Dirt 3

Au final ? Un plaisir colossal d'être arrivé au bout de ce jeu ! Cela m'aura pris du temps et je ne l'aurai pas terminé en une seule fois, mais je me suis finalement motivé à débloquer les derniers succès qui me séparaient de la fin du mode solo. Ici, cependant, je ne vous ferai pas un «Test», mais je vous donnerai plutôt mes impressions sur ce qui fait de ce jeu une petite perle pour les amoureux des 4 roues et, par extension, du style de conduite nerveux qu'est le rallye.

 Si je devais ne garder qu'une seule chose dans ce jeu, je garderais le plaisir de la conduite. Alors vous allez me dire que pour un jeu qui met en situation des véhicules de courses, c'est un peu la moindre des choses. Pour le coup, vous n'auriez pas tort, mais tous les jeux de course peuvent-ils se vanter d'un gameplay agréable, d'une conduite sportive mais pour autant nécessitant un bon touché ?
Que ce soit sur l'accélérateur, sur le freinage, sur le frein à main, sur la direction; tout dans DiRT3 vous demandera d'être strict, parfait, ne vous autorisant le moindre écart, la moindre erreur de jugement sur un virage, la moindre erreur de freinage...

C'est un plaisir que l'on prend avec le temps car, rien ne sert de se mentir, on ne maitrise pas le jeu dès le début. Chaque véhicule a sa physique, sa façon de réagir, sa façon de freiner et les maitriser tous n'est pas une mince affaire. Pourtant, lorsque l'on enlève toutes les assistances au pilotage et que l'on place la difficulté du jeu au maximum, on se rend bien compte que DiRT3 est exigeant et qu'il propose un véritable challenge pour ceux qui auront le courage de l'affronter.
On peut aisément finir le jeu sans aucune difficulté. On placera la difficulté moyenne, quelques assistances et on se contentera de la médaille d'argent (voir même bronze) sur les compétitions de DC. Mais est-ce vraiment cela le but quand on acquiert un jeu comme DiRT ? Ne l'a-t-on pas acheté pour confronter ses talents de pilote aux autres, à l'IA qui ne vous laissera rien passer ?

 

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