Nombre de mes lecteurs le savent, j’avais pu tester la NX, celle qui deviendra Switch, en exclusivité Française mondiale au cours de l’année 2015. Depuis j’ai du fermer ma gueule, ayant signé des NDA drastiques en échange d’un selfie avec Miyamoto, et son 06. Mais si je gardais le silence ici, les pensées qui m’habitaient depuis ce jour où je jouai à Splatoon sur portable, je les traduisais en japonais pour les partager avec Shiguevara via de nombreux textos (sur Whatsapp). Je pourrais vous partager des screens de ces riches conversations entre riches hommes, mais déjà l’anglais vous est difficile, alors un isolat linguistique… En conséquence, croyez moi sur parole, ou retournez pousser vos sticks qui s’effritent.

 

Nos premiers échanges sur l’application Whatsapp furent sur le ton de la blague, amicale. Jui envoyai des photos-montages avec des Miis à moustache carrée rigolos, et lui des snaps des cheveux d’Aonuma grisés par le sel des larmes du lobby. Puis venu le temps des anecdotes de la part de celui qui m’avoua : « Honnêtement, j’ai rien branlé sur un jeu depuis Super Mario Bros 3. Depuis, je balance des idées, je fais taffer des équipes dessus comme des porcs, pis j’en jette les 3/4 et garde les meilleures. Mes journées, je les passe sur 4Chan à balance de fausses rumeurs à tout va, c’est le plus grand jeu qui soit ces forums, du rpg ! Sorti de ça je fous rien. StarFox Zéro je découvre le jeu en même temps que toi à chaque fois, et tu le gardes pour toi, mais c’est pas Platinum qui bosse dessus, juste quelques uns de nos employés proches de la retraite qu’on occupe, et vu que PG avait besoin d’un peu de fraîche, ils ont accepté de prêter leur nom, ça rend le truc prometteur ». Sentant qu’il se livrait facilement à moi, j’eus décidé d’en faire autant.

JPP

Au détour d’une conversation, je lui expliquai mon désarroi quant à l’absence de l’expérience Wii dans la Wii U, notamment le pauvre remastered Wii Sports et le Wii Fit anonyme, et que depuis ma go avait bien pris du derche. Je lui signifiai que le motion gaming avait comme principale qualité de s’adresser aux gens beaux, à l’aise dans leurs corps, et que je trouvais cette discrimination belle par le tri qu’elle avait opéré dans mon entourage. Il m’avoua que s’il jouait un peu aux jeux Wii U au travail, chez lui c’est bien à la Wii qu’il s’adonnait toujours. Il me confia qu’à la base devait sortir la Wii Hi-Fi, mais que Steve Jobs avait décidé Iwata de partir sur une tablette… Me sentant en confiance, j’osai l’inspirer en lui rétorquant : « Shigué, la bonne idée c’est les deux ! Vous préparez une console en deux ! Allez plutôt au fond de votre âme et fusionnez moi tout ça, les potaras servent à ça !!! SFC, GB, W, tablette… Make believe wesh ! :) ». Sa réponse fut instantanée : « Putain OUI ! J’en parle à Koizu’ mainde, et te tiens au jus ++ ».

Depuis tout est allé très vite, il me renvoya des photos du proto, m’assura que tout Nintendo était convaincu de mon idée, et qu’ils étaient sur « quelque chose » d’encore plus fou, fusionner leurs 10 consoles en Une ! (NDLR. Miyamoto exclu volontairement la 3DS qu’il n’aime pas car « la 3D c’est une connerie de Sony ça encore ».).

Ainsi, durant toute l’année 2016 je reçu des snaps, via l’application de messagerie par l’image SnapChat, sur les avancées de la NX, Nintendo me chargeant de déformer les infos et de les leaker pour tancer le lobby. Ce à quoi je m’attelai avec le sourire, notamment avec l’aide d’une pote aux cheveux bleus rencontrée dans un coffee à Amsterdam. J’allai même jusqu’à déposer des brevets sur n’importe quoi, genre une manette ovale, mdr. Tout alla si bien, que mon influence se traduisit jusqu’au branding de la console après avoir dit à Miyamoto qu’à la vue du résultat final, quelle bonne idée cela avait été de « switcher ».

Le Monde Switcho

Le 13 janvier, Nintendo présentait en détail sa Switch, en grande pompe et vestiaire de haute couture nippon, au Japon. Miyamoto était à New York depuis fin décembre, puisque comme moi il fête Noël là bas comme il se doit. Lundi 16 janvier, il m’envoya un message sur le service de messagerie Whatsapp : « t’as vu les réactions des occidentaux ??? Je me doutais que le lobby ferait la gueule, mais là il contamine l’esprit des gens saints ! C’est pas possible d’être aussi cons bon sang ! ». J’avais aussi lu ces nombreuses réactions absurdes. Ma couleur émotionnelle était d’ailleurs au rouge, je lui fis part de mon sentiment : « JPP ». Bref. Miyamoto me demanda alors de faire quelque chose en usant de l’influence de mon blog destiné aux 5% de gens éduqués en occident, qui s’informent ailleurs que sur Facebook. J’acceptai. Non pas en échange d’un exemplaire de la Switch tel un youtubeurre, mais sur l’assurance d’avoir un nouvel opus de Kid Icarus développé par Platinum Games et dirigé par Mr Kamiya (NDLR. qui vient de s’embrouiller avec les occidentaux comme pas de hasard).

Passé cette courte introduction nécessaire pour saisir la mesure de ce qui va suivre, voici ce qu’est la Switch en vrai, puisqu’il m’incombe désormais cette tache pour avoir mon nouvel opus de Kid Ic. Cet exposé ne sera rien d’autres qu’une traduction de ce qui fut présenté le 13 janvier, en réalité sociale.

Le concept de la Switch repose sur une idée centrale : #BFF. Votre meilleur ami, aussi celui, celle, avec qui vous vous éprenez. Une console qui vous suivra jusque sous la couette pour un orgasme de gameplay à Hyrule. La Switch en rose, question couleur émotionnelle.

La Switch est share, de celle que vous attraperez le dimanche matin, sur votre chevet Judd Paterson numéro 111, trônant à coté de votre onéreux smartphone, pour vous caler une friandise à deux, avec en fond un fumet de café, de beurre salé et de marmelade de clémentine. Vous vous retirez, les micro-manettes vous rappelant votre Famicom supérieure japonaise, et vous vous lancez, à deux, dans une séance d’enchevêtrement sur le déjà musthave Snipperclips.

Switch Better Have My Money.

Au jeu de tarots, la Switch est la console de salon portable la moins chère. Oui. Elle l’est aussi moins que l’addition d’une console de salon et d’une console portable. Oui. Le prix de son pad pro est logique puisqu’il propose une vraie batterie (bien supérieur à 5H) et n’est pas livré avec de vulgaires piles.
La paire de JoyCon se cop pour autant qu’une paire de PS Move* (*utilisables pourtant sur pas 1/4 du catalogue…), à vrai dire le prix d’un combo Nunchuck/Wiimote avec l’inflation. Issus d’une technologie supérieure avec son HD rumble développé par sa filiale JoyMii, la paire peut faire se transformer deux pads d’appoints sur une grande partie du lineup. La Switch remporte la partie de l’accessibilité avec un tarif qu’on peut qualifier d’équilibré si l’on ausculte les annales, grosso modo à quelques jours de salaire pour un guetteur débutant.

Ubiquité et unicité.

Coté catalogue, la Switch survole déjà tout ce qui a pu exister en s’appuyant sur la sobriété et le raffinement du mantra « less is more ». Plus qu’une multitude de références à son catalogue, les futures Références ont été présentées.

Zelda Breath To The Wild. Le line up commence, et s’arrête là. Un immense terrain de jeu avec un diamant de gameplay enrobé d’une sauce Miyazaki. Entrée, Plat, Dessert.

Super Bomberman R. Le retour d’un seigneur du party game, qui saura nous accompagner à la chicha en se partageant les joycons tel un hostie. Calice.

1, 2 Switch. Développé pour rendre plus ludique les soirées turn up, et autres expériences métaphysiques, l’oeuvre se détache de l’écran pour se focaliser sur la sensation, l’input.

« Un bon line up n’est pas une addition de titres de lancement oubliés dans l’année. Un bon line up, c’est un GOTY où l’on reviendra toujours des années après. » Déclaration de Gandhi lors de la sortie de l’Ultra 64.

ARMS. Une nouvelle licence mixant avec brio les légendaires Punch-Out et Virtua On, avec la DA sans huile de palme d’Overwatch (3 en 1 again). Le premier gros jeu de combat en VR sans casque,  qui saura tant vous échauffer pour votre série de pompes matinales, que vous défouler en rentrant d’un travail qualifié où vous prendrez bientôt le poste de votre supérieur incompétent. Démocratique et ouvert, ARMS autorisera les physiques défaillants à rester le cul collé au sofa pour n’utiliser que leurs doigts. Trill e-sport.

Mario Kart 8. Tous ceux qui ont pu doser la bêta sur Wii U vous le diront, il ne lui manquait que la double Pow, un mode battle, une image par seconde et la possibilité d’y jouer partout, comme à un séminaire de prix Nobel, ou dans l’ascenseur émotionnel de la Trump Tower, par exemple.

Splatoon 2. La suite du GOTY 2015, corrigeant son unique défaut avec l’arrivée d’un mode multjoueur hors ligne des plus adapté pour un public à la vie sociale vréelle. Doté de nouvelles arènes pour d’irréels tournois d'équipes forteresses, ce nouveau Splatoon n’oubliera pas son principal attrait avec toujours plus de boutiques dédiées à parfaire son style vestimentaire.

Xenoblade 2. Le benchmark du jrpg débarquera dans sa troisième itération, plus treizième mois que chapitre treize. 10 culte déjà.

Super Mario Odyssey. Le plombier lâche un peu de lest sur la plateforme pure et parfaite, pour un retour à une expérience plus bac à sable, prompt à accueillir tous les joueurs avec un skill moindre, stressés par un timer. Réalisé par ces mêmes à qui l’ont doit la Guerre des Étoiles de la plateforme, le meilleur jeu de skate sans skate mais avec des chats, 2017 promet déjà son odyssée du genre, avec casquette, salopette, paire de baskettes. La banane.

Fist party.

Les productions d’éditeurs tiers ont été triées sur le volet, le succès de la NES Mini ayant redonné goût pour le Seal Of Quality à Nintendo, nombreuses de ces dernières ont pris des stops à quelques encablures de la conférence du 13 janvier. Aucun AhAhAh, Nintendo a été très clair avec les éditeurs, il est hors de question qu’un public d’érudits comme l’est celui de la firme, puisse par erreur se retrouver sur un vulgaire pousse-stick sans âme. Le risque était trop grand, croiser Kevin et son syndrome de la Tourette sur le online de MK8 .

Quelques deals ont toutefois été faits, tout en pertinence, sous la houlette du yakuza Kimishima.

Rayman Legends. Peu à son aise sur une Wii U dotée des fleurons de la plateforme 2D, boudé sur les autres consoles par un public bien incapable de terminer un jeu du genre, son édition sur Switch a été autorisé grâce aux convictions anti-fasciste de Nintendo. Dès lors, lorsque vous accueillerez des camarades millenials, il sera possible de jouer ensemble sans être stoppé tous les dix secondes par ces jeunes faibles tombés dans le premier ravin.

Steep. Déjà disponible sur des consoles où le public n’a jamais mis les pieds à la montagne faute de corps chétifs, il n’a trouvé guère de joueurs. Naturellement, il trouve sa place sur un support qui cible les propriétaires de chalet à Megève, ayant déjà gravi le Mont Blanc et réussi à rentrer un 1080°.

Skylanders. Socialement engagé, Nintendo autorise Activision à gagner de l’argent et ainsi ne pas licencier dans ce climat de crise. Mais son COD et son Destiny ont été recalés pour le risque évoqué plus haut.

Fifa. Parce que le foot c’est la vie, et que cette licence s’adresse aux gargouilles et aux bicraveurs, il était logique de l’accueillir pour blanchir l’argent des travailleurs les plus bresson.

NBA2K. Cette une demande directe de Stephen Curry et Lebron James, qui souhaitait pouvoir s’entrainer aussi dans leurs nombreux voyages en avion durant la saison régulière.

Les éditeurs Japonais ont été priés de revoir leurs classiques en revisitant leurs passés glorieux.

Ultra Street Fighters 2. Plutôt qu’une énième suite à la DA 3Disée douteuse, Capcom propose le seul et l’unique en version Ultra. Ono le sait, ni le quatrième opus, ni la bêta du cinquième en cours, n’auraient pu convaincre un public habile du pouce élevé à la Super Nintendo.

Project Ocopath / DQXI. Square Enix souhaite laver ses péchés de fin 2016 en offrant un vrai rpg de tradition plutôt qu’une quinzième merde sans fin, au coté de la 11ème quête du dragon en version supérieure.

La Switch vise donc une production tiers qualitative, et destinée à des joueurs avec deux mains et un cerveau. Ainsi, c’est tout naturellement vers les indépendants 9+ que le support se tournera. Et c’est tout naturellement vers la Switch que les indépendants 9+ se tournent déjà, puisqu’entre un Steam faisant face à des problèmes d’exposition et de curation du fait de trop nombreuses références, et  des consoles de salon dont une grande partie du public n’a malheureusement pas le skill requis du fait d’une surconsommation de blockbusters, la nouvelle Nintendo s’impose comme un arche de Noé. Ainsi, nous avons déjà l’assurance de pouvoir se relancer dans des classics dotés de leurs dernières extensions, comme Isaac ou Shovel Knight, comme dans des plus récentes perles telles Stardew Valley, GonneR ou encore FAST rmx, et des futures tel Yooka Laylee ou le futur game changer Seasons of Heaven (avec un bouledog).

Un line up conséquent, tourné vers la qualité de jeux qui se jouent. La Switch s’adresse à une clientèle premium éduqué au Nintendo, friande de gameplay léché. Ce public partageant sa passion du jeu vidéo avec une cinéphilie certaine, c’est fort logiquement que tout jeu vidéo tirant vers le téléfilm eut été banni du support.

Que La Famicom.

Avec la Switch, Nintendo capitalise sur sa grande force dans les salons, les humains qui jouent ensemble sur un canapé Cinna, en dégustant vins fins et bières issues de circuits type micro-brasserie. Aussi, sur son succès historique dans le jeu vidéo, la portabilité. Pour rappel Nintendo ne tient plus de conférence à l’E3, et a vendu bien plus de Gameboy que de NES+SuperNES. Très logique avec un public majoritairement composé de gens qui voyagent beaucoup pour affaire.

Toujours à la pointe de l’innovation, de la lecture des usages, Nintendo connecte la Switch aux smartphones. Plus que du partage de connexion, la Switch investit le partage d’usage avec une future application pour la gestion de sa partie online. Tchat vocal, planification de partie en ligne, application de compagnie (maps…), Nintendo libère la complexité du multitâche pour mettre ces features sur une appareil de télécommunication, conçu pour. Un héritage de la Wii U et son écran asymétrique, avec l’information déportée, idéal quand entre deux games de Splatoon vous souhaiterez continuer d’échanger avec vos camarades en allant couper le gaz sous votre cafetière italienne qui siffle. Depuis votre taxi qui vous ramène de l’aéroport, il sera donc possible de rejoindre la discorde sans attendre de lancer le jeu à votre domicile. Time Splitters.

La partie online devient payante, Nintendo estimant devoir revoir la qualité de son service à la hausse, c’est à dire avoir enfin un online qui fonctionne convenablement, a dès lors imaginé qu’il n’y’avait point de raisons pour que ce léger effort ne soit pas monnayé une fortune. Après tout, sa clientèle étant très majoritairement composée de cadres supérieurs et bicraveurs, elle ne rechignera pas à payer, à l’instar des amiibo.

Cette gentrification qu’opère Nintendo dans les téléphones intelligents s’inscrit de toute évidence dans la stratégie globale de la Switch, qui est de sauver le monde de la barbarie idiocrate. Terminé avec les consoles, et bienvenu dans le monde des tablettes, supports supérieurs pour rouler et dessiner des lignes à la CB depuis la disparition des CDs. Une tablette intelligente, dont l’exceptionnelle modularité est l’atout numéro 1. Pensez : vous pouvez jouer sur votre 55 pouces Sony au sein de votre spacieux et lumineux salon. À l’heure où votre enfant réclame de droit à regarder les NinjaGo, d’un simple Switch vous continuez votre partie en libérant ce grand écran onéreux. Vous souhaitez jouer sur votre 123cm fixé au mur face à votre lit king size, il vous suffit de placer un second dock (moins cher qu’un pneu de votre Panamera) au coté de cet écran, et, Switch. Plug, and play.

Cette nouvelle console de salon portable, Nintendo l’inscrit dans une stratégie globale. Lors de courts trajets, nul besoin de sortir la Switch de sa housse, des mignardises qualitatives sont désormais disponibles sur vos iPhone pour cela. Le goût prononcé pour l’opéra du public Nintendo a donné naissance des concerts philarmoniques Zelda. Encore, Nintendo souhaitant tirer le monde vers le haut, leurs licences sont désormais à disposition des plus démunis dans les parcs d’attractions et chaines de fast-food. Une nouvelle ère avec une plateforme unique en remplaçant deux par syncrétisme, et de l'entertainment multimédia connecté.L’objectif global est là, réussir où la scientologie a échoué.
Avec la Wii U Nintendo trollait déjà le lobby en montrant qu’un hardware de merde pouvait accoucher de trois must haves par an (soit 2,3 de plus que chez les autres consoliers). Avec la Switch, Nintendo souhaite montrer qu’en mettant des objets électroniques dans un blender, on peut faire autre chose que des vidéos Youtube. Prendre : une Famicom et ses deux manettes héritées d’un Game&Watch, une Game Boy, deux cartouches de Super NES, une manette de N64,  une cartouche d’Ocarina Of Time, un cable link GBA/GC, la touch generation DS, une Wiimote, des projets Wii U annulés. Mixer. 1, 2 Switch. Awesome.

Après tel exposé objectif, il convient de bien comprendre que la Switch s’adresse en premier lieu aux fanatiques du roi Nintendo. Des joueurs à même de comprendre le génie puisque nourris au génie depuis 30 belles années. Des joueurs qui ont des concubins, concubines, enfants, enfantes, avec qui partager cette alegria moderne. Des joueurs pour qui l’allégorie n’est pas de rester enfermer dans la caVeRne, face à un monde non-réel, mais de trouver malicieusement l’objet qui permet de kicker le boss et d’en sortir.

Pour terminer, quelques témoignages des plus exhaustifs que j’ai pu recueillir lors de mes derniers soupers mondains et au kebab de mon quartier.
 
« Je trouve cette tablette de jeu vidéo incroyablement colorée émotionnellement et la quémanderai dès que possible à mes annonceurs. Malheureusement je n’ai jamais réussi à terminer un Zelda, j’attends donc surtout les futures annonces d’Ubisoft » Julian, blogueur.

« Je n’ai aucun amis, ni concubine. De plus je ne sors jamais de chez moi car j’ai peur des gens, et je n’ai toujours pas fini de rembourser mon crédit cofidis pour mon setup. Faut dire que j’y suis allé fort avec des néons jusqu’au clavier. Mais dès que crunchyroll est dispo, je pense me prendre cette Switch ». Valérian, à la recherche d’un emploi dans l’informatique.

« Maintenant que je vais avoir un peu de temps libre et plus d’accès aux drones du pentagone, je vais devoir trouver de nouvelles occupations pour passer du temps avec mes filles, et j’avoue que la Switch sera parfait dans ce rôle. » Barack, ancien président des USA.

« J’ai acheté une console fin 2013 où seul le ventilateur atteint les 60fps. Pour jouer avec à ma pause de midi, je suis obliger de passer par du remote play pas des plus commodes. J’ai du attendre décembre 2016 pour jouer à un jeu valable. J’envisage maintenant de revendre tout cela pour rejoindre la communauté d’Hyrule, trouver un job et une femme à marier puis concevoir des enfants. La Switch me parait taillée pour cela. » Lucas, diplômé de l’Université de Caen.

« La Switch va accueillir tous mes jeux préférés, donc je la prendrai dès que Netflix est disponible ». Nicolas, activiste au sein d’un lobby de défense du consommateur.

« Mon compagnon, attaquant au Real de Madrid, est rarement à la maison. Mais maintenant qu’il ne joue plus en équipe de France, il a des week-ends de libre et regarde le foot à la TV, alors avec la Switch je pourrai continuer de jouer à Binding of Isaac à ses cotés, sans le déranger. Puis il va me la payer. » Karène, tchoin.

« La Switch propose Zeldieu au launch. » Jésus, lucide.

 

L'hiver est arrivée.

Olff

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