Vous en avez marre de Resident Evil ? Et ben moi jamais ! Donc aujourd'hui je vais casser du sucre sur le dos du quatrième volet, version Gamecube évidemment. Ça va on rigole (rangez immédiatement ces torches et fourches, bande de malpolis). Bon allé, on va faire dans l'intro classique et efficace. Tout fan de film d'horreur, particulièrement du sous-genre zombie, sait que Resident Evil est clairement inspiré de ce cinéma américain. Les noms et lieux de la saga parfaitement ancrés dans l'Amérique du Nord, l'aspect cloisonné qui n'est pas sans rappeler Night of the Living Dead du fameux George A. Romero (le créateur de ce sous-genre), les zombies qui ont  la même démarche que dans ce même film, les angles de caméra très soignés et fixes. Bref sans avoir un background de malade mental, on sait d'où ça vient. Malheureusement, il y avait une chose qu'on ne savait pas avant 2002, c'est là où ça ne devait pas retourner...au cinéma.

Oula oui ! On aura toutes les discordes que l'on souhaite au sujet de Resident Evil : Code Veronica, de l'épisode Zero ou du cinquième volet que j'ai traité pas plus tard qu'avant-hier, mais je pense qu'il y a une quasi unanimité autour d'un fait : Resident Evil au cinéma, c'est pas juste pourri, c'est au delà de ça...

Dame Seli: Alors?

Arthur: *regarde l'écran*

Arthur: J'ai vu un film une fois qui s'appelait le Cinquième Élément, et c'était bien. Là aussi c'est un film, probablement avec les mêmes acteurs. Mais par un procédé miraculeux que j'arrive pas à m'imaginer, on dirait des gadins.

Dame Seli: Non mais c'est la réalisation ça.

Arthur: C'est prodigieux...

Vous savez il y a un jeu qui m'impressionne par son rythme c'est Bayonetta. La première fois que vous jouez, vous affrontez un boss et c'est tellement énorme que vous vous dîtes « Best boss ever ! Ils pourront pas faire mieux ! » et puis au chapitre suivant c'est encore plus dingue. Le rapport avec Resident Evil ; je peux en trouver un purement factuel. Bayonetta est une réalisation de Hideki Kamiya, créateur de Devil May Cry chez Capcom et de...Resident Evil 2 avant ça. Mais là n'est pas l'argument, non Bayonetta partage quelque chose avec les films Resident Evil. A chaque fois que tu en vois un, tu te dis « putain, c'est la pire bouse que j'ai jamais vu ! Ils pourront pas faire pire ! » jusqu'à ce que le suivant soit annoncé...ou que tu regardes Batman&Robin de Joel Schumacher (tétons apparents power!). A l'instar des boss de Bayonetta il y a une certaine montée en puissance dans les excréments qui dépasse l'entendement et qui ne laisse qu'une question en suspens : mais jusqu'où iront-ils ?

S'ils comptent nous faire toutes les couleurs de l'arc-en-ciel on est pas sortie de la merde!

Avant de faire une review par film, je voudrais d'abord expliquer une petite chose. Mila « Multipass » Jovovich est aujourd'hui connue et ce grâce à la franchise Resident Evil. Personnellement, je la connais du génialissime Cinquième Élément et de Jeanne D'Arc, deux films réalisés par Luc Besson qui n'ont pas connu de succès outre Atlantique donc de manière internationale (pourtant merde Chris Tucker qui chante All Night Long c'est culte!). Du coup, il ne faut pas s'étonner que la belle une fois le pied mis à l'étrier par le premier volet filmique de la saga, elle n'est pas lâché l'affaire, malgré le côté de plus en plus navrant de l'épopée de son personnage.

Autre point important, elle et Paul W. S. Anderson (réalisateur du premier et quatrième volet) entretenaient une relation depuis 2002 et sont désormais mariés depuis 2009. Ceci relativise le fait que malgré la qualité absolument pitoyable du personnage principal, non seulement celui-ci ne soit pas mort dans un épisode, mais qu'il soit même cloné de plus en plus, histoire que Mr.Anderson est plein de fois sa petite femme à l'écran une fois tous les deux ans au cinéma. Qui s'en priverait ?


Pour finir, sachez que Paul W. S. Anderson est habitué à la fois aux adaptation de jeux en film, puisqu'il a quand même tenu la caméra pour le truculent Mortal Kombat et le « il n'aurait jamais du sortir » Dead or Alive, mais également pour d'autres nanars comme Death Race 1 et 2 où il a été tour à tour réalisateur, producteur puis « scénariste » (j'imagine que vous comprendrez l'intérêt des guillemets).

Evil laugh is evil...

Bon allé trève de blabla, il est temps d'enfoncer des portes ouvertes, de tirer sur des ambulances, voire sur des corbillards...

 

 

Resident Evil (2002)

-Mais pourquoi on a signé ce contrat?

-Attends, toi ça va, t'es là que pour un épisode!

Je pense que je vais en surprendre plus d'un, mais pour moi, le premier volet au cinéma n'est pas une catastrophe complète. C'est même un film d'action potable, qu'on peut suivre avec un certain intérêt notamment pour une ou deux scènes assez fun. Le film reprend en fait la trame du premier dans une certaine mesure puisqu'il escamote les personnages connus (ne vous inquiétez pas ils se feront violer dans les épisodes suivants) pour en créer un nouveau nommé Alice. Alice c'est Mila Jovovich et d'une certaine manière c'est un peu la copine débile lambda à qui on montre le jeu en lui disant qu'il y a une atmosphère géniale et qui au bout de cinq minutes vous demande pourquoi vous tirez pas dans tous les sens parce qu'on est quand même dans un jeu vidéo, merde !

Du coup Alice, elle commence amnésique, ne sait rien de rien, mais comprend vite qu'elle a des capacité qui dépasse celles d'un être humain normal. C'est à dire qu'à partir du moment où l'on est capable de faire un coup de pied rotatif en appuie contre un mur pour se débarrasser d'un doberman en putréfaction, on montre déjà que si on a eu BacS c'est pas grâce à la physique mais à l'EPS option GRS.

Pourquoi se faire chier avec des armes à feu?

Pourtant, mis à part cette scène proprement scandaleuse, le brisage de nuque de zombie absolument pas safe ou encore Michelle Rodrigez qui joue les zombies aussi bien que les humains (c'est à dire mal) le film s'en sort sans mention mais sans le déshonneur complet. Au rang des choses assez plaisantes, le côté horreur de l'ambiance est assez bien retranscrit dans une ou deux scènes et le mec qui esquive les lasers pour se faire trancher par le coupe patate est plutôt culte. Le scénario suit finalement de manière plutôt fidèle le jeu, dans un sens, même s'il a tendance à amener du second dans le premier, chose qui va d'ailleurs se voir répéter par la suite. Donc pour une première adaptation ça aurait pu être pire. Je ne dirais pas que ça aurait pu être mieux non plus, parce que côté écriture, la saga de Capcom n'a jamais été un modèle non plus. En revanche clairement, l'action est trop présente et le suspens est rapidement tué.

Note du film : 5/10. Note du nanar : 4/10

 

 

Resident Evil : Apocalypse (2004)

Pourquoi je suis encore à poil au début du film?

Bon c'est là que les athéniens s'atteignirent. Dès le second opus, il y a un gigantesque pas en avant dans la débilité. Attention, pas dans la débilité de bas étage, pas juste dans le l'incohérence de base, pas juste dans la vanne à deux sous du film d'action américain des années 80-90, comme cette scène surréaliste où Kurt Russel se travesti dans Tango&Cash. Nooooooooooooooon ! Ça va bien plus loin.

Première chose cet épisode tente toujours sans le sens de la réalité de coller à la saga vidéoludique d'un peu plus prêt. Mais pas genre de lui coller avec le respect due à une lady appréciée par des millions de fans, non. Avec toute la bêtise du gros lourd qui se croit irrésistible et qui croit vraiment qu'il sait ce qu'il fait mettant ses sales pattes où il ne faut pas. Par où commencer ?

Je pourrais démarrer sur le scénario. Il suit directement le premier. En gros Alice sort du manoir, son chérie d'amour a été enlevé par des scientifiques pour subir une expérience top sicréte, liée au programme « Nemesis ». Elle se retrouve à demie à poile (oui comme dans le premier) dans une ville vide au sortir d'un hôpital (oui comme dans 28 Days Later). Pendant qu'elle faisait une sieste donc, le T-Virus s'est répandu et toute la ville a été contaminée et c'est un bordel monstre.
Dans tout ce bordel, la über bien gaulée Sienna Gillory arrive dans un cosplay assez réussi de Jill Valentine, histoire de tenter de donner une demie molle aux fans et de les maintenir devant l'écran sans qu'ils ne se doutent du massacre à venir.

Attention, la photo pourrait avoir été coupée pour faire croire que la belle Sienna Guillory est nue dans une scène du film.

Moi je vous conseil d'écouter Careless Whisper en même temps que vous regardez la photo...c'est encore plus senssoual!

Car en fait c'est ce que fait ce Resident Evil : Apocalypse. Il ne parle pas des personnages, des lieux, des complots, des histoires autour de la saga. Il ne fait que lancer une tendance qui sera en fait l'apanage de toutes les suites déjà produites ou à venir : jeter des os pour les fans (genre Carlos Oliviera et Jill dans cette épisode) histoire qu'ils restent en haleine pour ensuite développer l'histoire d'un perso inexistant dont personne n'a rien à foutre à par Paul W. S. Anderson parce que c'est sa femme. Évidemment comme c'est la franchise cinéma Resident Evil, elle ne jette pas l'os dans l'écuelle du fan non, mais en plein dans la gueule et si t'es pas content bah c'est pareil !

Bon on va pas rester sur Sienna Gillory alors qu'il y a beaucoup mieux ! Par miracle, la production est parvenue à récupérer un masque de vilain de Power Rangers au dernier moment avant le tournage, du coup on a la chance d'avoir le Nemesis. Comme je l'ai dit plus tôt, le Nemesis s'avère être le choupinet d'amour de Alice. Du coup il a un relent amoureux. Au lieu de crier « STAAAAARS ! » et de ne courir qu'après Jill ou Chris (qui je le rappel n'apparait qu'au quatrième épisode au cinéma) il court après Alice...qui n'a rien à voir avec les S.T.A.R.S soit dit en passant. A vrai dire il ne lui court pas après mais c'est plutôt elle qui lui court dessus. Oui elle est un peu conne, ou alors c'est le mec qui a fait le script qui est sous crack.

Chériiiiiiiiiiiiiiiie!!!

Bref dans tout ce bordel il y a une scène qui a ce jour est la scène la seconde scène la plus too much que j'ai jamais vu de ma vie, juste après la vrille sous la grue qui enlève une bombe sous la Audi du Transporteur 2 (les amateurs de nanars savent de quoi je parle). Je ne vais pas la décrire...juste regardez :

A partir de là, je n'ai plus d'argument à avancer.

Note du film : 1/10. Note du nanar : 9/10

 

Resident Evil : Extinction...si seulement ! (2007)

-Salut! Nous on est les vrai héros de Resident Evil en fait...

-On en reparlera quand on comparera nos chèques, biatch.

Apocalypse est dans mon top 11 personnel des pires films de tous les temps. Celui-ci mériterait d'y être aussi et même devant mais il ne l'est pas et je vais vous dire pourquoi. Sur beaucoup de points, Extinction est encore pire si c'était possible que l'épisode qu'il suit. La raison principale est le script, l'histoire, les personnages, bref le déroulement. Déjà c'est un doigt d'honneur d'une heure trente envers tous les fans de la saga. Apocalypse avait déjà cette forme turgescente en tuant le Nemesis simplement en l'empalant, mais là c'est encore mieux défini.

Troisième épisode et toujours pas de Chris Redfield. Dieu merci, il a été préservé jusque là et Leon aussi du reste. Par contre il y a du guest avec entre autre Claire qui est un personnage que j'aime beaucoup (Resident Evil 2 étant mon volet préféré de la saga) et qui ne sert à rien, la première apparition de Wesker qui trouve le moyen d'être encore plus ridicule dans ce film que dans l'intro en live du premier jeu (je vous conseil la Caz'Retro qui revient sur ce pur moment nanar du jeu vidéo) ou encore un casting qui comprend dans ses rangs Ashanti, il y aurait de quoi dire avant même de parler des scènes à chier à proprement parler.

En fait ce qui est surprenant avec ce film, c'est que techniquement, esthétiquement et d'un point de vue des lumières, il est plutôt bon. C'est dur de l'admettre, mais il y a un vrai fossé entre Apocalypse et Extinction, même si ceci dit, battre Apocalypse sur le plan technique n'est pas un exploit en soit. Par contre ce qui rend ce film si magiquement mauvais, c'est que malgré sa tentative d'ambiance post-apocalyptique, qui au passage est totalement en adéquation avec l'ambiance de Resident Evil (c'est vrai, qui ne se rappel pas d'avoir traversé le désert en bus avec Leon?) le film soufre d'un scénario d'une autre dimension et qui finalement en fait un patchwork incroyable.

C'est la famille de Hitchcock qui a du être touchée!

Entre autres on trouvera des scènes inspirées directement des Oiseaux (à ne pas confondre avec les zoiseaux de Birdemic), de Jurassic Park ou de Dark City. Ce qui est étrange c'est que jamais le réalisateur ne pense à copier Resident Evil. Pourtant les deux titres sont similaires...c'est dommage. Quoi qu'il en soit Extinction à la palme du scénario le plus merdique de la saga en film. L'ensemble n'a aucun sens, le film n'a pas d'enjeu, les dialogues sont particulièrement à chier et en plus, on en a globalement rien à foutre de ce qui peut bien arriver aux personnages. Donc si vous êtes chaud pour un Mad Max du pauvre qui n'a pour lui qu'une technique pas dégueulasse...bah écoutez faites, vous plaisir !

Note du film : 2/10 Note du nanar : 6/10

 

 

Resident Evil : Afterlife 3D (2011)

-Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grosse douille...

-Ouh c'était mauvais comme réplique!

-Dixit la meuf qui vient de faire un salto sans raison.

Ça y est on touche le Saint-Graal ! Le retour en grâce de Paul W. S. Anderson. Pour le coup on pourra appeler ça un « fat come-back » . Car non seulement il est producteur et « scénariste » comme sur les deux volets précédents, mais en plus il cumule les casquettes en prenant celle de réalisateur, histoire de s'assurer cette fois que le travail soit mal fait même au niveau des cadrages, des effets et de l'ambiance. Faut pas déconner quand même les gens auraient pu s'imaginer que le film précédent était presque bon !

Milla: C'est bon, mon amour c'est bien de la merde?

Paul: T'inquiètes je gère!

Du coup là c'est l'orgie, le régal, le fourre tout absolu, mais attention c'est un foutage de gueule...en 3D !!! Car la vraie raison pour laquelle Extinction a une suite, ce n'est pas pour clore le scénario au combien philosophique qui nous avait laissé avec un cliffhanger au dernier volet, que quand tu le vois, tu te bouffes la tête. Non, non. C'est parce que Resident Evil est la licence la plus rentable actuellement en production chez Sony Pictures ! C'est pas magnifique de constater que le bon goût est universel ? Alors forcément pour faire encore plus de fric mais en faisant comme si on en avait quelque chose à foutre des quelques fans suffisamment débiles pour avoir vu les trois précédents, on va faire un film plus nase, plus con et avec l'obligation de payer 3€ de plus en salle...(ou la possibilité d'attendre qu'internet fasse son boulot).

Scénaristiquement (mettre ce mot dans une phrase pour parler de RE au cinéma, ça me fait toujours bizarre) le film ne se passe pas tout de suite, là maintenant, après le précédent. On a une légère ellipse qui nous fait passer de la découverte des clones d'Alice, qui est pour mémoire un soldat supérieur infecté par un virus, T, G, V, S, N, C, F...je ne sais plus duquel il s'agit. Toujours est-il qu'elle n'est pas contente et qu'elle va se précipiter chez Wesker qui se trouve au Japon (ne me demandez pas pourquoi) pour le déloger et l'éliminer. Bon c'est l'occasion d'admirer les zombies alors admirez les bien parce que après c'est fini ; mis à part quelques plans larges dans les séquences suivante, les zombies ne servent à rien.

Pour en revenir à Wesker, il y a un truc qu'il faut admettre, c'est qu'il a...super pas la classe. Je pense que le problème est à peu près le même que lorsque Kylie Minogue incarne Camy, ou que Christophe « high »Lambert incarne Rayden (dans Mortal Kombat, pas dans MGS). Les personnages de jeux vidéo très caricaturaux ou très fort en design, notamment japonais ne sont pas du tout de bon candidat à la transposition directe. Du coup le Wesker avec les cheveux blonds-jaunes gominés, les lunettes noires et la gabardine chourée à Neo, tiré de Resident Evil 5, qui était assez classe en combattant téléporteur façon Diablo, devient irrémédiablement nanar de manière instantanée. A ce titre chacune de ses apparitions est un régal...enfin bref.

Ce n'est pas un suicide...

C'est un meurtre...

Alice arrive pour lui mettre la main dessus. En fait je devrais dire Alices arrivent pour lui mettre les mains dessus. Après deux trois utilisations de slow-mo plus cheap encore que quand toi tu le fais pour déconner en soirée, elle arrive devant le grand-méchant blond qui se barre et nous laisse avec un suspens en mousse : est-ce que l'explosion du complexe militaire top secret que Alice a trouvé sur Google-map en tapant « japon, complexe secret, wesker », a tué l'héroïne ? Quoi qu'il arrive la réponse est non, déjà parce qu'il faut une suite, et ensuite parce que ce sont des clones...mais non c'est pas facile comme explication. En vérité, la vraie Alice (vous savez celle qui n'existe pas dans la saga RE à la base) est bien vivante et elle vient de perdre tous ces pouvoirs (ooooooooooh).

Bref, on avance à une nouvelle scène dont on a rien à foutre et qui nous rappel « ah mais oui c'est vrai, il y avait des personnages de Resident Evil la dernière fois ! ». Alice cherche donc dans une land désolée où se trouve ses amis, avant de rapidement comprendre qu'il n'y a plus personne mise à part une Claire Redfield encore plus inutile qu'auparavant (si c'était possible) puisque amnésique (AHAH ! Ça c'est du retournement!). Du coup elle décolle de nouveau, mais ensemble pour rejoindre la ville...je ne me souviens plus pourquoi. C'est l'occasin d'une nouvelle scène surréaliste avec un atterrissage qui ne ressemble à rien.

Je vais m'arrêter là sur les descriptions parce qu'en fait tout tient à ça. Comme il n'y a pas de scénario, les personnages vont à droite. Puis ils vont un peu à gauche pour varier. Entre les deux ils font du slow-motion avec des effets qu'on imagine aisément réalisés pour la 3Drelief. Le tout pour arriver entre les deux à nous placer Chris, incarné par Wenworth Miller et parvenir à un final qui est en fait une reproduction miteuse du combat Jill+Chris VS Wesker de Resident Evil 5, le jeu.

Putain, encore en taule...

J'ai oublié d'ajouté qu'il y a le bourreau de RE5 justement et qu'il meurt après une cascade d'un pitoyable sans nom ; je me disais que ça devait être dit.

Note du film :1/10. Note du nanar:10/10!!!

 

J'ai vu un paquet de bouses dans ma vie. Vraiment beaucoup. Des films d'exploitations composés de plusieurs films comme Flic ou Ninja, des trucs tellement mal doublé qu'on ne peut s'empêcher de rire au point de se fêler une côte comme Hitman le Cobra, des block-busters hypra too much, mal réalisé et qui pense pouvoir se cacher derrière le divertissement pour justifier les personnages à crever dans un rictus tellement ils sont stéréotypés, comme 2012. Mais rien, je dis bien rien, n'atteint la saga cinématographique adaptant Resident Evil. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas un mauvais film isolé.

C'est une tétralogie de nanars!!!

Même Joel Schumacher s'est arrêté à deux films après Batman Forever et Batman&Robin. La question n'est même pas de savoir si oui ou non il faut acheter ses films. La question est de savoir si vous êtes prêt à encaisser autant de conneries que cette tétralogie a à offrir.

Comme une bonne saison de Power Rangers, suivie du visionnage du film, les quatre Resident Evil avec des pizzas, des potes et un téléphone pour appeler les urgences quand vous aurez éclaté votre vessie à force de vous pisser dessus...c'est un régal de connaisseur. Et le mieux? C'est que c'est pas fini...