Notre prochain ouvrage à paraitre fin juillet traite d'un genre noble et particulier auprès des joueurs : le RPG ! Vous ne pouvez pas le manquer, c'est écrit en gros sur la couverture !

Vaste sujet sur lequel Raphaël Lucas, auteur du livre Bioshock - De Rapture à Colombia, s'est investi. Pour vous donner une idée du travail qu'il a accomplit, nous nous sommes dit que nous allions vous présenter ce cher monsieur. Après tout, qui pourrait être mieux placé que l'auteur  pour aborder le sujet et répondre à vos questions ?

Voici donc la première d'une série de six questions ! N'hésitez d'ailleurs pas à lui en posez via les commentaires, il y répondra dans un prochain article de blog.

------------

-Comment as-tu découvert le jeu de rôle papier, le RPG ?

C’est une longue histoire… Je suis un pur produit des années 1980, dans le sens où mon enfance a été bercée par Temps X, le Mini-journal de Patrice Drevet (le père de Cyril, donc), les premières tentatives d’interactivité avec la télévision (certains se souviennent peut-être des formes de papier à découper et à coller à l’écran, ou de Captain Power), ou l’émergence des salles d’arcade, etc. Il y avait aussi une véritable excitation autour de l’informatique « grand public » avec les MO de Thomson, les CPC d’Amstrad, voire même l’Alice de Matra et son illustration de Moebius.  Le jeu de rôle, je l’ai découvert par le biais de la télé. Bien avant la chasse aux sorcières du début des années 1990 (le nom de Jean-Marie Abgrall parlera à certains…), il arrivait aux chaînes hertziennes de diffuser des reportages sur le jeu vidéo et/ou les jeux de rôle. De souvenir, mon premier contact a eu lieu à la diffusion d’un sujet du Mini-journal : une des équipes rendait compte d’un tournoi de jeu de rôle, sans doute de Donjons & Dragons. Le scénario reprenait un des temps forts du film Ladyhawke (l’attaque de la tour), et des extraits du long-métrage avaient été intégrés pour rythmer la mise en scène. J’étais conquis ! La même année, 84 ou 85, je découvre les livres dont vous êtes le héros, livres qui s’échangeaient ou se prêtaient dans la cour de récréation comme autant de shoots de fantasy, l’Apple II et les jeux d’aventure de Froggy Software. Je joue à Paranoiak, insultant le psy du début de l’aventure, passe L’épreuve des champions ou défais l’archidémon Capon (Le château des âmes damnées). Je jouais déjà aux jeux vidéo à l’époque, mais j’avais alors une préférence pour les jeux d’action/aventure ou d’arcade, comme Antiriad, Conan : Hall of Volta, Green Beret, Rygar puis plus tard Rastan Saga. Le déclic, le vrai, c’est en avril 1987, le numéro 44 de Jeux & Stratégies, et la critique de Légendes Celtiques (Collections Premières Légendes), le tout premier JDR que je commande aussitôt chez l’½uf cube, une boutique parisienne de l’époque. Puis durant l’été 1988, c’est Miracle Warriors sur SMS que je découvre via un article – disons un peu « expédié »- de AHL. Qu’importe, à partir de là, la machine est lancée. Je bave alors devant chaque screen de RPG et/ou jeux hybrides : les Ultima me font de l’½il, de même que les jeux SSI, et je passe de la console à l’ordi en fonction des jeux. En plus de TILT que je lis depuis le numéro 49, je pousse mes parents à acheter Casus Belli et Jeux & Stratégies tous les deux mois, puis ce sera Joypad, Joystick… Aujourd’hui, je continue de me passionner pour le jeu de rôle papier, Vornheim : The Complete City Kit étant mon dernier coup de c½ur. Quand au jeu vidéo, c’est devenu ma profession, et le RPG est une de mes spécialités.

------------

A la prochaine pour la suite des questions/réponses !

Découvrez L'Histoire du RPG sur la boutique en ligne Pix'n Love.

La Team Pix, level 7