait la queue lors de feu le Festival des Jeux Vidéos pour que Peter Molyneux himself me dédicace mes Fable sur PC et Xbox, mon The Movies sur PC et une jaquette de Fable II qui n'était pas encore sorti à ce moment là. Fable III partait d'un postulat intéressant, à savoir de devenir roi d'Albion après y avoir été deux fois un héros. On aurait pu y affronter la difficulté de réaliser les promesses faites au peuple, celles-là même que l'on reproche à Sir Molyneux. J'ai été tellement dégoûté par le système de carte qui est incompréhensible, les interactions avec les PNJs réduites à peau de chagrin, le menu qui est devenu un hub qui met du temps à charger et surtout le maintien de la physique molle du jeu depuis le second opus qui s'est même aggravée avec les combats rendus encore plus simple, que j'ai arrêté de jouer avant même d'être couronné virtuellement. Le second avait des défauts vraiment lourd comme un menu super pas ergonomique ou une structure semi-ouverte un peu contraignante, mais son charme avait réussi à m'emporter. Le troisième a trop de défauts pour que je passe outre. C'est un vrai pincement au cœur.

 

Ici l'affaire est tout autre. On a pas affaire à un jeu médiocre, j'y ai même pris beaucoup de plaisir à la sortie. Il a de très grandes qualités à commencer par sa conduite, ce qui dans un jeu de voiture est tout de même primordial. Seulement après un battage médiatique et une attente d'une longueur incommensurable, durant laquelle j'ai même réussi à perdre l'envie de jouer à des jeux de voitures d'une manière générale (la série des Project Gotham Racing mise à part) le résultat ne tient pas ses promesses. Vous savez quoi ? Je ne suis cependant pas mauvais joueur ; à la rigueur qu'il tienne ou non sa promesse, ça m'est un peu égal.

Ce qui me pose problème, c'est qu'après une carrière de plus 100 heures réalisée avec mon cousin sur GT3 : A-Spec, j'avais envie de retrouver Gran Turismo mais en next-gen. Au final non, c'est un jeu PS2 avec les inconvénients que ça sous-entend mais mis en HD (une jolie HD tout de même). Les temps de chargement sont d'une longueur incroyable, l'IA n'a pas bougé d'un centimètre en tant d'années et les dégâts sont anecdotiques ce qui est juste irrecevable aujourd'hui. Quant à ceux qui justifieraient la médiocrité des adversaires par le online, j'ai envie de dire qu'à partir du moment où on fourni un tel effort pour donner des championnats et un contenu solo aussi colossal, c'est qu'on a envie que le joueur s'éclate aussi en solo. Quand FIFA ou PES ont une IA de merde, on les dénonce à juste titre. Il en va de même pour la série de Polyphony Digital. GT5 m'a juste fait divorcer des jeux de voitures. Ni plus ni moins.

 

J'ai un léger pincement au cœur de mettre un titre Rockstar dans ce classement, quand bien même ce dernier ne soit en aucun cas un jeu à monde ouvert. J'avais énormément apprécié Max Payne premier du nom notamment pour son mélange entre histoire sombre, très froide mise en exergue par les fusillades âpres et stylisées. Max Payne 3, c'est à mon gameplay de TPS préféré (avec Resident Evil 6...oui oui). Contrairement à beaucoup, j'aime la lourdeur des personnages de Rockstar depuis qu'ils utilisent RAGE et Max ne déroge pas à la règle. Quand j'ai le contrôle du héros sur de longues fusillades, il y a de vrais piques de jouissance et de bravoure, comme cette glissade si woo-ienne entre deux escalators de l'aéroport.

Seulement pour une raison qui m'échappe et qui n'est pas simplement de dissimuler les chargements, Rockstar a alourdi le jeu avec cette suite de minis cutscenes sans aucun intérêt montrant Max ouvrant une porte ou appuyant sur un bouton ou montant une échelle...J'ai détesté qu'on me reprenne le contrôle pour toute action qui ne consistait pas à tirer sur un autre être humain. Ça m'a cassé l'expérience entre moment de plaisir et frustration terrible. Et ça a été une sacré déception compte tenu du fait que j'aime vraiment les mécaniques de tir de ce jeu et paradoxalement, c'est dans le multijoueur que j'y ai vraiment eu mes meilleurs moments.

 

Aïe, aïe, aïe. Ça partait pour être fantastique. AitD a été l'un des premiers jeux que j'ai suivi en téléchargeant les vidéos sur le Xbox Live pour essayer d'avoir une idée de ce qu'il donnerait sur mon écran. J'étais fasciné par les idées de mécaniques auxquelles Eden Games avait pensé. Le feu, par exemple, comme outil utile avant Far Cry 2. La technologie utilisée pour sa propagation était aussi bluffante et honnêtement, le jeu était sacrément en avance visuellement au point que pour y avoir joué en 2012, il n'avait pas tant vieilli que ça sur le plan strictement cosmétique. Car oui, le problème, c'est que je ne l'ai pas acheté avant de tomber sur le collector à 10€ dans un Game (avant que Game ne meurt, hein). Pourquoi ? Parce que le jeu est pratiquement injouable à cause d'une maniabilité d'un rachitisme tel qu'il ferait passé le premier Resident Evil pour un Ninja Gaiden. Et c'est tellement triste ; une heure dans ce titre et on a plus d'idée de mécaniques que dans 80% des triples A actuels ! La combinaison des objets, le menu intégré à la veste et en temps réel, les énigmes basées sur de la logique physique, le téléphone...et tout ça est ruiné parce que même le Titanic se dirige mieux que le héros. Mon plus gros « dommage » de la génération HD.

 

« Allons bon, le voilà reparti sur Heavy Rain... ». Veuillez m'excuser pour la redondance dans le propos. Mais pour ce jeu comme pour l'ensemble du Top 5 de ce Flop 10, c'est parce qu'il y a eu croyance, envie et dégoût que le jeu se retrouve ici. Car oui, avant d'être un de ses détracteurs les plus sévères, j'ai cru en Heavy Rain, dur comme fer ! J'ai fait jouer la démo à mes parents pour les convaincre qu'on avait un nouveau genre de jeux que je pourrais partager avec eux (en plus de Buzz et de Singstar). Au final, c'est une désillusion complète. Alors non, ça n'est pas parce qu'on a peu voire pas de mécaniques de jeux et que le titre repose sur des actions contextuelles. Ça ne m'avait pas gêné dans Fahrenheit et j'ai porté au nu The Walking Dead avec cette donnée dans le jeu. Mais ce scénario qui n'a aucun sens, qui est truffé d'incohérence et d'énormité qu'un réalisateur de téléfilm éviterait, ça n'est juste pas possible.

Heavy Rain est mal écrit a un point assez dingue. Aucun de ses personnages n'agit de manière logique et tous les événements se déroulent sans lien de cause à effet un tant soit peu réaliste. Et ce twist qui n'a aucun sens et qui est préservé par un pur et simple mensonge, c'est de la paresse intellectuelle. La raison pour laquelle je préfère mille fois Fahrenheit, que j'ai beaucoup aimé au passage, à Heavy Rain, c'est qu'il n'était pas prétentieux et parvenait à développer sa propre atmosphère quand Heavy Rain pue l'envie de faire du David Fincher en jeu vidéo sans aucun idée de ce qui fait vraiment de Fincher un réalisateur génial. Le pire, c'est que sous ce marasme se cache l'une des idées de game-design les plus brillantes que j'ai vu : l'histoire ne se finit pas quand un personnage meurt. Et on a peur de la mort dans ce jeu, vraiment. Ça c'est un tour de force. Seulement j'ai bien l'impression que c'est un coup de chance plus qu'autre chose...

 

Quelle bande de fils de la plage. Comment Io Interactive a pu faire d'un des jeux les mieux level-designé de la création vidéoludique, un titre d'une médiocrité et d'une vulgarité pareille ? Je ne suis pas tant choqué que cela par l'idée de changer Hitman et d'y mettre un côté plus action. Si ça ne tenait qu'à moi, on resterait sur la formule perfectionnée par Blood Money et on chercherait juste des gens suffisamment créatifs pour trouver des nouvelles missions. Cependant, s'ils veulent suivre la tendance et offrir à Code 47 son Conviction. Soit. J'ai aimé Conviction. Seulement il faut le faire bien.

Hitman : Absolution est un micmac de mécaniques qui n'ont aucune vocation à être ensembles et qui sont réglées en dépit du bon sens. Le déguisement ne sert à rien dans les zones où les gens sont habillés comme vous. Sauf que les trois quarts des objectifs demandent d'aller dans des zones où un seul déguisement marche et où on est donc aussi détectable déguisé que pas déguisé. Alors comme le déguisement ne fonctionnera pas, on se faufile. Sauf qu'il y a toujours un crétin devant la zone qu'on cherche à atteindre, crétin qui n'a aucune routine l'empêchant de rester planté sur place. Alors on y va à la bourrin et là le jeu nous signifie que ça n'est pas bien en nous retirant des points via un système de scoring affiché à l'écran qui ruine le plaisir de jeu. Par dessus ça, on ajoute un scénario qui enchaîne les incohérences comme des perles (littéralement une à deux incohérences par cinématique) et qui se permet en plus d'être une vulgarité et d'un beauf sans nom et le tout sans second degré (ils pensent qu'ils ont du second degré mais non) et vous avez l'une des pires régression que j'ai pu voir dans le jeu vidéo. Sur une de mes séries fétiches, ça fait très mal.

 

Contrairement à Hitman : Absolution, je ne considère pas que Mass Effect 2 soit un mauvais jeu. Son scénario se limite à bâtir une équipe pour battre le boss de fin, mais il compense cela par les interactions propres à la série et des personnages à plus fort caractère que le premier. Il est très cloisonné, mais a appris pas mal de chose en terme de combat et les phases de TPS sont plus vivantes et agressives bien que parfois dures pour des raisons idiotes. Il a quelque fautes de goût en terme de design à mon avis (les Vorchas, la tenue outrageusement moulante de Miranda) mais il est globalement splendide grâce à la direction artistique héritée du premier.

Seulement voilà, en terme de démarche de création, Mass Effect 2 n'a pas été conçu de manière très élégante. Au lieu de revoir ce qui n'allait pas dans le premier épisode pour consolider l'expérience et proposer une épopée spatiale plus poignante encore que le premier volet, qui est l'un de mes jeux préférés toutes machines confondues (je ne trahis pas de secret en disant qu'il sera dans mon Top 15 de la génération) Bioware a tout simplement enlevé tout ce qui avait été reproché au titre. Système d'inventaire trop large et fourre tout, avec beaucoup trop d'objets et mods à poser sur les armes et armures ? On a plus que deux armes et c'est tout. Le système de surchauffe pose de problème ? On le remplace par des chargeurs, expliquant au passage cela de manière vaseuse dans l'univers du jeu. Surtout...le Mako. Alors oui, je m'en plains TOUT LE TEMPS. Comprenez bien ceci tout de même. Je reconnais aisément que la redondance de ce qu'on avait à faire en Mako ou sa physique particulière aient pu gêner ; enfin c'est pas de ma faute si vous ne savez pas conduire mais passons. Mais pourquoi dratisquement retirer le Mako au lieu d'essayer de justement pousser cette partie exploration qui était juste fondamentale dans l'expérience du premier ? Le tout pour remplacer ça par un scanner de planète ? REALLY ?! Le pire c'est que je l'aime bien le scanner de planète...il est reposant après les fusillades interminables.

Mass Effect 2 n'est pas un mauvais jeu, mais c'est un jeu designé de manière paresseuse. Au lieu de chercher la confirmation d'une identité propre au premier volet en soignant ce qui avait du être fait de manière un peu limité sur cet opus qui était une aventure spatiale, il se contente de lorgner du côté du TPS à dialogue. Certes il a un excellent univers, mais ça ne cache pas à mes yeux la misère du game-design qu'il y a derrière. La seule raison pour laquelle j'aime vraiment Mass Effect 2 (au delà du fait qu'il y a Yvonne Strahovski dedans) c'est que c'est la suite du premier...et c'est extrêmement triste quand on pense que Mass Effect est un jeu vraiment, vraiment cher à mon cœur.

 

Oh boy...par où commencer ? Assassin's Creed, c'est une série que j'ai adoré dès le premier opus. Je suis de ceux qui ont aimé le jeu, de bout en bout et qui ne se sont rendu compte de sa répétitivité que quand on leur a dit « Tu trouves pas qu'on fait toujours la même chose ? ». Le second opus est de mes titres préférés auxquels j'ai pu jouer dans ma vie. J'adore l'ambiance de la Renaissance et à l'inverse complet de Mass Effect 2, Assassin's Creed II a pour lui d'avoir vraiment écouté les critiques en améliorant ce qui n'allait pas. Entre chaque ville, le vide est rempli de petites choses à faire. Il y a des activités annexes intéressantes et des quêtes d'objets qui pour un coup (plumes mises à part) servent le scénario. On perdait l'aspect construction du meurtre du premier, mais on gagnait énormément en échange en diversité de mécaniques. Avec en plus une direction artistique solide et une bande son de Jesper Kyd splendide, on avait avec ce second volet l'apogée de la série. Et puis Brotherhood (que j'ai fini) et Revelations (que j'ai abandonné au premier tier), sortants trop tôt l'un après l'autre n'ont fait que ressasser exactement la même soupe. J'avais fini le II de fond en comble et je n'avais aucun envie de refaire exactement la même chose. Seul ajout notable, le multijoueur qui ne m'intéresse pas malgré de bonnes idées.

Alors quand la campagne tambour battant du troisième volet laissait présagé d'un vrai changement, j'y ai cru. Je me suis emballé, j'ai redécoré mon blog aux couleurs de la saga et j'ai suivi avec attention ce qui était parti pour être mon jeu de l'année 2012 et le remplaçant de Assassin's Creed II dans mon top personnel. Tout cela pour quel résultat ?

Un jeu vraiment médiocre. Non seulement avec ce troisième volet la série n'a pas avancé, mais en plus de ça elle n'a fait que mettre en exergue ce qui n'allait plus. Le jeu propose une zone ouverte et large, mais le système de déplacement est imprécis. Le jeu veut proposer des missions annexes avec de l'infiltration (les prises de fort) mais l'IA fait comme bon lui semble et il est impossible de se mettre accroupi à sa convenance, c'est scripté. Le personnage ne se baisse que dans les buissons ? What the Fuck?! Qui a eu une idée aussi stupide ? En plus de cela, le jeu propose de la chasse mais on nous force à utiliser la même visée automatique que dans Assassin's Creed II ! Pourquoi ? Juste Pourquoi ? Quand le jeu ne se base pas ou très rarement sur les armes de jets ou à distance comme le second opus ou Bortherhood. Certes, c'est un peu contraignant, mais ça passe. Là on parle d'un indien d'Amérique, avec un arc, des couteaux de lancés, des armes à feu et on ne peut pas tirer manuellement. Le pire c'est que le système de lock ne s'enclenche que très près de la cible donc la plupart du temps on se retrouve à ne pas savoir quoi faire de ses doigts quand un ennemi nous vise au fusil ou qu'un loup nous court dessus, pour la simple raison que s'ils ne sont pas à portée du lock, on ne peut pas leur tirer dessus.

Et tout le jeu est comme ça, parsemé de vieillesses et d'approximations qui ruinent l'expérience. Mais évidemment, ça n'est pas fini et vous savez pourquoi. Trois ans de développement ? 500 personnes sur le titre ? Je n'y crois pas une seule seconde. Le moteur censé permettre des batailles rangées spectaculaires, le Anvil Next souffre des mêmes problèmes de poping que dans le second volet, en pire. Les textures sont instables par endroit et les fameuses batailles n'arrivent que deux fois. Une de très loin où l'on contrôle des canons et l'autre où l'on court comme un con sur le champ de bataille et où l'armée se trouve au loin. La seule chose remarquable du moteur, ce sont ses effets météorologiques carrément bien foutu. Et puis, bien évidemment vient le coup de grâce : Assassin's Creed III est le jeu le plus buggé auquel j'ai joué sur cette génération de console et pourtant, je suis fan des productions Bethesda. Même en faisant la somme de Oblivion, Skyrim, Fallout 3 et New Vegas, je n'ai pas eu autant de bugs que sur ACIII. Personnages et animaux bloqués dans des arbres, sauvegardes qui ne marche pas, freeze de la console, freeze de personnages en pleine bataille, personnage qui reste bloqué dans une position sans que je puisse l'en sortir, contrôles bloqués durant plusieurs phases d'action, armes et objets divers et variés qui flottent dans les airs...la liste est interminable.

Alors si aujourd'hui j'ai un tel mépris et dégoût envers la saga complète (au point d'être en train de réfléchir à enlever ou non ACII dans mon Top 15) c'est parce que je me suis senti trahis. Ce n'est pas juste que le jeu est médiocre, c'est qu'on m'a menti purement et simplement. Où sont les changements ? Les améliorations ? Putain ou sont passées vos trois années de développement bordel !?!

 

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Je me calme...pfiou...j'ai le palpitant qui s'emballe. Plus sérieusement, je suis assez rassuré de n'avoir trouvé que dix titres suffisamment décevant ou mauvais pour trouver une place dans ce top. En huit années d'une génération, ça ne prouve pas forcément qu'il y a eu moins de déchets que sur la précédente, mais ça prouve que je suis un peu plus averti sur ce dans quoi j'investis.