Dragon Quest VII :  26 août 2000 : Playstation

 

C'est l'histoire d'un fils de pêcheur qui vit à Fishbel, un village sur une île isolée. Un jour, il croise la route du prince Kiefer et de la belle Maribel qui font prendre conscience à notre héros que le monde est plus vaste qu'il le croyait. Kiefer viens d'Estard, le continent. Maribel, elle, est amoureuse du héros. Ils partent tous les trois à la recherche d'une carte cachée sur l'île de Fishbel. Lorsqu'elle sera complétée, cette carte ouvrira un passage vers le passé dans lequel nos trois héros s'engouffreront pour se retrouver sur une île mystérieuse. Ils doivent résoudre des mystères du passé pour permettre au présent d'exister, de se compléter.

C'est le premier épisode à intégrer des éléments de 3D.

Comme la plupart des jeux de la série Dragon QuestDragon Quest VII s'est très bien vendu au Japon; il est premier des ventes en 2004 avec 3 784 682 unités vendues.

Dragon Quest VIII : L'Odyssée du roi maudit : 25 novembre 2004 : Playstation 2 

 

Le héros est le seul habitant d'un village à ne pas avoir été transformé par le sorcier Dhoulmagus, un bouffon maléfique qui s'est emparé du trésor du château, un sceptre magique. Il est sur ses traces avec son roi, Trode (transformé en monstre vert), et la princesse, Médéa (transformée en cheval), pour essayer d'inverser les transformations. Sur le chemin ils croisent Yangus, un voleur, qui essaie de les détrousser. Yangus rate son attaque et il manque de tomber dans un ravin mais le héros le sauve : il décide alors de rejoindre le groupe. C'est à ce moment-là que le jeu commence, le joueur étant identifié au héros.

Jessica rejoint l'équipe pour venger la mort de son frère tué par Dhoulmagus. Quant à Angelo, il veut venger la mort de son père adoptif lui aussi tué par Dhoulmagus.

 

Le joueur dirige une équipe de personnages qui ont chacun un équipement différent qui peut être géré par le menu. Le menu permet aussi d'utiliser des magies de soin et de résurrection qui permettent d'améliorer l'état de santé de l'équipe. Pour sauvegarder, le joueur doit se confesser auprès d'un prêtre.

Lors des déplacements dans les villes ou dans le monde, un seul personnage est vu se déplaçant, c'est une vision cinéma. Le phénomène jour/nuit est géré en temps réel (même si un jour dure beaucoup moins longtemps que dans la réalité), le joueur voit la lune et le soleil se déplacer. Il est possible de changer l'alignement et ainsi contrôler un autre équipier du groupe. Comme dans beaucoup de jeux vidéo de rôle, des combats aléatoires apparaissent au fil des déplacements.

Lors des combats, les ennemis sont vus de face, alignés, et le joueur décide des actions de chaque personnage avant chaque tour. Les actions sont : combattre, fuir, intimider ou définir les tactiques. La fuite est possible dans la plupart des combats contre des ennemis faibles, l'intimidation au contraire peut faire fuir les ennemis. Définir les tactiques permet aux personnages d'être gérés par l'ordinateur suivant une tactique telle que « sans pitié », « agir avec sagesse », « soigner en priorité » ou « ne pas utiliser de magie ». Si le joueur décide de combattre, d'autres actions se proposent à lui : attaquer, utiliser un sort magique, un objet, une attaque spéciale, se concentrer ou se défendre. La concentration permet au personnage d'accumuler de l'énergie et ainsi lancer une attaque ultra-puissante au bout de quelques tours de concentration. Après que toutes les actions ont été décidées, elles s'enchaînent et la caméra devient dynamique, tourne autour des protagonistes, fait des gros plans sur les attaques, etc.

À chaque combat gagné, les personnages gagnent des points d'expérience, de l'or et obtiennent parfois des objets. Au bout d'un certain nombre de points, les personnages voient leur niveau augmenter, ce qui améliore leurs statistiques et permet au joueur d'améliorer certaines compétences choisies, parmi cinq.

Au fil du jeu, le joueur obtient une « alchimarmite » qui lui permet de combiner plusieurs objets pour n'en former qu'un, plus puissant ou avec de nouvelles caractéristiques. Ce principe de combinaison est très proche de celui de l'inventeur dans Dark Chronicle.

Les graphismes sont en cell-shading et les personnages dessinés par Akira Toriyama (auteur de Dragon Ball), son style est reconnaissable sur de nombreux personnages et monstres, et particulièrement sur le héros ; celui-ci ressemble à Son Goku et lorsqu'il se concentre au maximum, il ressemble alors à un super Saiyan.

Comme pour les autres jeux de la série Dragon QuestKoichi Sugiyama a composé la bande originale de ce jeu. Deux albums sont sortis : Dragon Quest VIII Original Soundtrack et Symphonic Suite Dragon Quest VIII interprété par le Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra.

Il s'agit du premier jeu de la série à être sorti en Europe.

Cette troisième partie marque la fin de cette rétrospective en espérant qu'elle vous aie plu.

Raph-09