Ceux qui suivent nos aventures depuis le début le savent. La commercialisation, c'est un parcours du combattant. D'abord, on y va avec sa... (synonyme plutôt vulgaire de sexe au masculin) et son couteau. Un petit sac à dos, quelques exemplaires fourrés dedans dans des pochettes plastique pour ne pas corner les coins, des cartes de visite... et on fait la tournée des vitrines dès lors qu'il y a du livre ou du jeu vidéo. On n'a communiqué que sur nos succès. Jamais sur le nombre incalculable de rateaux, de vents, de vestes, de claques, de noms d'oiseaux etc. Par contre, c'est vrai que nous avons toujours souffert d'un truc, et dans le viseur, c'était souvent la FNAC. Pourquoi cette grande chaîne plutôt qu'une autre ? Bah tout simplement parce que c'est le premier grand compte à avoir travaillé avec nous.

Nous avons toujours été très frustrés de voir nos bouquins perdus dans les rayons informatique, entre des bouquins souvent très pointus et techniques... Histoire de Nintendo et Photoshop : même combat ? Pas vraiment. On a tout fait pour que notre catalogue soit placé dans les rayons de jeu vidéo. Et systématiquement la même réponse, cette sempiternelle raison avancée par une question : "Quand tu cherches un bouquin sur la photo, tu vas le chercher avec les appareils photos ?" Nous nous devions donc d'être déjà dans la gratitude : tellement d'éditeurs sont restés en plan face à de grandes enseignes qui leur refusaient l'accès.

Et puis, à l'intérieur de celles-ci, des fous. De vrais malades du jeu vidéo. On évitera de les citer, car en oublier un, ce serait faire insulte au combat qu'ils mènent avec nous depuis les débuts. Là, nous voulons rendre hommage à Slimane de la FNAC Parinor. Nous le connaissons depuis... avant même la sortie de Pix'n Love n°10 qui a marqué notre entrée de manière plus généralisée via un vrai diffuseur et un vrai distributeur. Lui nous a toujours soutenus envers et contre tout (et tous). Quand il y a une poignée de jours, on a vu ça, on a pris une vraie baffe : Slimane est toujours là prêt à en découdre ! Et voir ça en FNAC Montparnasse (Paris) où on s'est souvent pété les dents, c'est une vraie victoire !

Quant à la question du fameux rayon "informatique", voilà que cette FNAC a trouvé une solution qui lui convient et qui nous surprend et nous ravit ! Combien d'éditeurs ont le droit à cette délicatesse ? Vous en connaissez vous ? Décidément, on est une maison d'édition à part !

La Pix'n Love Team