Test du jeu que j'ai effectué il y a maintenant 2 ans. Je me suis dit que vous le partager serait une bonne idée.

 

 Si on devait se demander un jour « j’aimerai acheter une PSVita mais avec quel jeu » , je répondrais sans hésiter : Gravity Rush. Sorti le 12/13 juin sur notre continent, voici une exclue dont on entendra parler plus qu’à l'accoutumée. Gravity Rush se démarque par son univers, son héroïne, son scénario, sa bande-son… digne des plus grands, c’est avec un immense plaisir que je vais vous faire découvrir le test d’une histoire qui restera ancrée dans vos esprits.

 

Il était une fois...

 

On touche un point culminant de Gravity Rush. Si on pouvait s’attendre à quelque chose de grandiose, il s’avère en réalité que notre expérience se retrouvera un peu amoindrie en émotion. L’histoire met en scène une jeune fille pour le moins charismatique au teint de peau mate (pour un jeu japonais, c’est assez ironique). Amnésique, elle se retrouve dans une ville au doux nom imprononçable. Elle va donc partir en quête pour retrouver sa mémoire perdue et son passé. Celle-ci lui permettra donc découvrir plusieurs quartiers de la ville, de pouvoir rendre service à la populace et surtout, de débarrasser la ville de monstres, les Nevi et d’un mal plus grand encore. Mais le point fort de Kat (après son physique aguicheur) c’est sa capacité à maitriser la gravité grâce à un chat noir qui l’accompagnera partout où elle ira, même dans les tréfonds les plus obscurs. Très peu de vidéo, mais des scènes qui rappelleront sans aucun doute les plus grands comics. A chaque conversation, une BD s’affichera et tâche à vous de tourner les pages pour poursuivre l’aventure. Je vous disais plus haut que le « grandiose » n’est pas au rendez-vous et cela est dû en partie par une évaporation de l’héroïne. Ne pensez pas tout découvrir de Kat rapidement, car nous resterons sur notre faim très longtemps avant d’en apprendre plus. De sus, on pourra évoquer quelques à quelques instants le côté répétitif des missions « annexes » que nous reprendrons plus bas. Kat se fera des amis, mais également des ennemis et la plupart d’entre eux ont un vrai aspect psychologique, ce qui rend l’aventure encore plus prenante et intéressante.

 Graphiquement parlant... 

 La pâte artistique a été travaillée, c’est indéniable. La Team Siren a trouvé un bon compromis entre le côté anime/manga/cell shading et ce n’est pas pour nous déplaire. C’est beau et prenant, l’univers entier se respecte même si les couleurs peuvent parfois être ternes. Chaque quartier connaît son propre schéma de couleur, sa propre architecture, c’est grand, profond sans oublier qu’il fallait également travailler l’aspect « à l’envers » grâce à la gravité qu’utilise Kat. On se retrouverait presque projeté dans un univers steampunk et rien n’est laissé au hasard. L’écran de la PSVita nous transmet tout cela avec la plus grande réussite grâce à son contraste et sa résolution. Les scènes BD ne sont pas en restes avec le côté interactif : on a vraiment l’impression d’avoir une BD dans les mains. Pour terminer cette partie, les Nevi ont eux aussi bénéficié d’un dur labeur à n’en point douter. Beaucoup de Nevi de classes différentes qui vous feront sûrement penser aux ONI de Tsubasa Chronicle pour certains. ( Avis aux connaisseurs)

 Munissez-vous d'un bon casque... 

 La bande-son a été faite de sorte à vous faire vivre une expérience de jeu qui ne vous laissera pas insensible. Du jazzy à la mélodie pour les scènes les plus calmes, quand vous parcourez la ville, vous êtes transporté sur un lit de passion. Vous vous surprendrez sans doute vous-même à traverser la ville sans but quelconque si ce n’est de se laisser porter au rythme de votre casque posé sur vos oreilles. Mais nous changeons très vite de style une fois les phases découvertes terminées. L’action fait place à des morceaux beaucoup plus rythmés et cela, pour augmenter l’immersion. L’ambiance des quartiers vous fera vivre cette histoire dans une histoire :) !

 La Technique...

Le point le plus important du jeu. Dans « Gravity Rush » vous entendez sûrement le mot « Gravity » et donc plus communément pour nous les Français : Gravité. Le chat de Kat lui confère la pleine gestion de la gravité alors évidemment la première chose qu’on ressent c’est la peur de la gestion d’un tel pouvoir et surtout sur une console portable naissante qu’on pourrait croire encore mal exploité. Heureusement, il n’en est rien ! Malgré une caméra trainante lors de glissade de gravité (Ruuuuush), de coup de pied gravitationnel et j’en passe et des meilleurs, la prise en main se fait assez rapidement. La détection de mouvement est aussi mise à l’honneur et même si au début vous penserez que c’est trop difficile, au contraire c’est cette fonction qui vous sauvera la vie. Il vous sera donc possible de marcher sur les murs de la même manière que le fait Spiderman sauf que là, Kat sera debout. La grande classe. A la manière d’un jeu de rôle, vous pourrez améliorer les capacités de Kat qui se séparent en plusieurs groupes :

 

- Pouvoirs innés

- Pouvoirs de combat

- Pouvoirs gravitationnels

- Attaques spéciales

 

Pour les améliorer, il vous faudra glaner des orbes violets que vous gagnerez lors de vos missions (quêtes principales), des missions annexes (consiste à remplir des défis comme des courses gravitationnelles, contre la montre, combat contre des Nevis…) ou bien tout simplement en visitant la ville dans tous ses recoins et même en dessous ! Sans améliorer Kat, impossible d’avancer dans l’aventure tant les défis sont compliqués et les ennemis robustes. Pour les combats, rien de plus simple, « carré » pour trapper ; esquive grâce à l’écran tactile ; « triangle » attaque spéciale ; « croix » pour sauter et « rond » pour créer un champ gravitationnel. Très nerveux oui oui… Il vous est en effet possible de créer un champ gravitationnel pour balancer des objets sur les ennemis ou bien tout simplement pour déplacer des objets ou personnes vivantes (oui oui…). Kat dispose d’une jauge de pouvoir gravitationnel qui se décharge à mesure que vous utilisez la gravitation. Au fur et à mesure du jeu, vous avez la possibilité d’améliorer tous ses aspects et donc de devenir la « Reine de la Gravité ».

C'est long mais si court à la fois...  

Il m’a fallu une douzaine d’heures pour finir le jeu. Il faut rajouter à cela tous les défis ainsi que la quête des trophées. Si vous prenez votre temps, à découvrir chaque recoin de la ville, à améliorer toutes les capacités de Kat pour remporter chaque défis, il faudra compter aisément une vingtaine d’heure sinon plus pour terminer le jeu à 100%. Sans compter qu’il faut retrouver les âmes errantes ce qui n’est pas une tâche facile… Pour un jeu de ce genre sur une console portable autant dire que la durée de vie est très conséquente et vu l’expérience de jeu donnée, on ne pourra que s’en ravir.

 Pour terminer...

Team Siren signe un chef-d'½uvre de marque. Un grand cru sur une console qui peine à « re »lever le bout de son nez. L’aventure se laisse vivre, mais est tellement prenante qu’on ne se rend compte des heures passées dessus. On en demande toujours plus, la seule chose qu’on garde à l’esprit avec ce jeu c’est : je veux en savoir plus. Libre à vous de vivre cette expérience qui à mon sens justifie l’achat d’une console. Gravity Rush rejoint les plus grands dans le genre. En espérant qu’une suite arrive un jour… Maintenant, j’attends Freedow Wars