Ma femme est un modèle de tolérance et de compréhension.

Pour que son "homme" puisse vivre pleinement l'aventure Pix'n Love, elle a accepté de sacrifier l'ensemble de notre appartement. Chez nous, plus de salon, plus de chambre d'ami, plus de chambre tout court. Toutes les pièces sont bonnes à servir notre noble cause, à stocker des livres, préparer des enveloppes et entreposer tout un tas de matériel. Bref, elle vit au milieu des cartons et si vous êtes un habitué de notre blog, vous savez désormais à quoi ressemble notre petit nid douillet en période de rush...

Peut-être voulait-elle aujourd'hui prendre à contre-pied cette réalité et positiver? Je ne sais pas...

Alors que j'étais la tête dans mon document word à faire de la traduction pour un prochain ouvrage, je l'entendais, au loin dans le salon, remuer ciel et terre. Je lui criais alors "Qu'est-ce que tu fais?" et elle, se contentait de me répondre "Non non, rien!".

Pourtant, une demi-heure plus tard, c'est elle qui m'a appelé, au loin en m'annonçant:

"Tu viens? Je t'invite à boire le thé chez moi !"

Intrigué, j'ai daigné lever mes fesses de devant mon PC et j'ai bien ri en arrivant dans le salon : elle avait réalisé une maison avec une partie des cartons de Pix'n Love! Sur le bord de sa fenêtre, du chocolat, quelques mandarines et un thé m'attendaient. Amusé, je décidais de jouer le jeu et d'entrer "Chez Mizuki". Certes, nous étions un peu à l'étroit mais ça ne nous a pas empêché de passer un bon moment. Elle m'expliquait même, dans la plus pure philosophie zen qui sied si bien aux Japonais:

"Puisque les cartons envahissent notre maison, pourquoi ne pas les assimiler et faire d'eux une nouvelle maison?"

Cela étant dit, elle m'a ensuite fait part de son prochain rêve, comme toute jeune femme un brin consumériste : elle trouve sa maison un peu petite et rêve désormais d'un château. Or, pour réaliser un tel édifice, il lui faut beaucoup plus de cartons... Bref, vous l'avez compris: achetez du Pix'n Love !

Florent et (surtout) Mizuki