S'il est bien des combattants marquants dans le monde de la baston vidéo-ludique, ce sont bien les frères Billy et Jimmy Lee.  En effet, depuis leur création en Arcade par  Technos en 1987, les frangins vengeurs se sont castagnés sur la plupart des consoles du marché, jusqu'à nos plates-formes dématérialisées. Les Soft issus de cette licence ont cependant connus un destin varié tout au long de leurs exploitations, allant du Cross-Over fantaisiste, avec les  Battletoad , en passant par le Versus Fighting.La version qui nous intéresse ici n'est autre que le  remake officiel de  du premier opus du célèbre défouloir, j'ai nommé :  Double Dragon Advance , développé sur  Game Boy Advance en 2003.  Mais ce retour aux sources n'est pas le seul élément susceptible de surprendre les fans de la première heure. En effet, à la stupéfaction générale, Technos n'est plus dans le coup, et ne participe par conséquent plus au développement du jeu. C'est donc à la société  Million , éditée par  Atlus , qu'incombe la lourde tâche de rendre à ce titre culte ses lettres de noblesses.


Le cadavre est encore chaud ...

 

Que celui qui n'a jamais rêvé de latter des mecs dans la rue se dénonce immédiatement !!!

Comme il a été dit précédemment, Technosne s'occupe désormais plus de la licence. Et pourquoi donc, demanderez vous bande de curieux? La réponse est fort simple,  l'éditeur historique a déposé le bilan en 1996, ils se sont donc retrouvés en faillite. Mais diantre, que c'est-il donc passé ? Encore une fois, cette déroute financière trouve une explication logique, les jeux de Technos n'ont jamais vraiment approchés les chiffres de ventes de blockbusters vidéo-ludiques tels que :

Renegade, l'ancêtre du beat them all,Nintendo World Cup , un titre ou le football ressemble justement à un énorme bourre-pif, et surtout la série des « Nekketsu Kōha Kunio-kun », série mettant en scène des « Zoku » (racailles Japonaises) dans diverses situations rocambolesques, allant du sport musclé à la rixe générale, en passant par d'autres activités saines et viriles.

Les ventes insuffisantes de l'éditeur l'ont finalement poussé à mettre la clef sous la porte à jamais.Mais le malheur des uns faisant le bonheur des autres, c'est la société « Million » qui remporte le jackpot et parvint à récupérer tous les droits du défunt. C'est alors que ces opportunistes éclairés vont  tenter de sublimer leurs licences fraîchement  acquises sur les cendres encore brulantes d'un éditeur mythique.


Cette manie de kidnapper les meufs !

 

19XX, le monde est tragiquement dévasté par une terrible guerre nucléaire. La paix est bien sûr menacée en ces temps de crise, et pour survivre, les frères Lee enseignent dans un petit Dojo à New York. Un beau jour, alors qu'ils vaquaient à leurs occupations

... Quand vous êtes dévoré par la panique, criez au secours et ils rappliquent ... (Refrain de Tic et Tac Ranger du Risque, par Anne)

quotidiennes, les deux frangins reçoivent une mystérieuse lettre : « Si vous voulez revoir cette petite garce de Marian saine et sauve, apportez nous votre livre sacré dévoilant tous les secrets du  Sou Setsu Ken . Signé :The Shadow Warriors .

Les Shadow Warriors sont en effet connus pour être une organisation criminelle (évidemment !) très influente et très puissante dirigée par Willy, leur chef emblématique. Son unique dessein est d'acquérir par tous les moyens, même les plus vils, les plus grandes techniques martiales existantes. Dos au mur et n'ayant pas d'autre choix pour sauver leur amie, Billy et Jimmy claquèrent immédiatement la porte du dojo afin de partir à l'assaut du clan démoniaque. Dans cette expédition mortelle, seules deux choses en tête motivent nos courageux combattants : Sauver la belle Marian et réduire à néant Willy ainsi que son odieux syndicat.

 

Suite du test sur 

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