Samedi 23 janvier 2010, la douce Zaza, l'improbable Moussif, l'ésotérique Tsufeng, le sautillant Klums et moi-même nous mettons en route pour la Maroquinerie, il me tarde de découvrir sur scène ce groupe de sludge Metal (il parait) découvert depuis peu grâce à l'homme singe (encore lui).

A l'entrée nous passons devant le stand de goodies dédié au groupe, sous nos yeux encore vifs s'amoncellent de bien belles lithographies (faites par le chanteur himself, plutôt doué l'animal), de zolis T-shirts, et les inévitables albums du groupe, je finirais d'ailleurs par acheter un t-shirt, émoustillé par la fantastique heure de concert que viens de me prendre en pleine face, mais ne brûlons pas les étapes. 

Petite salle, de la bière, des copains, tout cela s'annonce décidemment très bien. Bon il fallait une première partie un peu mollassone pour que le contraste soit encore plus flagrant, en même temps un groupe Suisse...

Mais arrive alors le quatuor sur scène dont nous raterons les tout premiers instants pour cause de pause clope, pas grave, nous bousculons du chevelu comme des gros lourds pour retrouver une place correcte, Moussif et Klums partent dans l'oeil du cyclone, je ne les reverrais qu'une grosse heure plus tard, totalement trempés, vidés, heureux.

Rah mais je rebrûle les étapes ! Grrrr !

Donc. Très vite la salle s'échauffe, le groupe est très à l'aise et semble décidé à se donner à 300%, titre après titre la folie s'empare des murs et nous sentons tous que ce qui se passe est grand. Baroness propose un Metal franc, généreux, entrainant et incroyablement fun. Le public chante, et ne se contente plus de secouer la tête en rythme, le batteur est totalement déchainé, les musiciens jubilent, et pour couronner le tout, un son PAR-FAIT (même pas besoin de mes boules quiès fétiches), les basses nous déchaussent les dents, les coups de grosse caisse nous compriment les poumons, nous faisons tous 25 étages de haut et lançons des lasers avec nos yeux. Le panard.

Fin du concert, le leader nous remercie très chaleureusement, nous sentons qu'eux aussi ont passé un très, très bon moment. Le quator souriants viendront serrer des mains, puis la salle se vide, et nous disparaitrons dans la nuit parisienne, la tête encore pleine des échos de ce très grand groupe. Un gros, gros coup de coeur.

Et bientôt Kylesa, dans la même salle... :)