Derrière les fantastiques et emblématiques illustrations de titres tels que Street Fighter II, Captain Commando ou encore Power Stone, se cache Akira ‘’Akiman’’ Yasuda. Cet artiste hors norme entre chez Capcom par la petite porte avant que ses supérieurs ne le mettent à l’épreuve en lui confiant l’immense tâche de bonifier la franchise lucrative Street Fighter.

 

De son imagination fertile jailliront des personnages charismatiques comme Guile, Vega ou la structurale Chun-Li. La singularité de son talent fera mouche. En 1991, SF II : The World Warrior s’arrache, propulsant A. Yasuda au poste stratégique de designer en chef. L’éditeur nippon fera régulièrement appel à ses talents pour dépoussiérer l’esthétique des combattants de SF.

A l’instar de ses homologues, jaloux de leurs inspirations, Akiman est d’ordinaire très discret sur les ressorts de son génie créatif. Alors, quand celui-ci consent à dévoiler les secrets de ses influences artistiques, on l’écoute !

Rappelez-vous de l’affiche promotionnelle de Final Fight, celle qui ornait généreusement les murs et vitrines des salles d’arcade, et plus tard sur les jacquettes de jeu consoles (Sega CD), les couvertures des magazines spécialisés du monde entier. La silhouette de Cody ainsi que celle de Guy étaient parfaitement identifiables. Sang et ennemi donnaient résolument le ton à ce titre culte.

 

 C’est au hasard d’un tweet que le créatif admet avoir été influencé par l’idée qui se cachait derrière une illustration de la série Dragon Quest, propriété du roi du rpg Enix. A l’instar de l’éditeur, pour favoriser l’identification du joueur aux deux combattants présents sur l’affiche publicitaire, leur posture est de dos, masquant ainsi leur visage. Une astuce marketing éculée, mais qui a toujours fait ses preuves, même de nos jours…